Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
8 074.61 PTS
-0.28 %
8 086.0
-0.14 %
SBF 120 PTS
6 098.65
-0.32 %
DAX PTS
23 710.86
+0.51 %
Dow Jones PTS
47 474.46
+0.39 %
25 555.86
+0.84 %
1.164
+0.15 %

La Corée du Sud a dépassé la "crise" estime son président, un an après la loi martiale

| AFP | 81 | Aucun vote sur cette news
Le président sud-coréen Lee Jae Myung tient une conférence de presse dans le palais présidentiel à Séoul, le 3 décembre 2025
Le président sud-coréen Lee Jae Myung tient une conférence de presse dans le palais présidentiel à Séoul, le 3 décembre 2025 ( ANTHONY WALLACE / AFP )

Le président sud-coréen a estimé mercredi que son pays avait surmonté "une crise sans précédent" pour la démocratie, un an jour pour jour après la proclamation éphémère de la loi martiale par le président déchu Yoon Suk Yeol.

Après cette première tentative d'imposer la loi martiale en plus de 40 ans, le pays reste polarisé et confronté à un ralentissement économique, à la menace persistante de la Corée du Nord et au vieillissement de sa population.

Le président de centre-gauche Lee Jae Myung, qui a succédé à M. Yoon après sa destitution en avril, a déclaré que les Sud-Coréens avaient "surmonté une crise sans précédent pour la démocratie en temps de paix dans l'histoire mondiale".

S'adressant à la presse étrangère, il a vanté les avantages de la "K-democracy", ou démocratie coréenne, parvenue à destituer M. Yoon. Il a toutefois admis que le pays restait profondément polarisé.

M. Lee doit participer dans la journée à un rassemblement devant l'Assemblée nationale. La police de Séoul a déclaré à l'AFP attendre plus de 2.000 personnes lors de ce rassemblement, le premier à se dérouler près du Parlement sud-coréen depuis le 3 décembre 2024.

Ce soir-là, dans une allocution surprise à la télévision, Yoon Suk Yeol avait sidéré les Sud-Coréens en proclamant la loi martiale, dépeignant un pays paralysé par l'opposition de gauche et infiltré par des forces communistes pro-nord-coréennes.

Des policiers montent la garde devant l'entrée principale de l'Assemblée nationale à Séoul, tard dans la soirée du 3 décembre 2024, après que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré la loi martiale
Des policiers montent la garde devant l'entrée principale de l'Assemblée nationale à Séoul, tard dans la soirée du 3 décembre 2024, après que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré la loi martiale ( Jung Yeon-je / AFP/Archives )

Il avait envoyé l'armée s'emparer de l'Assemblée nationale, mais un nombre suffisant de députés avaient réussi à se faufiler dans l'hémicycle et à voter à l'unanimité l'abrogation de l'état d'exception, tandis que des milliers de manifestants se massaient spontanément devant le bâtiment pour crier leur indignation.

Les partisans du Parti du pouvoir au peuple (PPP), dont était issu l'ex-président, doivent se rassembler mercredi pour exiger que ses dirigeants restent fermes et ne présentent pas d'excuses pour cette débâcle, qui a divisé les membres du parti.

Le chef du groupe parlementaire du PPP a déjà présenté ses excuses mercredi pour n'avoir pas empêché la proclamation de la loi martiale.

Song Eon-seog a estimé que les députés devraient "ressentir un lourd sentiment de responsabilité pour n'avoir pas empêché la proclamation de la loi martiale qui a causé tant de souffrances à la population".

Mais le chef du parti, Jang Dong-hyuk, a maintenu que la formation conservatrice ne devait pas montrer de remords, écrivant sur les réseaux sociaux que la loi martiale avait servi à "contrer un acte de tyrannie parlementaire".

- Détenus -

Une grande partie de la droite continue de "partager la position politique et les intérêts de Yoon Suk Yeol", explique l'analyste Park Sang-byung à l'AFP.

"Cela leur permet de conserver leur emprise sur le parti et de préserver leurs intérêts politiques futurs", ajoute-t-il.

Les déboires judiciaires de M. Yoon, en détention provisoire et visé par une multitude de procédures pénales, ont également contribué à renforcer son image de martyr auprès de l'extrême droite.

Le procès du dirigeant déchu est toujours en cours, pour insurrection et d'autres infractions liées à sa déclaration de la loi martiale. Il risque la peine de mort.

L'ex-première dame sud-coréenne, Kim Keon Hee (g), arrive à sa première audience pour corruption devant le tribunal central de Séoul, le 24 septembre 2025
L'ex-première dame sud-coréenne, Kim Keon Hee (g), arrive à sa première audience pour corruption devant le tribunal central de Séoul, le 24 septembre 2025 ( Chung Sung-Jun / POOL/AFP/Archives )

Son épouse est également incarcérée, poursuivie pour corruption, manipulation du marché boursier et réception de cadeaux de luxe d'une valeur supérieure à 50.000 dollars. C'est la première fois dans la tumultueuse histoire politique de la Corée du Sud qu'un ancien président et une ancienne première dame se retrouvent tous les deux en prison.

Une vingtaine de proches de M. Yoon, dont l'ancien chef des renseignements nationaux et le ministre de l'Intérieur, sont également poursuivis pour insurrection.

Toutes les audiences liées à la déclaration de la loi martiale devraient s'achever au plus tard en février 2026.

 ■

Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du mercredi 26 novembre 2025 au mardi 02 décembre 2025, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

CONTENUS SPONSORISÉS
À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 02/12/2025

Comme constaté depuis plusieurs séances le récent rebond s’est formé avec une nette divergence de volume, signe d’absence d’initiatives de la part des gros acteurs du marché. On constate…

Publié le 02/12/2025

La Bourse de Paris a terminé en repli, plombée par le secteur aéronautique après de nouveaux problèmes techniques chez Airbus. L’optimisme nourri la semaine dernière par l’espoir d’une…

Publié le 02/12/2025

Ce renforcement de la Direction Générale d'Agripower s'inscrit dans la stratégie de développement du Groupe...

Publié le 02/12/2025

Votre rendez-vous quotidien avec les petites et moyennes capitalisations ! Chaque jour, retrouvez l’analyse d’Eric Lewin sur les valeurs Small & Mid Caps du moment qui font l’actualité.

Publié le 02/12/2025

L'étude de Phase II devrait débuter en janvier 2026...

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.

Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.