Clôture sur une note positive !
Le CAC40 cash a clôturé la séance en hausse de 0,19% à 7895,94 points dans un volume en hausse à 3,894 MD€. Sur le mois de septembre, l’indice a pris 2,49%.
Le marché parisien a clôturé le mois de septembre sur une note positive.
Reste à savoir si octobre confirmera cette dynamique, alors que plane la menace d’un « shutdown » aux États-Unis.
L’indice parisien s’est redressé en fin de séance, malgré la double pression des tensions commerciales et du risque de paralysie budgétaire à Washington.
D. Trump a en effet annoncé de nouvelles taxes de 10% à 25% sur les importations de bois et de meubles dès le 14 octobre, avec un durcissement prévu en janvier. Dans le même temps, l’échec des discussions à la Maison-Blanche a renforcé la crainte d’un shutdown fédéral dès ce mercredi.
Le vice-président JD Vance a reconnu que les États-Unis se dirigeaient vers une fermeture à minuit, une situation qui pourrait retarder la publication de statistiques majeures, dont le rapport sur l’emploi de septembre attendu vendredi.
Face à ces incertitudes, l’or a pleinement joué son rôle de valeur refuge, inscrivant un nouveau sommet historique à 3.899,15 dollars l’once.
En Chine, le tableau reste contrasté : l’activité manufacturière officielle s’est contractée pour un sixième mois consécutif, une première depuis 2019, tandis que l’indice privé PMI RatingDog a progressé à 51,2 en septembre (après 50,5), confirmant le contraste récurrent entre les enquêtes officielles et celles axées sur les exportateurs.
Sur le future Octobre :
Les résistances sont : 7930 et 7953 voire 8007 (invalidation du double top) puis 8065 et 8116,5 voire 8395
Les supports sont : 7880 et 7840 puis 7778 et 7733 puis 7707 et 7668,5 puis 7625 voire 7590,5 et 7553 puis 7526 voire 7507,5.
En intraday, le biais est positif au-dessus de 7837 points.
Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. données 14 heures), a ponctuellement invalidé la petite dynamique haussière apparue en intraday, sous l’effet d’un gap baissier rapidement refermé en milieu d’après-midi. Cette faiblesse passagère ne remet toutefois pas en cause la tendance de fond, mais ravive le sentiment d’hésitation qui domine depuis une quinzaine de séances, l’indice évoluant toujours dans une zone de neutralité comprise entre 7.935 et 7.760 points, ce dernier niveau correspondant à la moyenne mobile 200 jours.
Dans ce contexte, il faudra attendre la validation d’un mouvement plus directionnel. Celle-ci pourrait intervenir dès demain, la bougie de clôture en forme de marteau suggérant que les acheteurs ont repris la main après un début de séance difficile. L’enjeu de mercredi sera donc un franchissement net et confirmé en clôture de la zone des 7.940/7.960 points. Une telle confirmation ouvrirait la voie à une relance haussière en direction des 8.000 points, soit la borne haute du trading range dans lequel l’indice évolue depuis près de six mois.
Du côté des indicateurs, la configuration reste neutre : ni les histogrammes du MACD ni le RSI n’envoient de signal clair, tandis que les volumes apparaissent équilibrés. Cette absence de conviction technique entretient l’indécision et complique les projections à court terme.
À l’inverse, un repli marqué sous le point bas du jour à 7.828 points fragiliserait la tendance en intraday et raviverait la pression vendeuse. Un tel scénario ouvrirait la voie à un retour vers la partie centrale du trading range (médiane), ce qui confirmerait la reprise en main des vendeurs, surtout si la zone d’alerte située à 7.749 points venait à être enfoncée à son tour.
Dans cette hypothèse, l’indice pourrait alors prolonger son mouvement de baisse en direction de la cible de la vague de Wolfe, estimée entre 7.500 et 7.400 points selon le décalage horizontal des cours.
En résumé, le CAC 40 évolue depuis près de six mois dans un range de consolidation dont la sortie se fait attendre. Un retour de la dynamique acheteuse, confirmé par l’invalidation du scénario de vague de Wolfe, pourrait amener à abandonner la stratégie baissière ; en attendant, une posture d’attente active, axée sur le stock-picking et l’adaptation aux signaux techniques, demeure privilégiée.
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