Laurent Wauquiez et sa "parole libre", fin de campagne "à la maison"

Un président des Républicains qui peut "aller partout" et à "la parole libre": Laurent Wauquiez a défendu sa candidature à la tête du parti lors d'un dernier meeting de campagne vendredi, "à la maison" et entouré de "tous les visages amis".
"Il faut que chacun soit concentré sur sa mission", a insisté Laurent Wauquiez lors d'un dernier rassemblement à Jonage (Rhône), dans la métropole de Lyon. "Qui peut croire que l'on peut être ministre de l'Intérieur et cumuler autre chose?", s'est-il interrogé en référence à son adversaire dans cette campagne, Bruno Retailleau.
"Quand on a choisi d'être ministre de l'Intérieur, il faut s'y consacrer à 100% parce que la tâche est difficile. Et je veux l'aider à avoir des résultats. Je veux l'aider à ce qu'enfin on incurve les choses, et c'est ce que je ferai comme président des Républicains", a-t-il explicité lors d'un point presse à sa sortie de scène.
Laurent Wauquiez a rappelé le lourd programme qui attend le prochain président, outre d'aller rendre visite à toutes les fédérations: s'occuper des élections municipales, "une rude tâche", et "préparer le programme pour la présidentielle".
Par ailleurs, "il faut que celui qui est président de notre famille politique ait la parole libre", a-t-il de nouveau souligné, notamment à l'égard du Premier ministre et du Président de la République. Laurent Wauquiez a souligné qu'il ne sera pas soumis à la "solidarité gouvernementale".
Il a également exprimé sa conviction que l'élection de ce week-end n'était "pas un choix entre deux personnes", mais "entre deux visions de l'avenir de la droite", mettant en garde contre une "dilution" de la famille des Républicains.
"De nombreux soutiens de Bruno Retailleau ont déjà commencé à expliquer qu'il allait falloir se noyer dans un bloc central où on serait aux côtés de macronistes de gauche et où, à l'arrivée, on n'aurait plus notre identité. Je ne veux pas de ça. Donc, mon duo, il ne sera pas avec Édouard Philippe. Mon duo, c'est avec Bruno Retailleau. Personne d'autre", a-t-il expliqué aux journalistes.
Plusieurs centaines de personnes étaient réunies dans le public, avec le soutien de tout un parterre d'élus locaux, du président de la région Fabrice Pannekoucke au ministre de la Santé Yannick Neuder, en passant par l'ancien ministre et maire de Valence Nicolas Daragon. Mais aussi les députés Anne-Laure Blin, Jean-Didier Berger et Vincent Jeanbrun venus du reste de la France.
Sur ses terres d'Auvergne-Rhône-Alpes, "premier bastion de notre famille politique", Laurent Wauquiez n'a pas manqué de vanter la gestion d'une région qu'il a dirigée pendant huit ans, pour l'ériger comme modèle. "Ce que nous avons fait pour notre région nous devons le faire pour la France", a-t-il asséné.
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