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Macron réinvestit tous azimuts la scène hexagonale et avance vers un référendum

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Emmanuel Macron interrogé sur le plateau de TF1 le 13 mai 2025
Emmanuel Macron interrogé sur le plateau de TF1 le 13 mai 2025 ( Ludovic MARIN / POOL/AFP )

Déjà omniprésent sur la situation internationale, Emmanuel Macron a longuement abordé, mardi soir sur TF1, de nombreux aspects de la politique française, évoquant des pistes de référendums en cas de blocage parlementaire et défendant âprement son bilan, notamment la réforme des retraites.

Pendant plus de trois heures, répondant au journaliste Gilles Bouleau et à plusieurs intervenants dans un débat qui a dépassé le temps imparti, le chef de l'Etat a semblé tourner une page.

Il a largement réinvesti le champ de la politique hexagonale, des prisons à la politique fiscale en passant par le financement du modèle social, alors même qu'il est privé de majorité à l'Assemblée nationale depuis la dissolution qui le cantonnait ces derniers mois à son rôle diplomatique.

Comme du temps où il décidait de tout, le président a même énoncé quelques demandes au gouvernement de François Bayrou, censé avoir la main.

Il a ainsi prôné la tenue d'une "conférence sociale" sur le "financement de notre modèle social" qui, a-t-il jugé, repose "beaucoup trop sur le travail" alors qu'il pourrait par exemple puiser dans la "consommation". Idem sur une "négociation sociale" sur "la qualité" et "l'évolution des formes de travail".

-Référendum: "ne rien s'interdire"-

Attendu sur le sujet, Emmanuel Macron a expliqué "ne rien s'interdire" en matière de référendum, "à chaque fois qu'on sera trop lent ou bloqué par la situation politique", comme un coup de pression aux partis pour qu'ils fassent des compromis. Sans pour autant annoncer de projet arrêté de consultation des Français à ce stade.

"Je souhaite qu'on puisse organiser une consultation multiple", "plusieurs référendums en même temps dans les mois qui viennent", a-t-il précisé, évoquant en exemple une possible question sur les écrans et l'accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.

Interrogé sur la fin de vie, après un témoignage de l'ancien journaliste Charles Biétry atteint de la maladie de Charcot, il a dit souhaiter que la proposition de loi en cours d'examen "soit votée" au Parlement. Mais sans exclure d'en appeler aux Français en cas d'"enlisement" parlementaire.

Il a également répondu "pourquoi pas" à l'idée d'un référendum sur les finances publiques prônée par François Bayrou, dont il attend cependant encore "le plan". Mais pas sur le budget lui-même, prérogative des députés et sénateurs, plutôt sur d'éventuelles "réformes" du Premier ministre "sur le plan économique et social".

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet participe à une manifestation le 4 février 2025 à Paris
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet participe à une manifestation le 4 février 2025 à Paris ( Xavier GALIANA / AFP/Archives )

Il a en revanche rejeté l'hypothèse d'un référendum sur l'immigration, malgré les demandes répétées de la droite et de l'extrême droite. Ainsi que sur les retraites, comme l'a réclamé la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet sur le plateau de l'émission.

Il lui a rappelé avoir été réélu en prônant une réforme des retraites. "En face de vous, vous aviez l'extrême droite, même moi j'ai voté pour vous", a ironisé la syndicaliste.

Pour le reste, Emmanuel Macron, qui vient de fêter ses huit ans à l'Elysée, a longuement défendu son bilan économique et social, et justifié l'état dégradé des finances publiques par les nombreuses crises traversées.

Pas question d'augmenter les impôts, même sur les plus aisés. Ni de nationaliser ArcelorMittal, touché par un plan social, mais dont il s'est engagé "les yeux dans les yeux" à "sauver" les sites de Dunkerque (Nord) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

Confronté au maire de Béziers Robert Ménard sur les questions d'insécurité et d'immigration, le président a prôné une loi étendant les pouvoirs des polices municipales.

Il s'est également dit favorable à la location, "si besoin était", de places de prison à l'étranger pour lutter contre la surpopulation carcérale.

"Rester libre" en Europe

Souvent attaqué par ses interlocuteurs sur sa droite ou sur sa gauche, comme par des Français anonymes, Emmanuel Macron a estimé que la France était un pays "un peu pessimiste". "Mais bon Dieu, on est le plus beau pays du monde", "si on voulait, on casserait tous les records", a-t-il lancé.

Le président Emmanuel Macron, le 13 février 2025 à l'Elysée, à Paris
Le président Emmanuel Macron, le 13 février 2025 à l'Elysée, à Paris ( Yoan VALAT / POOL/AFP/Archives )

"Non Emmanuel Macron, si la France va mal, ce n'est pas +parce qu'elle est pessimiste+! C'est à cause de votre bilan", lui a répondu Eric Ciotti, allié de l'extrême droite, sur le réseau X.

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé son "impuissance généralisée".

"Il n'a rien dit, rien proposé", a critiqué le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, quand le patron des socialistes Olivier Faure a déploré "trois heures pour dire aux Français que rien ne va changer".

Lors de la première partie de l'émission consacrée aux questions internationales, le chef de l'Etat avait énoncé "le défi des défis": "rester libre", "dans un monde de plus en plus dangereux".

De retour de Kiev, il a redit que les Européens entendaient "prendre des sanctions" dans les prochains jours si la Russie "confirme le non-respect" d'un cessez-le-feu en Ukraine.

Une telle trêve doit permettre des négociations "territoriales", a-t-il ajouté, assurant que "même les Ukrainiens" avaient "la lucidité de dire (...) qu'ils n'auront pas la capacité de reprendre l'intégralité de ce qui est pris depuis 2014" par Moscou.

Le chef de l'Etat a aussi explicité le possible élargissement du parapluie nucléaire français aux alliés européens, évoqué depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche qui fait planer le doute sur la garantie américaine.

La France est "prête à ouvrir" une discussion sur le déploiement d'avions français armés de "bombes" nucléaires dans d'autres pays européens, à l'instar de ce que font jusqu'ici les Américains, a-t-il annoncé.

Ce que fait le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, "c'est une honte", a par ailleurs répondu le président à propos de la situation à Gaza, jugeant cependant que "ce n'est pas à un président de la République de dire +ceci est un génocide+, mais aux historiens".

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