Richemont sonne le réveille du luxe ?
Le groupe Richemont, officiellement connu sous le nom de Compagnie Financière Richemont SA, est l’un des leaders mondiaux du luxe.

Le groupe Richemont, officiellement connu sous le nom de Compagnie Financière Richemont SA, est l’un des leaders mondiaux du luxe. Fondé en 1988 en Suisse, il s’est distingué par un portefeuille unique de marques prestigieuses spécialisées dans les montres, les bijoux et les accessoires haut de gamme. Son fondateur, Johann Rupert, entrepreneur sud-africain, mise dès ses débuts sur des acquisitions stratégiques, notamment dans l’horlogerie et la joaillerie, pour asseoir sa position sur le marché du luxe mondial.
Le succès de Richemont repose sur ses marques emblématiques, toutes des références dans leurs branches respectives. Dans le domaine des montres, on trouve Jaeger-LeCoultre, IWC Schaffhausen, Cartier et Vacheron Constantin. Dans la joaillerie, Cartier et Van Cleef & Arpels. Et pour les accessoires, des marques comme Chloé, Dunhill et Alaïa. Le Groupe qui s’adapte aussi aux tendances numériques investit dans des plateformes de e-Commerce de Luxe comme Yoox Net-à-Porter (YNAP), via une participation de 33% dans le groupe de luxe numérique Mytheresa.
Richemont vise une croissance géographique équilibrée, avec une forte présence en Europe, en Asie (notamment en Chine) et en Amérique. Or le groupe a publié jeudi 16 janvier le meilleur chiffre d’affaires trimestriel de son histoire à 6,15 Md€. Si la demande s’accroit dans toutes les zones géographiques dont le Moyen-Orient, seule la région Asie-Pacifique continue à faire exception. Ainsi, cette annonce a permis à l’action cotée à Zurich, de bondir de plus de 16 % à 161,80 CHF, entraînant dans son sillage, les valeurs du luxe très pondérées au sein de l’indice parisien
Reste que la réaction de court terme du secteur devra être confirmée et que la hausse de l’ensemble des valeurs n’est pas assurée. En effet, à l’exception d’Hermès, qui a profité de l’annonce pour former un nouveau plus haut historique à 2513, les autres titres du luxe de la cote parisienne (LVMH, qui publie la semaine prochaine, l’Oréal et Kering) sont loin de leurs sommets et devront confirmer le récent regain d’intérêt.
Cependant, le signal graphique (Cf. Graphique Mensuel joint) est donc très positif pour Richemont qui s’inscrivait depuis son plus haut historique de mai 2023 à 161,10, dans un large triangle symétrique. L’annonce lui a permis de sortir par le haut de cette structure de consolidation et de déborder la résistance majeure à 148, laissant ouvert un large gap de plus de 12%.
La tendance, en pause depuis près de deux ans redevient donc haussière pour le titre, tant que 148 demeure support en clôture mensuelle. La cible de long terme donnée par ce signal se situe à 208, par duplication du triangle symétrique.
À moyen terme, on note aussi que le titre s’inscrit depuis 2022 à l’intérieur d’un canal haussier de long terme, signe d’harmonie des prix. La résistance majeure à 181,40 offrirait un premier objectif de moyen terme, correspondant à la borne haute de ce canal.
Le retour sous 133, apex (pointe) du triangle, donnerait un très mauvais signal pour le titre.
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