Wall Street : Oracle plombe le Nasdaq, mais le Dow Jones grimpe
Au lendemain de l'assouplissement monétaire de la Fed
Wall Street souffre ce jeudi, en ordre dispersé au lendemain d'une décision sans surprise de la Fed. La place américaine est minée surtout par les résultats et perspectives d'Oracle. Le S&P 500 abandonne 0,38% à 6.861 pts et le Nasdaq trébuche de 1,08% à 23.399 pts. Le Dow Jones progresse en revanche de 0,91% à 48.496 pts.
La cote américaine avait terminé la journée proche des sommets hier, soutenue par la baisse des taux de la Fed. Le Dow Jones avait pris plus de 1% sur les 48.000 pts, tandis que le Nasdaq s'adjugeait plus calmement 0,33%. Les choses se compliquent aujourd'hui alors qu'Oracle a publié des revenus trimestriels inférieurs aux attentes et révisé à la hausse ses estimations de 'capex' pour l'exercice 2026. Le titre est attendu en très forte baisse, alors que les opérateurs demeurent nerveux sur fond de débat sur une éventuelle bulle financière dans l'intelligence artificielle.
Hier, l'événement de la soirée concernait la Fed, qui a comme prévu abaissé ses taux d'un quart de point à l'issue d'un vote de son comité monétaire de nouveau marqué par des divisions notables. Le taux des 'fed funds' est ainsi ramené entre 3,50 et 3,75%. Selon l'outil CME FedWatch, la probabilité d'un statu quo monétaire lors de la prochaine réunion, le 28 janvier 2026, se situe à près de 76%. Ainsi, les marchés misent sur une pause lors de la prochaine réunion et peut-être même de la suivante, programmée en mars.
La Fed a en effet laissé entendre qu'elle ralentirait probablement le rythme d'assouplissement dans les mois à venir dans l'attente de signaux plus clairs sur le marché de l'emploi, tandis que l'inflation "reste quelque peu élevée". La banque centrale US a ramené l'objectif de taux des "fed funds" dans une fourchette de 3,50% à 3,75%, soit une nouvelle baisse de 25 points de base. Parmi les voies dissidentes, Austan Goolsbee, le président de la Fed de Chicago et Jeffrey Schmid, celui de l'antenne de Kansas City, ont voté en faveur d'un statu quo. L'économiste Stephen Miran, choisi par Trump, a opté à nouveau pour une réduction d'un demi-point de pourcentage.
Durant la conférence de presse qui a suivi les annonces de la Fed, son président Jerome Powell a jugé que l'institution monétaire était "bien positionnée" pour répondre aux défis économiques à venir, refusant toutefois de donner des indications quant à une nouvelle baisse des taux dans un avenir proche. "Je tiens à souligner qu'après avoir abaissé notre taux directeur de 75 points de base depuis septembre et de 175 points de base depuis septembre dernier, le taux des fonds fédéraux se situe désormais dans une large fourchette de prévisions correspondant au taux neutre et que nous sommes bien placés pour patienter et observer la manière dont l'économie évolue"... "La politique monétaire n'est pas prédéterminée et nous prendrons nos décisions réunion après réunion", a ajouté Powell.
Les nouvelles projections du 'dot plot' de la Fed montrent une position médiane avec une seule baisse de taux d'un quart de point en 2026, comme dans les perspectives présentées en septembre. La Fed table sur un ralentissement de l'inflation à environ 2,4% à la fin de l'année prochaine, malgré une accélération attendue de la croissance économique au-dessus de 2,3%. Le taux de chômage est anticipé à 4,4%.
Powell a souligné que la prochaine décision de la Fed... ne serait probablement pas un relèvement des taux, au regard des nouvelles projections des responsables de la banque centrale. "Je ne pense pas qu'une hausse des taux soit le scénario de base de qui que ce soit", a-t-il dit. Le patron de la banque centrale américaine s'est montré en effet nettement moins préoccupé par l'inflation.
La Fed a par ailleurs annoncé hier qu'elle allait prochainement entamer des achats d'obligations d'État à court terme afin de gérer la liquidité du marché et de garantir ainsi à la banque centrale un contrôle ferme de son système de taux directeurs. Ces achats "à visée technique" débuteront vendredi. Dès le début, le volume d'achats s'élèvera à environ 40 milliards de dollars de bons du Trésor par mois. La Fed a indiqué que ses achats resteraient élevés pendant quelques mois afin de compenser les fortes hausses attendues des engagements hors réserves en avril. Par la suite, le rythme des achats devrait diminuer sensiblement. Powell a déclaré que ces achats visaient uniquement à maintenir un niveau de réserves suffisant sur le long terme, permettant ainsi un contrôle efficace du taux directeur. Des mesures qui seraient selon lui "sans incidence" sur la politique monétaire.
Le déficit du commerce international des biens et services aux États-Unis pour le mois de septembre 2025 s'est affiché à 52,8 milliards de dollars, contre un consensus de place de 66,6 milliards de dollars mesuré par FactSet et un niveau de 59,3 milliards un mois auparavant, en données révisées.
Les inscriptions au chômage ont fortement progressé la semaine passée aux États-Unis. Le Département américain au Travail vient d'annoncer, pour la semaine close au 6 décembre, des inscriptions au chômage au nombre de 236.000, en vive hausse de 44.000 par rapport au niveau de la semaine antérieure et au plus bas depuis trois ans. Le consensus était positionné à 220.000.
Enfin, la semaine se terminera par une belle brochette de responsables de la Fed vendredi, Austan Goolsbee, Beth Hammack et Anna Paulson prenant la parole.
Dans l'actualité des entreprises à Wall Street, Oracle, Adobe ou Synopsys publiaient leurs comptes hier soir. Broadcom, la "mégacap" technologique américaine de la semaine, dévoile ses résultats après la clôture ce jeudi, tout comme le géant de la distribution Costco. Ciena, Lululemon et RH, publient aussi ce jour.
Sur le front commercial, notons que le Mexique a validé un relèvement des droits de douane appliqués aux produits chinois et d'autres pays asiatiques. Les augmentations sont prévues pour le début de l'année prochaine, allant jusqu'à 50% sur des catégories de produits comprenant automobiles, vêtements, plastique (...), et en provenance de pays d'Asie n'affichant pas d'accords commerciaux avec Mexico - dont la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, la Thaïlande ou l'Indonésie. La majeure partie des produits devraient être ciblés par des tarifs douaniers de 35%.
Sur le Nymex, le baril de brut WTI abandonne actuellement 1,8% à 57,4$. L'once d'or fin prend 0,6% à 4.253$. L'indice dollar perd 0,6%. Le bitcoin régresse sous les 90.000$.
Les valeurs
Oracle décroche de 13% à Wall Street. Le géant américain des progiciels et du cloud a affiché pour son 2e trimestre fiscal 2026 des revenus de 16,06 milliards de dollars en croissance de 14% en glissement annuel, ou 13% à devises constantes, alors que le consensus de place se situait à 16,2 milliards de dollars. Le segment OCI (Oracle Cloud Infrastructure) a réalisé une très forte croissance de 68%, ses revenus atteignant 4,1 milliards, proches des attentes de marché. Le bénéfice ajusté par action a progressé de 54% à 2,26$, tandis que le bénéfice net non-GAAP a grimpé de 57% à 6,6 milliards de dollars, largement au-dessus des anticipations.
Le total des obligations de performance restantes a bondi de 438% sur un an pour atteindre 523 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires du cloud a bondi de 34% en dollars et de 33% à taux de change constant, pour atteindre 8 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires des logiciels a reculé de 3% en dollars et de 5% à taux de change constant, pour s'établir à 5,9 milliards de dollars.
"Les obligations de performance restantes (RPO) ont augmenté de 68 milliards de dollars au deuxième trimestre, soit une hausse de 15% par rapport au trimestre précédent, pour atteindre 523 milliards de dollars. Cette augmentation est notamment due aux nouveaux engagements de Meta, Nvidia et d'autres acteurs", selon Doug Kehring, directeur financier principal. "Le bénéfice par action selon les normes GAAP a progressé de 91% au deuxième trimestre à 2,10$, tandis que le bpa ajusté a augmenté de 54% à 2,26$. Nos bpa GAAP et hors normes GAAP ont tous deux bénéficié d'un gain avant impôt de 2,7 milliards de dollars provenant de la vente de la participation d'Oracle dans notre filiale Ampere"... Rappelons que l'énorme RPO d'Oracle provient essentiellement du client majeur OpenAI, avec un accord d'environ 300 milliards de dollars. Le management a aussi tenté hier soir de rassurer concernant le financement des projets du groupe, alors qu'Oracle est attaqué au sujet de sa dette.
"Oracle a vendu Ampere car nous estimons qu'il n'est plus stratégique pour nous de continuer à concevoir, fabriquer et utiliser nos propres puces dans nos centres de données cloud", a déclaré Larry Ellison, fondateur, président et directeur technique d'Oracle. "Nous nous engageons désormais à respecter une politique de neutralité vis-à-vis des puces et à collaborer étroitement avec tous nos fournisseurs de processeurs et de cartes graphiques. Bien entendu, nous continuerons d'acheter les derniers GPU de Nvidia, mais nous devons être prêts à déployer les puces que nos clients souhaitent acquérir. L'intelligence artificielle va connaître de nombreuses évolutions dans les prochaines années et nous devons rester agiles pour nous y adapter".
Oracle laisse inchangée sa guidance de revenus 2026 de 67 milliards de dollars, mais compte tenu du niveau de RPO additionnel ce trimestre, le groupe envisage désormais pour cet exercice 2026 un "capex" plus élevé de 15 milliards de dollars en comparaison des précédentes estimations. En ce qui concerne le 3e trimestre, les revenus cloud sont attendus en croissance de 37 à 41% en devises constantes, ou de 40 à 44% en dollars. Les revenus trimestriels totaux sont anticipés en hausse de 16 à 18% en devises constantes, ou de 19 à 21% en dollars.
Adobe (+1,4%), le groupe américain spécialisé dans le développement de logiciels destinés à la création, à la publication et à la diffusion visuelle de contenus, a publié des revenus record de 23,8 milliards de dollars sur l'exercice 2025 (+11%), tirés par la forte demande en produits liés à l'IA. Le groupe a battu le consensus au 4e trimestre, affichant des revenus de 6,2 milliards de dollars (+10%) et un bénéfice ajusté par action de 5,50$. Le bénéfice opérationnel ajusté a été de 2,82 milliards de dollars sur le trimestre clos. Le bénéfice net GAAP trimestriel a représenté 1,86 milliard de dollars, tandis que le bénéfice net ajusté a atteint 2,29 milliards. Le cash flow des opérations pour le trimestre clos a atteint un record de 3,16 milliards. Le niveau de RPO (obligations restantes de performances) a été de 22,52 milliards de dollars en fin de période.
En termes de perspectives, Adobe envisage pour l'exercice 2026 juste entamé des revenus allant de 25,9 à 26,1 milliards de dollars, une croissance du revenu annuel récurrent de 10,2%, ainsi qu'un bénéfice ajusté par action logé entre 23,30 et 23,50$. "Les résultats record d'Adobe pour l'exercice 2025 témoignent de notre rôle croissant dans l'écosystème mondial de l'IA et de l'adoption rapide de nos outils basés sur l'IA", a déclaré Shantanu Narayen, PDG. "En développant nos plateformes génératives et agentiques innovantes et en élargissant notre clientèle, nous sommes ravis d'atteindre une croissance à deux chiffres de notre chiffre d'affaires annuel récurrent (ARR) pour l'exercice 2026".
Synopsys (-1%), spécialiste californien du développement et de la commercialisation de progiciels de conception destinés principalement aux fabricants de semi-conducteurs, d'ordinateurs et d'équipements électroniques, a réalisé des revenus au-dessus des attentes à 2,26 milliards de dollars au 4e trimestre, pour un bénéfice ajusté par action de 2,90$ également meilleur que prévu. Les revenus de l'exercice clos ont atteint un record de 7,05 milliards de dollars. Pour son premier trimestre fiscal juste entamé, le groupe prévoit des revenus allant de 2,365 à 2,415 milliards de dollars, pour un bpa ajusté allant de 3,52 à 3,58$. Les revenus 2026 sont anticipés à 9,61 milliards en milieu de fourchette, comprenant 2,9 milliards de revenus d'Ansys. Le bpa ajusté annuel est anticipé entre 14,32 et 14,40$.
Coca-Cola (-1%) a annoncé la nomination d'Henrique Braun, actuel vice-président exécutif et directeur de l'exploitation, au poste de directeur général. Il prendra ses fonctions le 31 mars 2026, remplaçant James Quincey, qui deviendra président exécutif du board après avoir occupé le poste de DG pendant neuf ans. Henrique Braun s'attachera à saisir les opportunités de consolider les solides fondations du groupe. Ses priorités incluent la recherche des meilleures opportunités de croissance à l'échelle mondiale, le renforcement de la compréhension des besoins des consommateurs et l'exploitation des technologies comme levier de performance et de croissance. Depuis le 1er janvier 2025, Braun occupe le poste de vice-président exécutif et directeur des opérations. De 2023 à 2024, il a été vice-président senior et président du développement international, supervisant sept des neuf unités opérationnelles de l'entreprise.
Warner Bros. Discovery (stable) demeure sous surveillance, alors que Donald Trump a indiqué que tout deal concernant le groupe devait comprendre CNN ou bien inclure une cession de la chaîne d'information - qui n'est pas connue pour apprécier le président américain - à une nouvelle compagnie. Rappelons que Paramount Skydance alancé une offre hostile de plus de 108 milliards de dollars (74 milliards de dollars de valeur 'equity') pour Warner Bros. Paramount, qui avait soumis déjà plusieurs offres depuis septembre, propose de racheter la totalité de Warner Bros. Discovery pour 30$ par action, contre près de 28$ par action pour l'offre de Netflix - qui doit être finalisée après scission de la division Global Networks de WBD.
Selon Bloomberg, trois fonds du Moyen-Orient ont accepté de débourser 24 milliards de dollars pour financer l'offre de rachat de WBD par Paramount. L'exposition de la région à cette opération est probablement plus importante si l'on tient compte de ses liens étroits avec les sociétés de capital-investissement à l'origine de l'offre, ajoute l'agence. Le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite (PIF) et l'Autorité d'investissement du Qatar (QIA) se sont joints à la société L'imad Holding Co., basée à Abou Dhabi et relativement peu connue, pour financer cette offre hostile en début de semaine. Ces fonds sont gérés par de riches États du Golfe qui fournissent depuis longtemps d'importants capitaux aux sociétés de rachat internationales, note Bloomberg. À titre d'exemple, Apollo Global Management figure parmi les entreprises fournissant jusqu'à 54 milliards de dollars de financement pour l'offre de Paramount. Mubadala Investment Co., société d'investissement d'Abu Dhabi, entretient une relation de longue date avec Apollo, et la branche capital-risque du PIF a investi dans des fonds gérés par la firme américaine...
Walt Disney (+1,4%) et la startup d'IA à l'origine de ChatGPT, OpenAI, concluent un accord historique pour intégrer des personnages emblématiques des différentes marques Disney à Sora ! Cet accord représente une étape importante vers l'établissement de normes significatives pour une IA responsable dans le divertissement, selon les partenaires. Dans le cadre de cet accord de licence de trois ans, Sora pourra générer de courtes vidéos sociales, à la demande des utilisateurs, que les fans pourront visionner et partager. Ces vidéos mettront en scène plus de 200 personnages Disney, Marvel, Pixar et Star Wars.
L'accord permettra de diffuser une sélection de ces courtes vidéos de Sora, inspirées par les fans, sur Disney+. Disney et OpenAI "réaffirment leur engagement commun en faveur d'une utilisation responsable de l'IA, garantissant la sécurité des utilisateurs et les droits des créateurs". Parallèlement à cet accord de licence, Disney deviendra un client majeur d'OpenAI, utilisant ses API pour développer de nouveaux produits, outils et expériences, notamment pour Disney+, et déployant ChatGPT pour ses employés. Dans le cadre de cet accord, Disney investira 1 milliard de dollars en capital dans OpenAI et recevra des bons de souscription lui permettant d'acquérir des actions supplémentaires.
Sora pourra générer de courtes vidéos sociales interactives, accessibles aux fans, à partir d'un catalogue de plus de 200 personnages animés, masqués et créatures issus des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, incluant costumes, accessoires, véhicules et environnements emblématiques. De plus, ChatGPT Images pourra transformer quelques mots saisis par l'utilisateur en images entièrement générées en quelques secondes, grâce à ce même catalogue. L'accord n'inclut aucun droit à l'image ni à la voix des artistes... Parmi les personnages que les fans pourront utiliser dans leurs créations figurent Mickey Mouse, Minnie Mouse, Lilo, Stitch, Ariel, Belle, la Bête, Cendrillon, Baymax, Simba, Mufasa, ainsi que des personnages issus des univers d'Encanto, La Reine des Neiges, Vice-Versa, Vaiana, Monstres et Cie, Toy Story, Là-haut, Zootopie et bien d'autres ; sans oublier les versions animées ou illustrées emblématiques des personnages Marvel et Lucasfilm tels que Black Panther, Captain America, Deadpool, Groot, Iron Man, Loki, Thor, Thanos, Dark Vador, Han Solo, Luke Skywalker, Leia, le Mandalorien, les Stormtroopers, Yoda et bien d'autres encore.
Amazon (-0,5%) développerait un service de retrait express permettant aux clients de récupérer leurs commandes en magasin en moins d'une heure, a rapporté 'Business Insider', citant un document interne et une source proche du dossier. Cette fonctionnalité permettrait aux acheteurs de passer une commande unique regroupant des articles de la boutique en ligne Amazon et de ses points de vente physiques. Le géant du e-commerce prévoit de tester ce programme dans au moins une métropole d'ici début 2026, bien que ce calendrier puisse avoir évolué.
Ciena (+4,8%), l'équipementier américain de réseaux, a publié un chiffre d'affaires du quatrième trimestre de l'exercice 2025 de 1,35 milliard de dollars, en hausse de 20%. Le bénéfice ajusté par action sur la période a grimpé à 91 cents, contre 54 cents un an auparavant. Le consensus était logé à 77 cents de bpa ajusté pour 1,29 milliard de dollars de revenus. Le chiffre d'affaires de l'exercice 2025 a atteint 4,77 milliards de dollars, soit une progression de 19%, pour un bénéfice ajusté par action de 2,64$ à comparer à un niveau de 1,82$ en 2024. Le groupe envisage sur un chiffre d'affaires compris entre 1,35 et 1,43 milliard de dollars pour le premier trimestre de l'exercice 2026 et entre 5,7 et 6,1 milliards de dollars pour l'exercice 2026, contre 5,53 milliards de consensus.
Manchester United (+2,8%) a essuyé une perte nette ajustée de 2,6 millions de livres sterling au premier trimestre, soit 1,48 pence par titre contre une perte par action de 0,21 pence l'année précédente. L'EBITDA ajusté ressort à 26,9 M£ pour un chiffre d'affaires de 140,3 M£. Le groupe confirme tabler sur l'ensemble de son année 2026 sur un EBITDA ajusté entre 180 et 200 M£ pour des revenus situés entre 640 et 660 M£."Les décisions difficiles que nous avons prises au cours de l'année écoulée ont permis de réduire durablement nos coûts et de mettre en place une organisation plus efficace et rationalisée, capable de mener le club vers une amélioration de ses performances sportives et commerciales sur le long terme", indique le management.
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