Mi-séance Paris : le CAC40 recule encore mais le secteur de la Défense reste recherché
Nouveau record pour Thales à 276 euros.
LA TENDANCE
Après déjà quatre séances consécutives dans le rouge, le CAC40 semble bien parti pour en aligner une cinquième ce lundi. L'indice principal de la bourse de Paris recule de 0,6% en fin de matinée autour de 7.705 points pendant que Wall Street perd du terrain avant bourse, avec une fois encore les développements relatifs à la guerre commerciale de Trump et en particulier les tensions entre Washington et Pékin.
La Chine accuse à son tour les États-Unis de ne pas avoir respecté le récent accord commercial conclu entre les deux superpuissances et entend donc prendre des mesures pour défendre ses intérêts. Ces nouvelles tensions remettent en question le scénario d'un accord commercial plus large, alors que Trump souhaitait apparemment s'entretenir avec le président chinois Xi Jinping. Le conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, s'attend néanmoins à un entretien téléphonique cette semaine. Tout reste donc possible, mais une fois encore c'est la confusion qui domine...
La Banque centrale européenne pourrait abaisser cette semaine son taux de dépôt de 2,25% à 2% et son taux principal de refinancement de 2,40% à 2,15%. Cette huitième baisse de taux marquerait sans doute la dernière ligne droite du cycle d'assouplissement monétaire engagé en juin 2024 lorsque le taux de refinancement était encore à 4,25%.
VALEURS EN HAUSSE
Nouvelle hausse de 2,5% pour Thales à 274 euros. Il s'agit d'un nouveau record pour le groupe de Défense qui a même dépassé ce matin les 276 euros dans un contexte toujours aussi tendu dans la recherche de paix sur la scène internationale.
Exail Technologies (+3%) reste aussi proche de ses niveaux record autour de 70 euros de même qu'Exosens à 44,5 euros (+2,5%).
Vallourec remonte de 4% à 15,5 euros alors que Jefferies reste à l'achat sur le dossier avec un objectif ajusté de 22 à 21 euros, dans la foulée d'un premier trimestre plutôt solide et la confirmation d'un RBE en progression au second semestre 2025, par rapport au premier semestre de l'année. Le groupe vient de verser fin mai son premier dividende depuis 10 ans (1,5 euro au titre de 2024).
VALEURS EN BAISSE
Stellantis perd 3,2% à 8,67 euros et Renault 2,5% à 44,2 euros. Les immatriculations de voitures neuves en France ont reculé de 12,3% en mai, en rythme annuel, selon les données communiquées par la Plateforme automobile (PFA). Les immatriculations de Stellantis sont en baisse de 10,12% par rapport à un an plus tôt. Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) a observé quant à lui un repli de ses immatriculations de 6,96% en rythme annuel en France.
Encore une séance difficile pour le luxe : Hermès, Kering et LVMH perdent environ 2%.
Sanofi perd 0,9% à 86,7 euros. Le groupe tricolore et Blueprint Medicines Corporation (Blueprint), société biopharmaceutique basée aux États-Unis et cotée en bourse, spécialisée dans la mastocytose systémique, une maladie immunologique rare et d'autres maladies induites par le KIT, ont conclu un accord par lequel Sanofi acquerra Blueprint. L'acquisition comprend une activité médicale spécialisée dans les maladies immunologiques rares, Ayvakit/Ayvakyt (avapritinib), approuvée aux États-Unis et dans l'Union Européenne, ainsi qu'un pipeline immunologique prometteur de stade avancé et précoce. En outre, la présence établie de Blueprint parmi les allergologues, les dermatologues et les immunologues viendrait soutenir le pipeline d'immunologie en croissance de Sanofi. Selon les termes de l'acquisition, Sanofi versera 129 dollars par action en espèces à la conclusion, ce qui représente une valeur en actions d'environ 9,1 milliards de dollars.
Atos (-1% à 38,2 euros) a reçu une offre ferme de l'État français pour l'acquisition de son activité "Advanced Computing", à l'exclusion des activités de "Vision AI" (comprenant principalement la filiale Ipsotek acquise en 2021), pour une valeur d'entreprise (VE) de 410 millions d'euros, dont 110 millions d'euros de compléments de prix basés sur des indicateurs de rentabilité pour les exercices 2025 (50 millions d'euros qui devraient être payés à la clôture de la transaction) et 2026 (60 millions d'euros). La VE révisée par rapport à celle communiquée en novembre 2024 reflète le périmètre réduit de la transaction. L'activité "Advanced Computing" du Groupe Atos rassemble les divisions Calcul Haute Performance (HPC) & Quantique ainsi que les divisions Business Computing & Intelligence Artificielle. Le périmètre de la transaction devrait générer un chiffre d'affaires d'environ 0,8 milliard d'euros en 2025.
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote