Mode pause activé en Europe

Les grands indices européens n’ont pas beaucoup bougé et sont restés particulièrement calmes dans l’attente d’une potentielle avancée dans les négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis, lors de ce second round qui se déroule à Londres. Le CAC 40 avance ce soir de 0,17%, à 7804,33 points, même tendance pour l’EuroStoxx 50 qui grappille 0,02 %, à 5422,58 points. Parmi les indices qui ont connu un petit peu plus de mouvement, le DAX recule de 0,58 %, à 24 034,09 points.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones gagne 0,08% vers 17h30.
Sans grande surprise, les investisseurs n'ont pris aucun risque, préférant se positionner lorsqu'ils en sauront un petit peu plus sur l'évolution des discussions sino-américaines sur leurs différends commerciaux.
Pour l'instant, selon le Wall Street Journal, les pourparlers sont globalement positifs, car Donald Trump aurait autorisé son équipe à négocier la levée de récentes restrictions sur la vente d'une grande variété de technologie et d'autres produits à la Chine.
Cette stratégie vise très probablement à inciter Pékin à assouplir sa position sur les terres rares, alors qu'une probable pénurie de cet ensemble de 15 à 17 éléments métalliques nécessaires au secteur automobile, principalement pour les véhicules électriques, se profile.
Au niveau de la macro-économie, dans la zone euro, l'indice Sentix mesurant la confiance des investisseurs s'est redressé plus que prévu en juin. Attendu en amélioration de -8,1 à -5,3 points, il s'est finalement installé à 0,2 point ce mois-ci. Il repasse ainsi en territoire positif pour la première fois depuis juin 2024.
En ce qui concerne les valeurs, celles du secteur automobile ont été particulièrement recherchées comme Forvia, Stellantis ou Renault avec la perspective d'absence de pénuries des terres rares si les négociations sino-américaines progressent.
Du côté des banques, le secteur européen dans son ensemble a été mal orienté. Outre les importantes exigences en fonds propres pour UBS, la séance a été marquée pour cette industrie par l'opposition affichée par le chancelier allemand Friedrich Merz au rachat de Commerzbank par Unicredit. La consolidation transfrontalière en Europe devra encore attendre.
source : AOF
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