Le CAC40 versatile
Opinion Neutre positive (N +)
Résistances: 4458, 4477-4482 (important), 4510, 4555, 4585 (très fort) puis 4598-4610 (important sur le cash).
Supports: 4360 (cash), 4330/4315 (seuil d'alerte à MT cash-future), 4266 (cash), 4210/4190 (important) puis 4150 (très fort) voire 4053.50 (très important).
Après avoir entretenu l'espoir d'une amélioration plus sensible fin octobre grâce notamment à un comportement somme toute trop positif (+ haut à 4579.28), le CAC40 a cédé 3.76 % la semaine passée (+ bas à 4355.81). A noter qu'il faut remonter à début février pour trouver une variation négative plus importante, ce qui souligne encore plus l'incohérence des intervenants.
Sur le fond, la baisse du pétrole a participé aussi au déclin de l’indice parisien alors que les indications micro et macroéconomiques ont plutôt été rassurantes ces derniers temps. Pour autant, l’emprise spéculative a été plus forte en ce début de novembre dans le sillage de l’épilogue mouvementé des élections américaines qui a pris largement le pas sur l'aspect fondamental des choses, même s'il faut reconnaître que le contexte mondial volatil motive souvent des contre pieds. Mardi ou plutôt mercredi matin pour les Européens, le résultat des élections américaines pourrait éventuellement servir des intérêts courtermistes à l’image du nombre record de parieurs. A noter que certains sites spécialisés ont déclaré un volume de transactions presque équivalent à celui en amont du référendum en Grande Bretagne. Néanmoins et au-delà des phantasmes que génère cet événement, il ne devrait pas y avoir de réel changement aux Etats Unis ni même pour le reste du monde. En attendant, une bonne ou mauvaise surprise, il vaut mieux conserver une approche raisonnable pour les stratégies et ce quelles que soient les convictions, ce qui permettra d'avoir l’esprit tranquille pour agir le moment venu !
Structurellement, la rupture de la moyenne mobile à 100 jours située à 4393 avait replacé le future novembre en zone de pression avec le risque d'un retour sur la partie basse du cycle haussier mis en place depuis mi-juillet (+ bas à 4344.50). La perte sèche de ce niveau représenté par la moyenne mobile à 200 semaines placée à 4315 (contre 4286 à mi-septembre) invaliderait le dernier scénario. Néanmoins et comme évoqué ci-dessus, nous pensons que ce palier devrait être préservé par la suite et c'est pour pourquoi nous n'envisagerons pas de scénario catastrophique tant que l'indice parisien n'aura pas signé son retour à l'intérieur du précédent canal baissier (voir graphique cash). Cette semaine, la zone 4210/4190 sera donc à surveiller en cas de déroute. A l’inverse, le retour assuré au-dessus de la moyenne mobile à 20 mois placée à 4481 sur le future novembre permettrait d’oublier ce nouvel épisode tendu même si, d’ici la fin de l’année, il reste des rendez-vous susceptibles de provoquer une nouvelle phase de déprime avec notamment le référendum en Italie le 4 décembre et la décision de la FED sur ses taux le 14.
En stratégie, la survente conséquente en base journalière qui perdurait en fin de semaine dernière conjuguée à des éléments favorables a déjà généré ce lundi un rebond tonitruant, faussant la donne à deux séances du verdict. Quelles que soient les prochaines nouvelles, fiables ou pas, il vaut mieux éviter d’être exposé le 8 novembre au fixing de fin de séance. En cas d’une éventuelle déconfiture et compte tenu de notre sentiment modéré, il faut envisager l'achat sur repli et notamment sur 4210/4190 voire par excès sur zone 4150/4050. En cas de non-événement, il faut toujours privilégier notre scénario de base en arbitrant entre 4310 et 4610 avec la MM20 mois comme pivot.
Après avoir progressé de 31.25 % la semaine dernière, l'indice de volatilité à 22.34 contre 24.14 s’est nettement tassé ce lundi, montrant peut-être une certaine forme de lucidité !
Etude réalisée le 07/11/2016
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