Clôture Wall Street : finalement pas si mal...
Wall Street termine en ordre dispersé...
Finalement, la place de New York termine assez bien orientée cette semaine, au lendemain d'une séance de correction du secteur de l'intelligence artificielle. Les investisseurs s'interrogent en effet sur un éventuel excès de valorisation du compartiment et le financement des dépenses de certains acteurs, dont OpenAI. Le 'shutdown' plombe également l'ambiance des marchés et le moral d'investisseurs, qui tentent d'aller de l'avant.
Les opérateurs ont également pris connaissance d'une série contrastée de résultats trimestriels, ainsi que du vote des actionnaires de Tesla en faveur du package géant de rémunération d'Elon Musk.
En clôture ce vendredi, le S&P 500 gagne +0,13%, revenant à 6.728 pts au terme d'une semaine tendue redonnant -1,8%. Le Dow Jones est également bien orienté et se reprend de +0,16% à 46.987 pts. Sur la semaine, les valeurs industrielles se tassent de -0,74%. En revanche, le Nasdaq flanche de -0,21% à 23.004 pts. En glissement hebdomadaire, l'indice à dominante technologique flanche de -3,48%.
La Cour suprême a examiné, cette semaine, l'appel interjeté par Trump contre la décision d'une juridiction inférieure, qui a jugé que plusieurs des droits de douane imposés dans le cadre de l'initiative du 'Jour de la Libération' outrepassaient les pouvoirs d'urgence du président en matière de réglementation des importations. Trump a estimé que la décision finale serait "l'une des plus importantes de l'histoire du pays".
L'affaire, officiellement intitulée Learning Resources, Inc. contre Trump, est considérée comme très indécise par les experts. Le doute est permis concernant la décision ultime de la Cour Suprême, les juges ayant émis, selon Reuters, des doutes sur la capacité de l'exécutif à recourir à cette loi. "A voir les questions posées par les juges, les droits de douane IEEPA semblent menacés", estime Damon Pike, un consultant de BDO USA, cité par l'agence. A l'exception de Samuel Alito et Clarence Thomas, les juges ont tous semblé douter que l'IEEPA donne à Trump le pouvoir d'imposer des droits de douane illimités sur n'importe quel produit importé, a estimé le spécialiste, selon lequel un rejet des tarifs douaniers n'ouvrirait cependant qu'un nouveau chapitre, car Trump invoquerait certainement d'autres lois...
La question ne devrait pas être tranchée avant plusieurs semaines, même si un certain scepticisme des juges plane cependant face aux arguments de l'administration Trump.
Du côté de la Fed, les marchés anticipent une nouvelle baisse de taux le 10 décembre à l'occasion de la dernière réunion monétaire de l'année (probabilité de 70,4% selon l'outil CME FedWatch), assouplissement qui ramènerait le taux des Fed Funds entre 3,50 et 3,75%... Le président de la Fed de New York, John Williams, a indiqué ce vendredi que l'institution pourrait bientôt devoir accroître son bilan par le biais d'achats d'obligations. "La prochaine étape de notre stratégie de bilan consistera à évaluer le moment où le niveau des réserves aura atteint un niveau suffisant", a déclaré Williams à l'occasion d'un discours préparé pour la conférence de la Banque centrale européenne sur les marchés monétaires 2025 à Francfort.
Williams a toutefois souligné qu'il est difficile de déterminer avec précision le moment où la Fed aura atteint le niveau de réserves justifiant un nouvel apport de liquidités dans le système. "Je surveille de près divers indicateurs liés au marché des fonds fédéraux, au marché des pensions et aux paiements afin d'évaluer l'état de la demande de réserves", a précisé Williams, selon lequel l'achat d'obligations pour maintenir un niveau de liquidité adéquat ne constitue pas une mesure de relance.
Autrement dit, cela ressemblerait au fameux QE (assouplissement quantitatif) sans en être un, et cela ne représenterait "en aucun cas un changement d'orientation de la politique monétaire".
Le vice-président de la Fed, Philip Jefferson, explique, ce vendredi, qu'il a soutenu une baisse des taux lors de la dernière réunion de politique monétaire compte tenu des inquiétudes accrues concernant le marché du travail, mais qu'il souhaiterait procéder désormais avec plus de prudence. "L'orientation actuelle de la politique monétaire reste quelque peu restrictive, mais nous l'avons rapprochée de son niveau neutre, qui ne freine ni ne stimule l'économie", a jugé Jefferson lors d'un discours à Francfort. "Dans ces conditions, il est logique d'avancer lentement vers le taux neutre", a insisté le responsable.
Sur le front économique hier, les annonces de licenciements ont littéralement explosé aux Etats-Unis en octobre, l'intelligence artificielle semblant bouleverser le marché du travail. Le cabinet Challenger, Gray & Christmas indique que le marché de l'emploi poursuit sa normalisation post-covid, mais évoque aussi l'adoption de l'IA, de plus faibles dépenses des consommateurs et des entreprises, ainsi que des coûts accrus. Autant de facteurs qui mettraient la pression sur les employeurs. L'étude Challenger montre que plus de 153.000 suppressions de postes ont été annoncées le mois dernier, soit une hausse de 175% par rapport à octobre de l'année précédente et la plus forte augmentation enregistrée pour un mois d'octobre depuis 2003.
Le nombre d'annonces de licenciements a dépassé le million au cours des dix premiers mois de l'année, une augmentation de 65% par rapport à la même période l'an dernier. "Il s'agit du niveau le plus élevé pour un mois d'octobre depuis plus de 20 ans, et du niveau le plus élevé pour un seul mois du 4e trimestre depuis 2008. Comme en 2003, une technologie de rupture est en train de transformer le paysage", indique le rapport.
Le rapport gouvernemental américain sur la situation de l'emploi en octobre était en principe prévu ce vendredi mais a été reporté avec la paralysie administrative actuelle. L'indice préliminaire du sentiment des consommateurs américain de l'Université du Michigan pour le mois de novembre 2025 s'est établi à 50,3, très loin du compte puisque le consensus FactSet se situait à 54,2. L'indicateur final d'octobre était de 53,6. L'indice des anticipations d'inflation pour l'année à venir a atteint pour sa part 4,7% (4,6% en octobre).
A propos du shutdown, qui affiche désormais une durée historique, le président du Conseil économique de la Maison Blanche Kevin Hassett a estimé que la fermeture des services publics pourrait nuire à long terme à l'efficacité du gouvernement. Sur Fox News, il a jugé que la paralysie actuelle, qui dure depuis 37 jours, risque ainsi d'affecter l'efficacité et le moral des fonctionnaires fédéraux. Il craint aussi un impact bien plus grave que prévu sur l'économie, notamment au 4e trimestre. Il a affirmé toutefois par ailleurs que l'économie devrait se reprendre à la fin du shutdown et dit tabler sur une croissance allant jusqu'à 4% l'an prochain... D'après le Wall Street Journal, le Sénat examinerait un plan révisé afin de mettre un terme au blocage des services gouvernementaux. Le chef de la majorité sénatoriale John Thune aurait déclaré aux sénateurs républicains qu'ils devaient s'attendre à voter vendredi sur une nouvelle proposition visant à mettre fin à la paralysie du gouvernement, selon des personnes au fait du plan citées par le WSJ.
Sur le front commercial, la Chine préparerait selon des sources industrielles de Reuters un nouveau régime de licences pour les terres rares susceptible de permettre une accélération des exportations, mais un démantèlement complet des restrictions semblerait peu probable. Le ministère chinois du Commerce aurait indiqué à certains exportateurs de terres rares qu'ils pourraient à l'avenir demander des licences simplifiées, selon deux sources de Reuters. L'agence rappelle que les terres rares sont devenues le plus puissant levier de Pékin dans son affrontement commercial avec Washington. Pékin a confirmé ce vendredi suspendre pour un an les restrictions élargies qu'elle avait imposées en octobre. La suspension ne concerne pas une série plus large de contrôles introduits en avril, précise Reuters. Des responsables chinois ont dit travailler sur de nouvelles licences, selon trois sources de l'agence, l'une indiquant que le processus pourrait prendre des mois. D'autres initiés cités par Reuters ont aussi dit que les nouvelles licences ne signifiaient pas que les vastes contrôles à l'exportation de terres rares d'avril avaient été supprimés.
Les pétroles se reprennent légèrement... Le baril de brut WTI, la référence américaine, gagne +0,54% à 59,82$. Il recule cependant de -1,97% en glissement hebdomadaire. La référence européenne des pétroles, le Brent de mer du Nord, gagne +0,19% à 63,69$, mais se tasse de -1,8% sur la semaine.
Le dollar augmente très légèrement (-0,03%) face à l'euro, et s'échange 0,8643. Il recule de -0,42% sur la semaine.
En reprise de +1,52% cette semaine, l'once d'or se cale autour de 4.000 dollars l'once, grimpant de +0,57% à 3.999$, ce vendredi.
Le Bitcoin navigue dans la zone hautement psychologique des 100.000$.
Les valeurs
* Expedia (+17,55% à 258,25$). Le titre flambe à Wall Street, au lendemain d'une publication du 3e trimestre, marquée par un bénéfice net part du groupe de 959 millions de dollars et un bpa ajusté de 7,57$, au-dessus des attentes. Les revenus du voyagiste en ligne sur la période ont représenté 4,41 Mds$, dépassant aussi le consensus. Les réservations ont progressé de 12% et les revenus de 9% en glissement annuel. L'Ebitda ajusté a grimpé de 16% à 1,45 Md$, alors que le bénéfice net ajusté a augmenté de 19% à 962 millions. Le groupe relève très fortement ses prévisions, tablant désormais pour l'exercice 2025 sur des réservations brutes en augmentation de +7%, des revenus en hausse de 6 à 7%, ainsi qu'une expansion de la marge d'Ebitda ajusté de 2%.
* Sandisk (+15,31% à 239,48$). L'action s'emballe sur des comptes supérieurs aux attentes. Le chiffre d'affaires du 1er trimestre s'est élevé à 2,31 Mds$, en hausse de +21% par rapport au trimestre précédent et supérieur aux prévisions. Le bénéfice net a atteint 112 M$. Le bénéfice ajusté par action s'est établi à 1,22$. Le chiffre d'affaires des centres de données a progressé de 26% par rapport au trimestre précédent. Deux hyperscalers sont en cours de qualification, un 3e hyperscaler et un important fabricant d'équipement d'origine (OEM) de stockage sont prévus pour 2026, et 5 grands clients hyperscale sont déjà engagés, indique le groupe.
* Monster Beverage (+5,16% à 69,73$). Le spécialiste américain du développement et de la commercialisation de boissons énergisantes a publié, hier soir, pour son 3e trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 56 cents, au-dessus du consensus (40 cents un an avant). Les revenus ont atteint un record de 2,2 Mds$ (+17%) sur ce trimestre de septembre (2,1 Mds$ de consensus et 1,88 Md$ un an avant). Le bénéfice net s'est élevé à 525 M$, en progression de 41%.
* KKR (+1,74% à 121,46$). Le groupe a publié pour son 3e trimestre fiscal des profits supérieurs aux attentes. Les revenus se sont appréciés à 5,53 Mds$, tandis que le bénéfice ajusté par action a grimpé de 8% à 1,41$. Les actifs sous gestion ont augmenté de +16% à 723 Mds$. Le bénéfice net s'est établi à 860 M$ (601 M$ un an plus tôt, à la même époque).
* Airbnb (+0,29% à 120,88$). Le spécialiste de la location en ligne de logements de courte durée a annoncé, au titre de son 3e trimestre fiscal, des revenus de 4,1 Mds$, en croissance de 10%, pour un bénéfice ajusté par action de 2,21$. La marge d'Ebitda ajusté a reculé à 50% (52% un an avant). La valeur brute des réservations a progressé de 14%. Alors que les profits trimestriels ressortent un peu courts, les prévisions sont plus optimistes concernant le 4e trimestre, le groupe envisageant une croissance des revenus de 7 à 10%. Elle représenterait un chiffre d'affaires entre 2,66 à 2,72 Mds$. La valeur brute des réservations est attendue en croissance "à deux chiffres bas" sur le trimestre. Sur l'exercice 2025, le groupe s'attend à une marge d'Ebitda ajusté d'environ 35%.
* Nvidia (+0,04% à 188,15$). Le leader mondial des puces d'intelligence artificielle préoccupe Wall Street depuis quelques jours, alors que les investisseurs remettent en question les valorisations des stars de l'IA, et qu'aucune solution évidente ne semble poindre concernant la commercialisation des puces d'intelligence artificielle du groupe en Chine. La Maison Blanche aurait informé d'autres agences fédérales qu'elle n'autoriserait pas Nvidia à vendre ses dernières puces d'IA adaptées à la Chine, a rapporté The Information jeudi, citant trois sources proches du dossier. Le groupe de Jensen Huang aurait fourni des échantillons de la puce à plusieurs de ses clients chinois. Cette puce "B30A" peut être utilisée pour entraîner de grands modèles de langage lorsqu'elle est organisée efficacement en grands clusters. Selon The Information, citant deux employés de l'entreprise, Nvidia travaillerait à modifier la conception du B30A dans l'espoir que l'administration américaine revoie sa position...
Les espoirs relatifs à des discussions concernant les puces Blackwell ont été aussi rapidement déçus. Jensen Huang, DG et fondateur de Nvidia, a indiqué ce vendredi qu'il n'y avait aucune discussion en cours concernant la vente des puces Blackwell à la Chine. Blackwell est la puce d'IA phare actuelle de Nvidia, dont la vente à la Chine a été bloquée par l'administration Trump de peur qu'elle ne profite à l'armée chinoise et à son industrie nationale de l'IA, rappelle Reuters. Bien que des rumeurs aient circulé, la semaine dernière, selon lesquelles les discussions entre le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud pourraient aboutir à un accord sur le sujet, aucune suite n'a été donnée. Le président Trump aurait ainsi été dissuadé par son entourage d'aborder cette question avec Xi Jinping.
* Take-Two (-8,08% à 232$). L'éditeur américain de jeux vidéo vient une nouvelle fois de reporter le tant attendu 'GTA 6' (Grand Theft Auto VI), de 6 mois, à novembre 2026 ! Sur son 2e trimestre fiscal, l'éditeur a affiché une perte nette de 134 M$, et un bénéfice ajusté par action de 1,46$, très largement supérieur au consensus de place (94 cents). Les revenus ont totalisé 1,77 Md$ et les revenus ajustés (net bookings) 1,96 Md$, également bien meilleurs que prévu, puisque le consensus était de 1,72 Md$. Sur le trimestre entamé, celui de la cruciale saison des fêtes, le groupe envisage un 'net bookings' allant de 1,55 à 1,6 Md$, pour des revenus allant de 1,57 à 1,62 Md$.
* Block (-7,73% à 65,45$). Le groupe de services de paiement de Jack Dorsey, maison-mère de Square, décroche à Wall Street, après sa publication du 3e trimestre, marquée par des revenus Bitcoin proches des 2 Mds$ mais aussi des bénéfices inférieurs aux attentes avec la faiblesse des dépenses de consommation. Sur le trimestre clos, le groupe californien a réalisé un bénéfice de 462 M$ et un bénéfice ajusté par action de 54 cents, à comparer à un consensus de 63 cents. Les revenus sont également inférieurs aux anticipations, à 6,1 Mds$ pour la période close.
* Tesla (-3,68% à 429,52$). Le groupe d'Elon Mus a annoncé lors de son assemblée générale à Austin, au Texas, que ses actionnaires avaient approuvé la rémunération record de son directeur général Elon Musk, pouvant atteindre 1.000 Mds$. Ce plan de rémunération de Musk a été approuvé, sans surprise à plus de 75%. "Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont soutenu le vote des actionnaires", a lancé Musk lors de l'assemblée, se disant "extrêmement reconnaissant".
Le plan proposé accorde à Musk, qui possède actuellement environ 13% des parts, jusqu'à 12% supplémentaires des actions de Tesla... soit une valeur de plus de 1.000 Mds$ si l'entreprise atteint son objectif de capitalisation boursière de 8.500 Mds$. Le plan, assez surréaliste, prévoit de multiplier la valorisation de Tesla par plus de 6 au cours de la prochaine décennie. Musk doit rester chez Tesla en tant que DG ou à la tête des produits ou des opérations pour recevoir les actions, divisées en 12 tranches. Pour les obtenir, le multimilliardaire doit atteindre 12 objectifs de capitalisation assortis de 12 objectifs opérationnels. Les 12 tranches de capitalisation sont de 2.000, à 2.500, 3.000, 3.500, 4.000, 4.500, 5.000, 5.500, 6.000, 6.500, 7.500 et 8.500 Mds$. Les objectifs opérationnels sont de 20 millions de VE Tesla livrés, 10 millions de souscriptions FSD actives, 1 million de 'bots' livrés, 1 million de robotaxis en service commercial, 50 Mds$ d'Ebitda ajusté, puis 80 milliards, 130 milliards, 210 milliards, 300 milliards et enfin 400 milliards à partir de la tranche 10 et jusqu'à la 12...
Les actionnaires ont aussi validé un investissement potentiel de Tesla dans la startup d'IA de l'homme d'affaires, xAI, connue notamment pour son robot conversationnel Grok rival de ChatGPT. Il faudra de toute manière que Tesla s'oriente encore plus nettement vers l'IA, l'autonomie et la robotique pour parvenir aux objectifs très ambitieux de capitalisation boursière et de résultats opérationnels fixés dans le cadre du plan de rémunération de Musk...
Le DG de Tesla a déclaré, jeudi soir, que l'entreprise devrait probablement construire une usine de semi-conducteurs gigantesque pour fabriquer des puces d'intelligence artificielle et a évoqué publiquement la possibilité d'une collaboration avec Intel, note Reuters. Tesla conçoit actuellement sa puce d'IA de 5e génération pour concrétiser ses ambitions en matière de conduite autonome, et Musk a présenté, lors de l'assemblée générale annuelle, ses plans de fabrication potentiels. "Vous savez, peut-être que nous allons collaborer avec Intel", a lancé Musk. "Nous n'avons signé aucun accord, mais il serait probablement judicieux d'entamer des discussions avec Intel", a insisté le dirigeant... Musk a aussi déclaré, lors de l'AG, qu'il s'attendait à ce que le logiciel de conduite autonome FSD de Tesla soit totalement homologué en Chine en début d'année prochaine. "Nous avons obtenu une homologation partielle en Chine et nous espérons obtenir une homologation complète vers février ou mars", selon Musk. Le système est partiellement homologué en Chine depuis février.
* Microsoft (-0,06% à 496,82$). OpenAI avait fait beaucoup parler ces derniers jours suite aux propos de sa directrice financière laissant entendre que la startup pourrait chercher une forme d'aide gouvernementale afin d'honorer ses engagements de dépenses de plusieurs centaines de milliards de dollars.
La CFO de la startup vedette de l'IA avait ensuite mis les choses au point en clarifiant ses propos. Il semble que cela soit encore insuffisant, puisque Sam Altman, CEO de la jeune pousse, a tenu aussi à rassurer dans un long message sur le réseau social X. Il a affirmé que sa startup n'avait ni ne souhaitait de garanties gouvernementales pour les centres de données d'OpenAI. "Nous pensons que les gouvernements ne devraient pas favoriser certaines entreprises au détriment d'autres, et que les contribuables ne devraient pas renflouer des sociétés qui prennent de mauvaises décisions commerciales ou qui, pour d'autres raisons, échouent sur le marché. Si une entreprise fait faillite, d'autres prendront le relais", a indiqué Altman, alors qu'OpenAI anticipe des engagements de 1.400 Mds$ environ sur les 8 prochaines années. Pourtant, la startup reste déficitaire et prévoit de clôturer l'année sur un chiffre d'affaires annualisé supérieur à 20 Mds$. Ce chiffre d'affaires pourrait atteindre tout de même "plusieurs centaines de milliards d'ici 2030" selon le CEO, qui a évoqué quelques pistes de revenus dans des domaines tels que les appareils grand public ou la robotique...
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