Mi-séance Paris : le CAC 40 reste en légère baisse, sans soutien des dernières publications trimestrielles
Quatrième séance d'affilée dans le rouge.
 
                LA TENDANCE
Le CAC 40 continue à glisser, enchaînant ce vendredi une quatrième séance d'affilée en légère baisse (-0,2% autour de 8.140 points). Aujourd'hui encore, les publications trimestrielles pèsent sur la tendance avec Axa et Saint-Gobain parmi les plus fortes baisses du CAC 40.
La Banque centrale européenne a maintenu hier son taux de facilité de dépôt à 2% pour la troisième réunion consécutive et les analystes ne s'attendent pas à ce que la BCE le modifie dans un avenir proche. Selon la BCE, les droits de douane américains ont eu peu d'impact sur l'inflation jusqu'à présent, et les effets sur la croissance ont été "relativement modérés". La réunion de la BCE fait suite à la décision de la Fed de réduire son taux d'intérêt directeur mercredi pour la deuxième fois cette année.
VALEURS EN HAUSSE
Viridien bondit de 26% à 96 euros. Le chiffre d'affaires des activités est de 313 M$ au T3 2025, en hausse de +27% sur un an, avec une contribution positive de l'ensemble des activités. L'EBITDA ajusté des activités atteint 167 M$ au T3 2025, en progression de +70% sur un an, soit une marge de 53% contre 40% au T3 2024, porté par la forte contribution d'Earth Data et la rentabilité solide de Geoscience. Le résultat net IFRS se situe à 41 M$, contre -10 M$ au T3 2024.
Imerys gagne 4% à 21,6 euros. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre 2025 s'est élevé à 827 millions d'euros, soit une baisse de 1,3% par rapport à l'an passé et à périmètre et taux de change constants. Les volumes de ventes ont diminué de 2,3%, reflétant la morosité continue de l'économie américaine, la stagnation de l'activité industrielle européenne et la faiblesse persistante du secteur automobile. Les prix se sont bien tenus malgré une base de comparaison moins favorable avec à l'année dernière. L'EBITDA ajusté du troisième trimestre 2025 a diminué de 5,7%, impacté par la baisse des volumes et les effets de change qui ont été partiellement compensés par un rapport prix / coût positif. Les initiatives de réduction des coûts en cours ont permis de maintenir des coûts fixes et des frais généraux stables par rapport à l'année dernière, compensant ainsi intégralement l'inflation. Le résultat courant net, part du Groupe, s'est élevé à 43 millions d'euros au troisième trimestre 2025, en légère hausse par rapport à l'année dernière. Il était alors de 41 millions d'euros. Le résultat net, part du Groupe, est redevenu positif et s'est élevé à 39 millions d'euros au troisième trimestre. La perte de l'an passé -285 millions d'euros au troisième trimestre incluait 326 millions d'euros de charges nettes, dont l'essentiel était imputable aux réserves de conversion associées aux actifs dédiés au marché du papier qui ont été cédés en juillet 2024. Imerys confirme sa prévision pour l'année 2025 avec un EBITDA ajusté compris entre 540 et 580 millions d'euros.
La Société Générale gagne 1,3% à 53,7 euros. Barclays 'surpondère' Société Générale avec un objectif de cours relevé de 64 à 65 euros. JP Morgan surpondère aussi la banque en visant 66 euros.
Medincell bondit de plus de 5% à 38,7 euros, sur de nouveaux plus hauts après que les analystes de Jefferies ont fortement augmenté leur objectif de cours à 50 euros.
VALEURS EN BAISSE
Saint-Gobain perd 3% à 84,5 euros. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre a progressé de +1,3% en monnaies locales. Il bénéficie d'une stabilisation à données comparables à -0,2%, portée par la bonne dynamique de l'Asie-Pacifique et de l'Amérique latine et par le retour à la croissance en Europe, malgré le repli de l'Amérique du Nord. Dans un environnement de coûts de moins en moins inflationniste, les prix progressent de +0,7% sur le troisième trimestre. A -0,9%, les volumes affichent une amélioration séquentielle par rapport au deuxième trimestre. Saint-Gobain vise en 2025 une marge d'exploitation supérieure à 11%.
TF1 (-2,4% à 8,2 euros) a fait part d'un chiffre d'affaires de presque 1,6 milliard d'euros pour les neuf premiers mois de 2025, à peu près stable sur un an (+0,5%). Le chiffre d'affaires publicitaire s'élève à 1,12 milliard d'euros, soit -2,2% sur un an. A fin septembre, le résultat opérationnel courant des activités (ROCA) s'élève à 191 millions d'euros, en léger retrait de 7 millions d'euros. La marge des activités s'élève à 11,9%. Le résultat opérationnel à fin septembre s'élève à 175 millions d'euros, quasi stable sur un an (-2 millions d'euros). Il intègre 9 millions d'euros de charges d'amortissements des actifs incorporels reconnus dans le cadre de l'acquisition de JPG, et 7 millions d'euros de charges non courantes liées au plan d'accélération digitale du Groupe. Le résultat net part du Groupe hors surtaxe exceptionnelle s'élève à 138 millions d'euros (-8 millions d'euros sur un an). TF1 abaisse son objectif de marge des activités pour 2025 à un niveau compris entre 10,5% et 11,5% contre un objectif précédent de marge proche de celle de 2024, soit 12,6%.
Rémy Cointreau perd encore 1,8% à 43 euros. La Deutsche Bank est toujours à la vente sur Rémy Cointreau avec un cours cible ajusté de 41 à 31 euros. Jefferies réitère de son côté son avis à l'achat mais en abaissant le curseur de 65 à 55 euros.
AXA perd 3% à 38,1 euros. L'assureur a publié ses indicateurs sur 9 mois avec des primes brutes émises et autres revenus en hausse de 7%, à 89,4 milliards d'euros. Les Primes en assurance dommages ressortent en progression de 5% à 46,2 milliards d'euros. Les Primes en assurance vie et santé sont en hausse de 9% à 42,3 milliards d'euros. Le Ratio de solvabilité II est de 222%, en hausse de 2 points par rapport à fin juin 2025.
Spie recule de 3% à 43,9 euros ce malgré une solide croissance de la production sur les neuf premiers mois de 2025, portée par l'Allemagne et le segment North-Western Europe. La production s'est établie ainsi à 7.518,7 ME, en hausse de +5,4% par rapport à la même période en 2024, dont +3,6% de contribution des acquisitions et +2,2% de croissance organique (avec +5% en Allemagne et +6,5% en North-Western Europe). La demande du marché reste soutenue, tirée par les deux vecteurs de croissance structurels (la transition énergétique et la transformation numérique).
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