Clôture Paris : une rentrée en petites foulées
Tout doucement en l'absence de cotation à Wall Street...

La bourse de Paris fait sa rentrée dans le calme, ce lundi, avec un CAC 40 assez stable depuis l'ouverture. L'indice parisien termine en très très légère hausse de +0,05% à 7.707,90 points.
Paris n'a trouvé aucun soutien du côté des Etats-Unis, la place de Wall Street étant fermée pour son Labor Day (Fête du Travail) ce 1er lundi de septembre.
Vendredi à Wall Street, la tendance était lourde. Le S&P 500 a reculé de -0,64% à 6.460 pts. Le Dow Jones a cédé -0,2% à 45.544 pts (+0,58% en glissement hebdomadaire). Le Nasdaq s'est tassé de -0,25% à 21.455 pts (+0,03% sur la semaine).
Malgré le statu quo de Wall Street ce lundi, les investisseurs gardent un oeil outre-Atlantique alors qu'une cour d'appel a jugé, vendredi, que la plupart des droits de douane imposés par le président Donald Trump étaient illégaux, décision qui devrait faire l'objet d'un recours auprès de la Cour suprême. En attendant, les droits de douane restent en vigueur.
De ce côté-ci de l'Atlantique, Christine Lagarde, la Présidente de la BCE, a considéré le système bancaire français "bien capitalisé". Mme Lagarde a indiqué sur Radio Classique : "Je pense que le système bancaire français est un système qui est bien capitalisé, qu'il est beaucoup mieux qu'il ne l'a été lors de la dernière grande crise financière, qu'il est bien structuré, bien supervisé, avec des acteurs responsables". Elle a jouté : "Je ne pense pas que le système bancaire, en soit, soit d'une quelconque manière la source du risque actuel mais les marchés, en toutes circonstances de cette nature, évaluent le risque".
A l'international, alors que le président chinois, Xi Jinping, dit vouloir travailler avec tous les membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en vue de renforcer le forum régional de sécurité, l'activité manufacturière du pays dépasse les attentes en août. Elle croît à son rythme le plus important en 5 mois, portée par la hausse des nouvelles commandes. L'indice PMI manufacturier calculé par S&P Global s'est établi, le mois dernier, à 50,5 après 49,5 en juillet, s'inscrivant au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion d'activité. Cette progression est supérieure au consensus des analystes qui anticipaient en moyenne un indice à 49,7.
En Europe, après une phase prolongée en zone de contraction, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro s'est hissé en territoire positif en août, tiré à la hausse par la plus forte croissance de la production enregistrée depuis mars 2022, et la première expansion du volume des nouvelles commandes depuis presque 3 ans et demi. L'indice s'établit ainsi à 50,7 (49,8 en juillet et 50,5 de consensus).
Autre élément plutôt rassurant pour l'économie européenne, le taux de chômage ne s'est pas dégradé en zone euro. Il a stagné en juillet, à 6,2% de la population active, comme prévu, selon les données officielles d'Eurostat.
L'or noir est bien orienté, mais au vert... clair en Europe. A 17h45, le Brent de mer du Nord grappille +0,10% à 68,19$. Le baril de brut WTI, la référence américaine, est plus ferme avec un gain de +1,05% à 64,72$.
Du côté des devises, l'euro se reprend de +0,15% face au dollar, et s'échange 1,1704.
L'once d'or gagne +0,79%, à 3.4575$ (2.969 euros).
Le Bitcoin se reprend de +0,35% à 108.756$.
Valeurs en hausse
* Airbus (+1,64% à 182 euros). Le groupe aéronautique va devoir accélérer ses cadences de montage pour atteindre son objectif annuel de livraisons. Le leader européen du secteur va devoir livrer ses avions à un rythme record. Désormais, il lui faudra prévoir une augmentation de +7% de ses livraisons pour atteindre 820 avions cette année. Airbus a en effet enregistré des retards à la réception de moteurs et d'équipements de cabine. La direction ne commente pas ces informations, et annoncera les données mensuelles du mois d'août, vendredi prochain.
* Renault (+1,31% à 34,04 euros). La marque au losange réorganise son management. Le groupe a annoncé plusieurs nominations et évolutions organisationnelles, à effet immédiat. Fabrice Cambolive est nommé Chief Growth Officer, nouvelle fonction créée qu'il occupera en plus de son rôle de Directeur Général de la marque Renault. Concernant la marque Dacia, Katrin Adt, précédemment VP chez Mercedes, est nommée Directrice Générale.
* Stellantis (+0,67% à 8,234 euros). Selon les données de la Plateforme automobile (PFA), les immatriculations de voitures neuves nationales ont augmenté en France de +2,18% en août (en rythme annuel), à 87.850 unités. Le marché français accuse néanmoins une baisse de -7,14% depuis le 1er janvier. En août, les ventes de Tesla ont encore chuté de -47,25% à 1.331 véhicules. Celles de Stellantis progressent de +2,3% à l'image de celles de Renault.
* Pernod Ricard (+1,01% à 98,18 euros). Le groupe de spiritueux bénéficie d'un relèvement d'objectif de cours d'Oddo BHF, à 100 euros. Le broker maintient sa recommandation à 'neutre'.
* Société Générale (+0,91% à 53,2 euros). La banque débute la semaine à la hausse, bénéficiant d'une recommandation de la Deutsche Bank. Le banquier allemand relève à 'achat' son avis sur la banque de la Défense, pour un objectif de cours de 63 euros.
Par ailleurs, Christine Lagarde, Présidente de la BCE, a déclaré que le système bancaire français est bien capitalisé, et n'est pas la source de risque.
* Sanofi (+0,24% à 84,69 euros). La Food and Drug Administration des Etats-Unis a approuvé Wayrilz (rilzabrutinib) du groupe pharmaceutique français pour les adultes atteints de thrombocytopénie immune persistante ou chronique ayant présenté une réponse insuffisante au traitement antérieur.
* Unibail-Rodamco-Westfield (+0,09% à 88,88 euros). Légère hausse bien que Morgan Stanley ait porté son objectif de cours à 100 euros (85 euros précédemment).
* Air Liquide (+0,05% à 176,3 euros). Le spécialiste des gaz industriels a pris connaissance de la décision des autorités russes de placer les actifs russes du Groupe Air Liquide sous administration externe. Cette décision entraîne de fait la prise de contrôle par l'État russe des actifs détenus par Air Liquide en Russie, comme il l'a déjà fait pour d'autres entités préalablement détenues par des sociétés européennes. Air Liquide en prend acte et va étudier toutes les voies d'action qui lui sont ouvertes.
Valeurs en baisse
* Memscap (-6,98% à 3,665 euros). La marge brute s'élève à 2,57 ME sur le 1er semestre 2025 (2,94 ME pour le 1er semestre 2024). Les charges opérationnelles, nettes de subventions, s'établissent à 2,03 ME au titre du 1er semestre, soit un niveau similaire à celui observé sur le 1er semestre 2024. L'effectif moyen équivalent temps plein du Groupe est passé de 61,8 personnes sur le 1er semestre 2024 à 56,3 personnes sur le 1er semestre 2025. En conséquence, le bénéfice opérationnel des activités poursuivies s'établit à 534 kE (9% du chiffre d'affaires consolidé), contre un bénéfice opérationnel de 899 kE (12% du chiffre d'affaires consolidé) un an plus tôt. L'ensemble consolidé présente un bénéfice net de 363 kE au 1er semestre (6% du chiffre d'affaires consolidé) contre un bénéfice net de 992 kE au 1er semestre 2024 (14% du chiffre d'affaires consolidé).
* Atos (-5,22% à 41,4 euros). Le groupe renforce son équipe de direction afin de poursuivre et accélérer la mise en oeuvre de son plan de transformation.
* Guerbet (-1,22% à 20,25 euros). Le spécialiste des produits de contraste destinés à l'imagerie médicale annonce deux changements au sein de son Comité exécutif, avec l'arrivée de Eric Kummer en tant que Directeur des Opérations Techniques, ainsi qu'une évolution de la direction des Opérations Commerciales.
* Capgemini (-0,86% à 120,40 euros). Les actionnaires de WNS ont approuvé l'acquisition de la société par Capgemini, lors des assemblées générales des actionnaires de WNS, tenues à cette fin, le 29 août. Avec cette approbation, l'opération reste uniquement conditionnée à l'obtention d'autorisations réglementaires et autres conditions usuelles. La réalisation de l'opération est prévue d'ici la fin de l'année.
* Thales (-0,44% à 224,2 euros). Le titre fléchit même si le secteur européen de la défense est soutenu par les déclarations d'Ursula von der Leyen au 'Financial Times'. Les capitales européennes travaillent sur des "plans assez précis" de déploiements militaires potentiels en Ukraine dans le cadre des garanties de sécurité post-conflit, a indiqué la présidente de la Commission européenne.
* Klepierre (-0,12% à 33,3 euros). Le titre recule malgré l'avis de Morgan Stanley, qui vient de porter son objectif de cours à 36 euros (32 euros précédemment).
* Crédit Agricole (-0,06% à 15,62 euros). Indosuez Wealth Management, la filiale de gestion de fortune de la banque verte a indiqué que son entité en Suisse a finalisé l'acquisition de Banque Thaler dont elle détient désormais 100% du capital. Le projet d'acquisition de Banque Thaler, annoncé le 4 avril 2025, a reçu l'approbation des autorités de surveillance concernées. La fusion juridique des deux entités est prévue d'ici la fin de l'année.
* TotalEnergies (-0,09% à 53,45 euros). Le groupe pétrolier français est en petite hausse. Conjointement avec ses partenaires QatarEnergy (35%) et la compagnie nationale SNPC (15%), TotalEnergies a été attributaire du permis d'exploration de Nzombo en République du Congo. Situé à une centaine de kilomètres de la côte de Pointe-Noire, le permis Nzombo couvre une superficie d'environ 1.000 kilomètres carrés à proximité des installations de production du permis de Moho, opérées par TotalEnergies EP Congo. Le programme de travail comprend un puits d'exploration, dont le début des opérations de forage est prévu avant la fin de l'année 2025.
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote