Séché Environnement réduit ses prévisions de résultats 2025 et 2026

Séché Environnement a fait part d'un chiffre d'affaires contributif de 580,1 ME pour le premier semestre 2025, contre 505,1 ME un an auparavant, marquant une progression de +14,8% sur la période. Cette progression intègre la contribution d'ECO, filiale singapourienne acquise en juillet 2024, soit un effet de périmètre de +37,1 ME.

L'excédent brut d'exploitation (EBE) s'établit en nette progression de +33,8%, à 118,2 ME au 30 juin 2025, soit 20,4% du chiffre d'affaires contributif (17,5% du chiffre d'affaires contributif au premier semestre 2024).

Le résultat opérationnel courant affiche une très forte progression de +66,2% par rapport au 30 juin 2024 pour atteindre 49,1 ME, soit 8,5 % du chiffre d'affaires contributif, (5,9% du chiffre d'affaires contributif un an plus tôt).

Le résultat net part du Groupe double par rapport à la même période de l'an passé (+98,8 %), à 15,9 ME soit 2,7% du chiffre d'affaires contributif.

Séché confirme viser un chiffre d'affaires contributif 2025 de l'ordre de 1.180 ME et de l'ordre de 1.240 ME en 2026, à périmètre et change constants mais réduit ses prévisions de résultats. Une progression limitée du taux de marge d'EBE en désormais envisagée en 2025 : entre 250 et 260 ME, soit 21% à 22% de son chiffre d'affaires contributif (entre 265 et 275 ME, soit 22% à 23% du chiffre d'affaires contributif auparavant). Le résultat opérationnel courant 2025 serait compris entre 115 et 125 ME (130 à 140 ME auparavant).

Pour 2026, les prévisions de 290 à 300 ME, soit 23% à 24% de marge sont ramenées entre 275 et 285 ME, soit 22% à 23% de marge. Le résultat opérationnel courant 2026 serait compris entre 145 et 155 ME (160 à 170 ME auparavant).

Séché explique notamment que le faible prix de vente de ses énergies vertes continuera de pénaliser dans les prochains mois la profitabilité des métiers de valorisation en France et en Europe, tandis que les bouleversements du commerce international favorisent l'attentisme de certaines clientèles en France et dans le monde.

Le groupe rappelle toutefois que de nouveaux marchés s'ouvrent ou vont s'ouvrir, en France, en Europe et dans le monde sous l'effet des opinions publiques et des réglementations, pour limiter les impacts des activités industrielles sur l'environnement, par exemple celles générant des " polluants éternels ".