Le souffle retombe en fin de semaine
Le CAC40 cash a clôturé la séance de vendredi à l’équilibre à 7822,67 points dans un volume de 3,397 MD€. Sur la semaine, l’indice a perdu 0,08%.
Le marché parisien a évolué avec prudence à la veille du week-end, les investisseurs restant dans l’attente de clarifications concernant les négociations commerciales entre Bruxelles et Washington.
Une performance globale modeste qui dissimule néanmoins trois belles réussites au sein du CAC 40 : les plus-hauts historiques atteints vendredi par Legrand, Airbus et Safran.
Ces records résonnent avec ceux des indices américains S&P 500 et Nasdaq Composite, portés par la remarquable résilience de l’économie américaine, en dépit des volte-face de Donald Trump et des incertitudes persistantes sur le front commercial.
La Maison-Blanche a donné jusqu'au 1er août à ses partenaires commerciaux, notamment l'Union européenne, pour conclure un accord, sous peine d'imposer une taxe de 30 % sur les importations européennes. Malgré des négociations jugées « intensives », l’issue reste incertaine. Jusqu’à présent, les États-Unis n’ont trouvé d’accords que partiels ou déséquilibrés avec l’Indonésie, le Royaume-Uni, le Vietnam et la Chine.
Au Japon, les élections sénatoriales de dimanche menacent la coalition du Premier ministre Shigeru Ishiba, fragilisée par une inflation élevée et une situation économique instable. Une défaite pourrait raviver les tensions politiques dans un contexte de politique monétaire incertaine et de blocage des discussions commerciales avec Washington.
Sur le future Juillet
Les résistances sont : 7849 voire 7889 puis 7955 et 8014 voire 8066 puis 8106 et 8152 voire 8195 puis 8325 et 8435 voire 8503,5 puis 8620 et 8771 voire 9027,5 puis 9353.
Les supports sont : 7770 puis 7706 et 7616 voire 7538 puis 7446,5 et 7411 voire 7356 puis 7292,5 et 7240 voire 7152 puis 7095 voire 7036 et 6862 voire 6736 puis 6630 et 6496 voire 6496 puis 6404 et 6232.
En intraday, le biais est positif au-dessus de 7788.
Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. graphique en données 14 heures) conserve une orientation positive, même si le gap haussier d’ouverture a été refermé en fin de matinée sous 7822 points. Ce mouvement a fait suite au gap du 17 juillet, resté ouvert entre 7778,13 et 7783,65 points.
Ce rebond laisse entrevoir la possibilité d’une nouvelle invalidation de la figure baissière en vague de Wolfe, via une cassure de l’oblique formée en reliant les points 1 et 3 de la structure.
Du côté des indicateurs techniques, la configuration montre des signes de stabilisation : les histogrammes du MACD amorcent un redressement, tandis que le RSI reste en zone neutre. Les volumes, quant à eux, affichent une légère progression, témoignant d’un regain d’intérêt des investisseurs.
Par ailleurs, la sortie par le haut d’un biseau descendant vient conforter le scénario d’une reprise qui reprendra avec le franchissement du point haut du jour au-dessus des 7885 points.
À l’inverse, un affaiblissement du rebond en cours se matérialiserait d’abord par un repli sous la moyenne mobile 20 périodes en données 14 heures, actuellement située à 7823 points, ainsi que par le comblement du gap haussier du 17 juillet, sous les 7778 points. Dans ce scénario, le support majeur correspondant à la borne haute du canal baissier de moyen terme, situé à 7770 points, ferait office de dernier rempart avant une possible reprise de la phase de consolidation amorcée le 10 juillet.
Pour conclure, nous poursuivons l’alimentation des portefeuilles dynamiques et investisseurs, dans la perspective d’un scénario de rebond que nous continuons de privilégier. La couverture du portefeuille investisseur a été levée à la faveur du récent mouvement haussier, qui s’est appuyé sur le canal baissier de moyen terme — signal d’un appétit pour le risque toujours soutenu, malgré les incertitudes liées aux négociations sur les droits de douane que Donald Trump pourrait imposer à l’Europe. Dans ce contexte, nous restons néanmoins vigilants face à plusieurs sources potentielles de volatilité : les tensions politiques aux États-Unis et en Europe, le rythme et l’ampleur des baisses de taux attendues de la part des banques centrales, ainsi que les signes de consolidation observés sur certaines valorisations.
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