Pour LFI, le mouvement de blocage du 10 septembre ne vient pas d'extrême droite

Le mouvement "bloquons tout le 10 septembre", qui prend essor sur les réseaux sociaux, n'est pas d'extrême droite, a estimé lundi le coordinateur de LFI Manuel Bompard qui appelle à y participer pour "empêcher le plan Bayrou de s'appliquer".
"Je ne crois pas du tout que les revendications qui émergent de ce mouvement soient positionnées à l'extrême droite. On a dit la même chose au moment des mobilisations des gilets jaunes et le mouvement des gilets jaunes s'est traduit par des revendications pour plus de démocratie, pour plus de justice fiscale, pour plus de justice sociale", a déclaré M. Bompard sur franceinfo.
Venus d'horizons divers, des appels à "tout bloquer" en France le 10 septembre se multiplient sur les réseaux sociaux en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou.
Sur de nombreux comptes déjà établis ou spécialement créés, les messages de ce mouvement à l'état gazeux peuvent mentionner le référendum d'initiative citoyenne, réclamer des hausses de salaires et des retraites ou appeler à la "résistance", au confinement volontaire ou à la grève générale.
"La revendication principale, c'est que le plan Bayrou qui a été annoncé avant l'été soit retiré. Pour empêcher ce plan de s'appliquer, la bataille doit se mener sur tous les terrains", a jugé M. Bompard.
"Le 10 septembre, j'appelle tout le monde à se mettre à disposition de ce mouvement, à participer à cette volonté de bloquer le pays", a-t-il répété, relayant un appel déjà lancé pendant le week-end par le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.
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