Vinci : et maintenant ?

Vinci campe sur les 118 euros à l'ouverture du marché parisien ce vendredi, alors que Barclays reste à 'surpondérer' sur le dossier avec une cible ajustée de 150 à 152 euros. La publication record et supérieure aux attentes du marché avait globalement impressionné les brokers dans la foulée des annonces... Citant une progression de 13% du carnet de commandes en 2024, Vinci a en effet fait état d'un niveau record de cash-flow libre, à 6,8 milliards d'euros, tandis que l'Ebtida annuel s'établit à 12,69 MdsE, en hausse de 6,1%, pour un chiffre d'affaires de 71,6 MdsE, en hausse de 4%, dont 3,1% de croissance organique... Vinci a ainsi annoncé aborder l'année 2025 avec confiance et sérénité et vise une nouvelle hausse de son chiffre d'affaires et de ses résultats, avant l'impact de l'alourdissement de la fiscalité des sociétés en France. "Dans un environnement économique et géopolitique plus incertain, le groupe dispose ainsi d'une bonne visibilité sur l'évolution de son activité et aborde l'année 2025 avec confiance et sérénité", a déclaré Xavier Huillard, directeur général de Vinci.

Parmi les autres avis de brokers, Goldman Sachs reste à l'achat avec une cible de 132 euros. JP Morgan est aussi resté à 'surpondérer' avec un objectif de 143 euros, tandis que RBC Capital est à 'surperformance' en visant 135 euros, alors que l'Ebitda pour l'ensemble de l'année est ressorti environ 1% supérieur au consensus et le bénéfice de 2%. Le broker estime que ce dépassement est "principalement dû aux concessions"... Il prévoit une nouvelle solide progression du résultat net, avec un résultat encore plus "substantiellement" supérieur aux attentes en matière de flux de trésorerie disponible. "Nous voyons des perspectives attrayantes pour le trafic des concessions en 2025 et pensons que la transition énergétique améliore la qualité de l'activité de contracting de Vinci". Morgan Stanley ('surpondérer') a déclaré de son côté que le flux de trésorerie est "une fois de plus" le principal point fort du rapport, nettement supérieur à ses estimations, stimulé par un autre afflux "très important" de fonds de roulement net et une baisse des dépenses d'investissement...