Plus fort repli de la demande depuis cinq mois dans le secteur des services français en juin (indices PMI HCOB)
Mais les indices sont revus à la hausse par rapport à leur première estimation...

Les dernières données PMI HCOB mettent en évidence une nouvelle contraction du secteur des services français en fin de deuxième trimestre, la plus forte diminution des nouvelles affaires depuis janvier enregistrée sur la même période ayant pesé sur les niveaux d'activité. Selon les entreprises interrogées, cette détérioration de la conjoncture a reflété le climat d'incertitude lié aux élections législatives anticipées. Parallèlement, la confiance des prestataires de services français s'est amenuisée et la croissance de l'emploi a ralenti au cours du mois. Les données sur les prix ont en outre indiqué une hausse seulement marginale des prix facturés en juin, la plus faible depuis plus de trois ans et comparable à celles observées en moyenne avant la pandémie.
À 49,6 en juin, l'indice PMI HCOB de l'activité commerciale - qui compare le volume d'activité du mois en cours à celui du mois précédent - ressort néanmoins supérieur à son estimation flash de 48,8 et à son niveau de mai (49,3).
L'indice HCOB PMI composite de l'activité globale - une moyenne pondérée de l'indice PMI HCOB relatif au secteur manufacturier français et de l'indice HCOB de l'activité commerciale du secteur des services - s'établit de son côté à 48,8 en juin, en très léger recul par rapport au mois de mai (48,9), et supérieur à son estimation flash de 48,2.
Norman Liebke, économiste, Hamburg Commercial Bank, commente ainsi les derniers résultats de l'enquête : "l'incertitude liée aux élections législatives anticipées a pesé sur l'activité du secteur des services français en juin. Si l'indice PMI HCOB s'est légèrement redressé par rapport à mai, il s'est toutefois maintenu en dessous de la barre des 50, signalant ainsi une nouvelle contraction de l'activité. Certaines entreprises interrogées ont attribué la détérioration de la conjoncture du secteur au manque de visibilité créé par l'annonce des élections, ce que semble par ailleurs confirmer le recul soudain des nouvelles affaires au cours du mois. La demande s'étant repliée, ce sont les affaires en attente qui ont permis de soutenir, en partie, les niveaux d'activité, tendance permettant de comprendre pourquoi l'activité s'est repliée à un rythme moins soutenu que les nouvelles affaires".
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