Clôture Paris : le marché parisien se cherche

La bourse de Paris, qui a refait lundi une partie des pertes accusées en fin de semaine dernière, termine finalement dans le doute, ce mardi. Bien orienté en matinée, le CAC40 redonne un petit -0,02% à 7.826 points, sur quelques difficultés de respiration du côté du luxe.

Les marchés continuent de naviguer à vue en fonction des humeurs et déclarations de Donald Trump. Le Président américain avait menacé, vendredi, d'imposer des droits de douane de 50% à l'UE à partir du 1er juin, faisant resurgir le spectre d'une guerre commerciale sans merci. Dimanche, il a finalement accepté de repousser au 9 juillet la date limite des négociations commerciales, après un échange téléphonique avec Ursula von der Leyen qui a estimé que l'Union européenne avait besoin de plus de temps pour "parvenir à un bon accord"... La Présidente de la Commission européenne a expliqué que l'UE était prête à avancer rapidement dans les négociations commerciales avec les Etats-Unis. Le Vieux continent est actuellement soumis à des droits de douane américains de 25% sur l'acier, l'aluminium et les voitures, ainsi qu'à des droits de douane "réciproques" de 10% sur la quasi-totalité des autres produits, qui pourraient atteindre 20% à l'expiration du délai de 90 jours, le 9 juillet.

En Europe, les 27 pays de l'Union européenne ont approuvé la création d'un programme d'achats communs de 150 MdsE en matière de défense afin de répondre à la menace constituée par la Russie et au risque de désengagement des Etats-Unis en matière de sécurité sur le continent. Le programme SAFE (Security Action for Europe), proposé par la Commission européenne, repose sur un mécanisme de prêts destinés aux acquisitions conjointes d'armements par les Etats membres et des pays partenaires. Il sera financé en partie par un emprunt commun. Les premiers fonds pourront être débloqués à la fin de l'année, mais d'ores et déjà cette perspective stimule les valeurs du secteur en Bourse, à l'image de Thales (+1,87% à 266,9 euros) et Airbus Group (+1,24% à 162,2 euros).

Sur le plan macroéconomique, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse sa prévision de croissance pour la Grande-Bretagne en 2025, et a exhorté la ministre des Finances Rachel Reeves à s'en tenir à ses projets de réduction de la dette publique. Dans le cadre de son évaluation régulière de l'économie du pays, le FMI a estimé que la croissance du produit intérieur brut (PIB) britannique devrait atteindre 1,2% cette année, soit un peu plus que les 1,1% prévus en avril.
En 2026, la croissance devrait passer à 1,4%, malgré les vents contraires liés aux droits de douane américains. Selon le FMI, la prévision de croissance pour 2026 -inchangée par rapport à l'estimation d'avril- reflète la perspective d'une baisse des taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre, d'une augmentation des prix des actifs et de l'immobilier et d'une consommation plus forte des ménages. Cette croissance dépend également d'une augmentation des dépenses publiques annoncée par Rachel Reeves dans son budget d'octobre. Le FMI s'attend à ce que la BoE réduise son principal taux d'intérêt d'un quart de point de pourcentage une fois par trimestre jusqu'à ce qu'il atteigne un niveau d'environ 3%, contre 4,25% actuellement.

Outre-Rhin, l'Allemagne devrait augmenter ses investissements publics pour les porter à 110 MdsE en 2025, dans le cadre de ses efforts pour moderniser l'économie et retrouver la voie de la croissance. Le nouveau gouvernement de coalition allemand prévoit une augmentation des dépenses publiques dans les domaines de la défense et des infrastructures, afin de de combler les lacunes dans des domaines d'investissement négligés depuis longtemps.
L'économie allemande devrait cependant se contracter cette année pour la 3e année consécutive. Selon la fédération allemande des chambres de commerce et d'industrie (DIHK), sa contraction serait de -0,3%. La DIHK note un risque persistant de récession économique, même si la nouvelle prévision est plus optimiste que celle annoncée en février qui prévoyait une contraction de -0,5% après un 1er trimestre prometteur. La DIHK anticipe une contraction des exportations allemandes de -2,5% en 2025, ce qui serait également la 3e année consécutive de baisse. L'économie allemande continue de pâtir d'un climat des affaires pessimiste.

En France, le projet n'est pas aux grands travaux, mais aux restrictions budgétaires. Les Français vont devoir se serrer la ceinture... François Bayrou a indiqué, ce matin en interview, qu'il a l'intention de demander des efforts à tous les Français, "sans exception". Le gouvernement va présenter, début juillet, un plan pluriannuel de redressement des comptes publics. Des efforts seront demandés à tous dans le cadre de l'effort budgétaire de 40 MdsE. Il s'agit, selon le Premier ministre, de respecter la trajectoire ramenant le déficit public sous le seuil de 3% du PIB en 2029, conformément aux engagements pris auprès des institutions européennes (5,4% actuellement). François Bayrou a dit vouloir une "prise de conscience des Français", en faisant le pari qu'un effort partagé par toute la population serait acceptable pour une majorité d'entre elle.

Sur le front de l'inflation, selon les données préliminaires publiées par l'Insee, la France est tombée en mai à son plus bas niveau depuis décembre 2020, tirée par une baisse plus marquée des prix de l'énergie et un ralentissement des coûts des services. L'indice des prix à la consommation harmonisé selon les normes européennes (IPCH), qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, s'est établi à +0,6% sur un an en mai, contre une estimation à +0,9% et après une hausse de +0,9% le mois précédent. Les prix de l'énergie ont chuté de -8,1% comparé à mai 2024, après un recul de -7,8% en avril. Il s'agit du 4e mois consécutif de baisse, tirée par les prix des produits pétroliers et du gaz. En revanche, les prix de l'alimentation progressent de +1,3% sur un an, une légère accélération par rapport à avril (+1,2%), tandis que les prix des produits manufacturés sont restés en territoire négatif à -0,2%, inchangés par rapport au mois précédent. L'inflation des prix du tabac est restée stable à +4,1%.

"Le premier chiffre d'inflation française sur mai, publié juste ce matin au niveau bas de 0,6%, est encore un signe, très encourageant, de la désinflation en action", a commenté François Villeroy de Galhau. Le gouverneur de la Banque de France a par ailleurs estimé que la normalisation de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) n'est "sans doute pas à son terme", évoquant le cycle de baisses des taux directeurs engagé en juin 2024 par la BCE. En ligne avec cette stratégie, le taux de dépôt a été ramené à 2,25% après un record de 4%, mais en croire François Villeroy de Galhau l'institution pourrait encore intervenir dès le 5 juin, à l'occasion de la prochaine réunion de politique monétaire de la BCE.

Aux Etats-Unis, les marchés sont bien orientés. après la pause du 'Memorial Day'... A 18h, le S&P 500 s'emballe de +1,67% à 5.899 pts. Le Dow Jones prend fermement +1,42% à 42.194 pts. Le Nasdaq s'envole de +2,05% à 19.121 pts, avec notamment Tesla et Nvidia. Les marchés apprécient la trêve et les négociations de Washington avec Bruxelles sur le front commercial, alors que Donald Trump a repoussé jusqu'au 9 juillet l'introduction de tarifs douaniers de 50% sur les produits importés du bloc européen...

Du côté des pétroles, le baril de Brent de mer du Nord redonne -1,88% à 63,59$ à 18h. Le WTI flanche de -1,93% à 60,39$.
L'euro recule de -0,7% face au dollar, et s'échangeant 1,1325$.
L'once d'or se contracte de -1,87%. Le métal jaune s'échange 3.294$ l'once (2.909 euros). Le Bitcoin prend +0,78% à 110.212$.

Valeurs en hausse

* Nicox (+11,16% à 0,239 euro). Kowa, le partenaire exclusif de Nicox au Japon pour NCX 470, a annoncé avoir reçu l'approbation pour une Clinical Trial Notification (équivalent de l'Investigational New Drug, IND aux Etats-Unis) afin de lancer des essais cliniques de Phase 3 sur NCX 470 dans le traitement de l'hypertension oculaire au Japon.
Cette approbation déclenche un paiement d'étape de 1 ME pour Nicox. Le démarrage des essais cliniques attendu en 2025, entraînera un second paiement d'étape de 2 ME. Sur la base de la trésorerie actuelle, des revenus estimés et des paiements d'étape attendus (en incluant les paiements à recevoir de Kowa précédemment mentionnés), la société estime être maintenant financée jusqu'à la fin de l'année 2025. Si l'une des hypothèses concernant les revenus estimés ou les coûts venait à changer, cela pourrait avoir un impact sur l'horizon de trésorerie de la société.

* Nacon (+7,81% à 0,58 euro). Le développeur et éditeur de logiciels de jeux vidée s'emballe après la conclusion d'un nouvel accord avec WRC Promoter pour la licence du Championnat du Monde des Rallyes (WRC). Il porte sur le développement et l'édition des jeux et des compétitions eSports officiels WRC et donne à NACON l'exclusivité sur PC et consoles pour 6 saisons, de 2027 à 2032 incluses.
Dans le cadre de ce partenariat stratégique, NACON initiera le développement d'une toute nouvelle série de jeux WRC, avec pour objectif de proposer une expérience immersive, fidèle à la réalité du championnat et pensée pour répondre aux attentes des passionnés de rallye comme des nouveaux joueurs. Courses officielles, véhicules, équipes, pilotes et sponsors figureront parmi les nombreux contenus attendus. Ce projet constitue un reboot complet de la licence fondée sur une vision entièrement renouvelée, et marque une nouvelle étape ambitieuse dans l'exploitation de la franchise...

* Elior (+5,07%% à 2,986 euros). Le groupe de restauration collective a relevé son objectif annuel de marge d'Ebita, au-dessus des attentes, tout en abaissant son objectif de croissance organique, sur des "ambitions d'amélioration continue de la rentabilité". Il vise ainsi une marge d'Ebita ajusté entre 3,3% et 3,6% (3% initialement prévu), pour une croissance organique comprise entre +1% et +2% (+3% à +5% initialement visés)... Sur le 1er semestre de son exercice fiscal, Elior a enregistré un chiffre d'affaires de 3,21 MdsE, en hausse de +1,5% en organique, avec un Ebita ajusté de 132 ME (100 ME un an plus tôt). La marge d'Ebita ajusté atteint 4,1%, en progression de 90 points de base (+120 bps en restauration collective). Le résultat net part du groupe a bondi à 43 ME sur la période (1 ME il y a un an).

* Elis (+2,13% à 24 euros). Le groupe organisait aujourd'hui son Capital Markets Day 2025 à Londres. Au cours de cet événement, Xavier Martiré (Président du Directoire) et des membres de l'équipe de direction, présenteront notamment les priorités stratégiques et les perspectives financières à moyen terme du Groupe. Le management vise pour les années à venir : une croissance du chiffre d'affaires de 5% à 6% par an à taux de change constants, dont environ +4% de croissance organique et +1% à +2% d'acquisitions ciblées (" bolt-ons ") ; une amélioration moyenne de la marge d'Ebitda d'environ 20 points de base par an ; une croissance de l'Ebitda, de l'Ebitet de l'EPS supérieure à celle du chiffre d'affaires ; et environ 1,5 MdE de free cash-flow cumulé sur la période 2025-2028, soit une augmentation de +35% d'augmentation par rapport aux 4 dernières années.

Parallèlement, Elis a rappelé la nouvelle politique d'allocation du capital annoncée le 6 mars dernier. Son but est d'améliorer le retour aux actionnaires : une enveloppe comprise entre 50 et 150 ME par an pour les acquisitions ciblées ; le maintien du statut 'investment-grade' d'Elis et la poursuite de la baisse du levier d'endettement du Groupe, limitée à environ -0,1x par an ; une utilisation du cash restant principalement consacrée à améliorer le retour aux actionnaires, d'abord via un dividende ordinaire annuel, puis par un rachat d'actions ou le versement d'un dividende exceptionnel.
En mars, en application de cette nouvelle politique, Elis a annoncé le lancement d'un programme de rachat d'actions de 150 ME, en plus du paiement d'un dividende de 0,45 euro par action, en augmentation de 5% par rapport à l'exercice précédent.
A l'occasion de cet événement, Xavier Martiré (Président du Directoire d'Elis) a déclaré : "Notre modèle n'a jamais été aussi solide : rentable, responsable et éprouvé sur un nombre croissant de marchés. Au cours de la dernière décennie, Elis s'est imposé comme une véritable plateforme internationale, capable de générer des performances solides et résilientes, année après année. Forts de notre savoir-faire industriel et commercial inégalé dans notre secteur, et à notre capacité à cibler et intégrer des acquisitions créatrices de valeur, Elis est idéalement positionné pour tirer parti des grandes tendances qui soutiennent la croissance de nos différents segments. Les années à venir auront pour but de poursuivre le déploiement de cette stratégie en améliorant le retour aux actionnaires. L'excellence opérationnelle, la durabilité et la discipline financière continueront de guider toutes nos actions".

* Crossject (+0,83% à 1,704 euros). La société pharmaceutique de spécialités Crossject, qui développe des produits dédiés aux situations d'urgence fondés sur sa technologie propriétaire d'auto-injecteurs sans aiguille Zeneo, augmente la capacité de la ZeneoFactory dans une étape clé du processus de fabrication. La mise en oeuvre de cette innovation, prévue pour 2025, est une étape stratégique en prévision du déploiement à grande échelle de Zepizure et des autres produits candidats de son pipeline.

* Quadient (+0,85% à 16,7 euros). Le groupe a annoncé que plus de 300 établissements d'enseignement supérieur aux Etats-Unis utilisent désormais les consignes intelligentes 'Parcel Pending by Quadient'. Ces solutions facilitent le retrait et le dépôt de colis, la récupération d'articles de librairie, l'échange de matériel pédagogique et informatique, tout en contribuant à la lutte contre l'insécurité alimentaire étudiante. Les universités publiques de grande taille aussi bien que les établissements supérieurs privés s'équipent de consignes connectées Quadient pour faire face à l'augmentation des livraisons de colis sur les campus. Les consignes automatiques notifient les étudiants, enseignants et personnel universitaires dès qu'un colis est mis à leur disposition. Les consignes intelligentes de Quadient aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, représentent déjà un parc de plus de 25.700 unités installées.

* Vallourec (+0,16% à 15,355 euros). Le groupe a l'intention de procéder au rachat d'environ 1,2 million d'actions d'ici au 20 juin prochain. Les actions rachetées seront affectées à la couverture des plans d'intéressement à long terme des employés. Ces rachats d'actions s'inscrivent dans le cadre de la volonté de Vallourec de piloter la future dilution de ses actions.

* Sanofi (+0,01% à 92,8 euros). Le groupe pharmaceutique a annoncé la finalisation de l'acquisition du DR-0201, un anticorps bispécifique ciblé qui engage les cellules myéloïdes, à Dren Bio, Inc., société biopharmaceutique privée au stade clinique. Cette acquisition renforce l'ambition de Sanofi de devenir le leader mondial de l'immunologie et élargit son portefeuille de 'R&D' en immunologie, déjà parmi les plus avancés du secteur. Le DR-0201, désormais SAR448501, a démontré sa capacité à induire une déplétion profonde et robuste des lymphocytes B dans le cadre d'études non-cliniques et cliniques. Le DR-0201 est un anticorps bispécifique, potentiellement le premier de sa catégorie, conçu pour cibler et engager des cellules myéloïdes spécifiques afin d'induire une déplétion profonde des lymphocytes B par phagocytose ciblée.
Sanofi a fait l'acquisition du DR-0201 en acquérant Dren-0201, une filiale de Dren Bio, pour un paiement initial de 600 M$, suivi de futurs paiements potentiels totalisant 1,3 Md$, sous réserve de la réalisation d'un certain nombre d'objectifs de développement et de commercialisation. Après l'acquisition de Dren-0201, Dren Bio continuera de fonctionner de manière indépendante pour poursuivre ses projets de développement d'anticorps thérapeutiques déplétant sélectivement les cellules et agents pathogènes...

* Carrefour (+0,21% à 14,55 euros). Le groupe de distribution a annoncé avoir signé un 'Sustainable Linked Business Plan' (SLBP) et un partenariat avec Coca-Cola, visant à réduire ses émissions carbones et ses emballages. Cet accord extra-financier s'inscrit dans la complémentarité des contrats commerciaux existants, et soutient les efforts en matière de développement durable de Carrefour et des embouteilleurs de The Coca-Cola Company : Coca-Cola Europacific Partners (CCEP), Coca-Cola HBC, Coca-Cola FEMSA. Il s'applique dans un premier temps au périmètre de la France, de la Roumanie et du Brésil, et pourra être étendu à d'autres pays en Europe et en Amérique Latine dans un second temps. L'objectif pour Carrefour est d'engager ses fournisseurs dans sa stratégie de “transition alimentaire pour tous” reposant sur des trajectoires communes et mesurées par des indicateurs précis dans des domaines clés du développement durable. Pour la France, cet accord fixe notamment l'ambition commune de proposer une offre de consigne dans plus de 4.000 magasins, et le réemploi de plus 1,5 millions de bouteilles à horizon 2030.

* Thales (+1,87% à 2,66,9 euros), STMicroelectronics (+1,45% à 22,45 euros) sont bien orientés.

Valeurs en baisse

* Exail Technologies (-3,57% à 64,9 euros). Le spécialiste des technologies de pointe en robotique, navigation, aérospatial et photonique a annoncé son admission au marché 'OTCQX Best Market' en tant que 'Foreign Ordinary Share' (symbole boursier 'EXALF', avec effet immédiat. Le marché OTCQX est considéré comme le marché le plus exigeant du groupe OTC Markets, opérateur de marchés réglementés pour la négociation de 12.000 titres américains et internationaux. L'admission à OTCQX en tant que 'Foreign Ordinary Share' ne représente pas une double cotation et n'implique pas d'obligations supplémentaires en matière de 'reporting'.
Cette admission offre à Exail plusieurs avantages, notamment une visibilité accrue auprès des investisseurs américains et un accès à une base d'investisseurs plus large. Exail continuera d'être coté sur Euronext Paris sous le symbole 'EXA'.
Rappelons que Exail est la première entreprise européenne active dans le secteur de la défense à rejoindre le marché OTCQX. Cette démarche intervient à un moment stratégique pour Exail, alignant de solides performances opérationnelles avec l'intérêt croissant des investisseurs américains dans un contexte d'activité accrue dans le secteur de la défense.

* TF1 (-1,75% à 8,68 euros). Le groupe de médias a signé un accord d'envergure avec la FIBA concernant la diffusion en exclusivité en clair de matchs des équipes de France féminines et masculines de basket-ball, lors des prochains EuroBasket et des Coupes du Monde jusqu'en 2029. Cet accord débutera dès le 18 juin prochain avec le match Turquie-France dans le cadre de l'EuroBasket féminin 2025. Il concernera également l'EuroBasket masculin 2025, la Coupe du monde féminine FIBA 2026, l'EuroBasket féminin 2027, la Coupe du monde FIBA 2027 et les EuroBasket féminin et masculin 2029.

* Société Générale (-0,98% à 48,27 euros). Le marché s'allège dans le sillage du détachement du dividende 1,09 euro, approuvé par l'Assemblée générale des actionnaires. Le coupon sera mis en paiement à compter de demain, 28 mai.
L'établissement financier est également assez froidement perçus par certains brokers influents. Si Morgan Stanley reste à 'surpondérer' avec un objectif réhaussé à 62 euros, UBS a abaissé sa recommandation à 'neutre', en raison d'une valorisation élevée après le rallye de cette année... Bien que le rendement des capitaux propres corporels s'améliore et qu'il existe un potentiel de révision à la hausse des bénéfices, le titre est actuellement pleinement valorisé, selon UBS. Le banquier suisse ajuste son objectif de cours à 48 euros. AlphaValue Baader Europe est plus confiant et repasse d'Accumuler à 'Acheter' avec un objectif ajusté à 66,50 euros.

* LVMH (-0,32% à 481,9 euros). Le groupe de luxe reste sous pression aujourd'hui à Paris. L'actualité autour de LVMH est marquée par une note de HSBC qui a réduit son objectif sur le dossier de 575 à 525 euros, tout en confirmant son avis 'conserver'. La banque conseille à ses clients de modérer leur enthousiasme, une fois de plus, car les principaux marchés du luxe restent fébriles. Le broker constate un "rare désalignement des étoiles" pour le secteur du luxe, les marchés américain et chinois restant sous pression, sans véritable moteur de croissance compensatoire, aggravé par un euro fort. Le deuxième trimestre fait face à des "problèmes particuliers, avec un ralentissement des dépenses américaines en Europe (psychologie et changes) et un retournement des dépenses chinoises au Japon (l'arbitrage de prix de l'année dernière, avec un yen très faible, est terminé)".
Si certains investisseurs considèrent que les actions de luxe sont "suffisamment bon marché", la banque estime que le secteur ne repose pas uniquement sur la valorisation, mais plutôt sur la dynamique. Elle ajoute que LVMH souffre de problèmes macroéconomiques mais aussi de certaines difficultés internes. Le courtier anticipe un retour sur le devant de la scène mi-2026, "mais il est trop tôt pour parier sur ce point pour l'instant"."

* Hermès International (-0,21% à 2.384 euros). Cette note de HSBC pèse également sur le sellier qui a annoncé poursuivre ses investissements dans l'emploi et la production en France, en posant la première pierre de la nouvelle manufacture Beyrand dédiée aux arts de la table à Couzeix en Haute-Vienne.
Deuxième site dédié aux collections des arts de la table du groupe Hermès International, la manufacture Beyrand ouvrira ses portes en 2027, et accueillera à terme 300 collaborateurs, dont 230 artisans.
La prudence est également de mise sur Kering (-0,08% à 175,10 euros)

Au SRD, Poxel (-7,17% à 0,473 euro), Worldline (-6,03% à 5,08 euros) et Eutelsat (-4,01% à 3,35 euros) sont lanternes rouges.

* Precia (-2,03% à 28,9 euros). Le marché sanctionne la publication du 1er trimestre 2025. Le chiffre d'affaires s'est établi à 38,3 ME, en retrait de -4%. A périmètre et taux de change constants, la croissance organique est de -3,2%, l'effet de change étant de +0,2% et l'effet périmètre impactant de -1% la croissance. Le Groupe enregistre en France un recul de -4,8% de son activité (-1,7% à périmètre constant), qui s'explique, malgré une bonne prise de commandes, par des difficultés pour livrer les clients ce qui engendre des retards. Le reste de l'Europe affiche un chiffre d'affaires en baisse de -2,4% mais de -7,9% à périmètre et taux de change constant, du fait de l'acquisition de Phoenix. Enfin, le reste du monde affiche une performance en baisse de -3% en organique, avec un impact important de la mise en sommeil de l'activité aux US qui explique principalement cette baisse.
Ce début d'année est donc contrasté avec une bonne prise de commandes sur la France et un attentisme en Europe du Nord. Les activités en Lituanie, et des autres régions devraient être conformes aux objectifs. A l'échelle du Groupe, hors cession de l'activité pesage commercial, le chiffre d'affaires 2025 devrait être en croissance modérée.

* Groupe EPC (-2,23% à 197,5 euros). EPC Demosten, filiale de EPC Groupe, spécialisée dans les opérations de déconstruction et de démantèlement, renforce son positionnement stratégique avec la signature de nouveaux contrats majeurs à haute valeur ajoutée d'un montant supérieur à 10 ME, illustrant le retour progressif du Groupe vers une croissance durable des activités de Mine urbaine. Ces succès soutiennent l'objectif de croissance du chiffre d'affaires de ces activités, dans un marché en pleine mutation porté par la transition énergétique. Ces contrats seront intégralement facturés sur l'année 2025.