LDC : consolide après les résultats
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LDC consolide de 2,3% à 87 euros malgré des comptes intermédiaires en assez nette progression et la confirmation de ses objectifs annuels. Le volailler a dégagé un EBITDA en hausse de plus de 19% à 306,8 ME, dont 52,5 ME apportés par le Pôle International. Le résultat net part du Groupe a atteint 136,9 ME, en hausse de 10,2% à période comparable, pour des ventes de 3,450 MdsE, en augmentation de 15,6% en valeur et de +5,7% à périmètre identique. Le management a confirmé sa capacité à réaliser un chiffre d'affaires annuel de 7 MdsE, associé à un EBITDA de 560 ME, avec un an d'avance sur son plan stratégique.
Portzamparc évoque une excellente publication et un message rassurant du management sur la grippe aviaire, nettement plus contenue (à ce stade) qu'il y a 5 ans, notamment grâce à la vaccination. Le management attend un bon T4 et réitère ses objectifs annuels. Le broker attendait déjà des performances supérieures à la guidance et rehausse à nouveau sa prévision d'EBITDA à 592 ME et sa cible de 103 à 108 euros. Fort d'une trésorerie disponible d'environ 800 ME, LDC pourrait poursuivre ses acquisitions, avec comme cible prioritaire l'Allemagne et le Royaume -Uni.
Oddo BHF réitère son avis 'surperformer' et ajuste sa cible de 103 à 102 euros après une publication en deçà de ses attentes en raison d'une moindre rentabilité du pôle Amont. L'analyste réduit sa prévision annuelle de ROC, jugé optimiste, de 4% à 254,5 ME après avoir abaissé ses prévisions de rentabilité de l'Amont et du Traiteur (en attendant les hausses de prix). La séquence de BPA est abaissée de 2,5/4%. L'évolution des rentabilités au S1 des pôles Volaille France et International, sont très satisfaisantes dans un contexte de consommation de volaille en croissance. Le courtier note que LDC a averti sur un risque sur sa production locale au T1 2026/27 lié à l'émergence de la grippe aviaire. Il estime néanmoins que le groupe a la capacité et l'agilité (plan entraide entre sites) pour surmonter, comme démontré lors la dernière épizootie de 2022/23. Alors même que celle-ci devrait être de moindre ampleur grâce aux mesures renforcées de biosécurité et de vaccination des canards (3ème dose prévue d'ici fin 2025). La valorisation suggère une décote de 7% en P/E et une prime 8% en EV/EBITDA vs niveaux historiques.
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