user_config.browser.messages.your_browser (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) user_config.browser.messages.is_obsolete. user_config.browser.messages.please_upgrade.      
7 895.94 PTS
+0.19 %
7 927.0
+0.6 %
SBF 120 PTS
5 983.16
+0.21 %
DAX PTS
23 880.72
+0.57 %
Dow Jones PTS
46 397.89
+0.18 %
24 679.99
+0.28 %
1.174
+0.02 %

Les Etats-Unis foncent vers la paralysie budgétaire

| AFP | 320 | news.votes.none
Le vice-président américain JD Vance parle à la presse aux côtés du chef républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson (à gauche) et du chef de la majorité républicaine au Sénat John Thune, devant la Maison Blanche à Washington, le 29 septembre 2025
Le vice-président américain JD Vance parle à la presse aux côtés du chef républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson (à gauche) et du chef de la majorité républicaine au Sénat John Thune, devant la Maison Blanche à Washington, le 29 septembre 2025 ( Jim WATSON / AFP )

Les Etats-Unis se dirigent tout droit vers la paralysie budgétaire, a estimé lundi le vice-président JD Vance, à l'issue d'une rencontre à la Maison Blanche entre responsables républicains et démocrates qui n'a fait que confirmer l'impasse des négociations avant la date limite de mardi soir.

"Ils viennent ici pour dire +si vous nous donnez pas tout ce que nous voulons, nous allons mettre l'Etat à l'arrêt+", a affirmé le vice-président républicain à la presse à propos des deux principaux chefs démocrates au Congrès, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries, reçus par le président Donald Trump dans l'après-midi.

"Nous estimons que c'est grotesque, nous estimons que c'est totalement inacceptable", a martelé JD Vance, ajoutant que les démocrates mettaient "un pistolet sur la tempe des Américains" avec leurs positions.

Avant cela, le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, avait déclaré que des "différences considérables et significatives" demeuraient entre les deux camps pour éviter une paralysie de l'Etat fédéral.

Car à minuit dans la nuit de mardi à mercredi, sans adoption d'un texte budgétaire même temporaire, les Etats-Unis se trouveront en situation de "shutdown", avec pour conséquence la mise à l'arrêt de la plupart des services fédéraux.

Des centaines de milliers de fonctionnaires seront alors au chômage technique, le trafic aérien pourrait être affecté, tandis que le versement de nombreuses aides sociales devrait être fortement perturbé.

"Obamacare"

Une situation très impopulaire donc, que démocrates comme républicains tentent traditionnellement d'éviter tout en rejetant la responsabilité sur le camp rival. D'autant plus dans la perspective des élections législatives de mi-mandat en novembre 2026, lors de laquelle la majorité présidentielle au Congrès sera remise en question.

A un peu plus de 24 heures de la date limite, chacun campe cependant dans ses retranchements.

Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, parle à la presse à l'extérieur de la Maison Blanche après une rencontre avec Donald Trump, aux côtés du chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, à Washington, le 29 septembre 2025
Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, parle à la presse à l'extérieur de la Maison Blanche après une rencontre avec Donald Trump, aux côtés du chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, à Washington, le 29 septembre 2025 ( Jim WATSON / AFP )

D'un côté, les républicains proposent une extension du budget actuel jusque fin novembre. De l'autre, les démocrates veulent obtenir le rétablissement de centaines de milliards de dollars en dépenses de santé, notamment dans le programme d'assurance santé "Obamacare" pour les ménages des classes populaires, que l'administration Trump a prévu de supprimer avec sa "grande et belle loi" budgétaire adoptée en juillet.

Si les républicains disposent de la majorité aux deux chambres du Congrès, le règlement du Sénat fait qu'un texte budgétaire devra être adopté à 60 voix sur 100, nécessitant donc sept voix démocrates.

"Nous ne soutiendrons pas un projet de loi partisan des républicains qui continue d'éviscérer les soins de santé des Américains ordinaires. Point à la ligne", a déclaré Hakeem Jeffries dans la foulée de sa rencontre avec Donald Trump.

Menace

Mais la Maison Blanche semble ne pas vouloir céder un pouce de terrain à l'opposition.

Avant même la rencontre, Donald Trump avait tancé les démocrates, affirmant que ceux-ci allaient "devoir faire quelques trucs, parce que leurs idées ne sont pas très bonnes".

Et pour tenter de les faire plier, le directeur du Bureau du budget à la Maison Blanche, Russell Vought, a récemment brandi la menace de rendre permanente la réduction des effectifs de fonctionnaires qui seraient mis au chômage technique lors du "shutdown".

Hakeem Jeffries avait dans la foulée qualifié Russell Vought de "politicard malfaisant" et déclaré sur X: "Nous ne nous laisserons pas intimider".

Le directeur américain du Bureau du budget, Russell Vought, parle à la presse à l'extérieur de la Maison Blanche, à Washington, le 17 juillet 2025
Le directeur américain du Bureau du budget, Russell Vought, parle à la presse à l'extérieur de la Maison Blanche, à Washington, le 17 juillet 2025 ( ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP )

En mars, alors que la menace d'un "shutdown" planait déjà, les républicains avaient refusé d'engager le dialogue sur les énormes coupes budgétaires et le licenciement de milliers de fonctionnaires.

Dix sénateurs démocrates, dont Chuck Schumer, avaient alors décidé à contrecoeur de voter pour le texte des républicains, afin d'éviter la paralysie fédérale.

Leur choix avait provoqué de vifs remous dans le camp démocrate, de nombreux militants et sympathisants les accusant de plier face à Donald Trump et son programme jugé radical.

Cette fois-ci, le sénateur septuagénaire semble bien décidé à engager la confrontation avec le président républicain.

 ■

Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

news.label.interest
news.votes.container.count
news.votes.container.average 0
  • 0 news.votes.details.count
  • 0 news.votes.details.count
  • 0 news.votes.details.count
  • 0 news.votes.details.count
  • 0 news.votes.details.count
NEWS.LABEL.RELATED_ARTICLES_CATEGORY
Publié le 30/09/2025

Le Capitole de Washington, siège du Congrès américain, le 30 septembre 2025 ( Alex WROBLEWSKI / AFP )Les Etats-Unis connaîtront "probablement" une paralysie de l'Etat fédéral à minuit, a…

Publié le 29/09/2025

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, le 10 septembre 2025 à Paris ( Ludovic MARIN / POOL/AFP/Archives )Resté volontairement discret depuis sa nomination le 9 septembre, Sébastien Lecornu…

Publié le 28/09/2025

Frédérique Bredin (PS) et Michel Barnier (LR), candidats pour la 2e circonscription de Paris ( Julien DE ROSA, Ludovic MARIN / AFP )Moins d'un an après y avoir été renversé, l'ex-Premier…

Publié le 26/09/2025

Michel Barnier à Paris au soir du premier tour de l'élection législative partielle le 21 septembre 2025 ( Bertrand GUAY / AFP/Archives )Michel Barnier bientôt de retour au Parlement? Les…

NEWS.LABEL.ALSO_IN_BD
Publié le 01/10/2025

Le CAC40 cash a clôturé la séance en hausse de 0,19% à 7895,94 points dans un volume en hausse à 3,894 MD€. Sur le mois de septembre, l’indice a pris 2,49%.

Publié le 30/09/2025

La Bourse de Paris a poursuivi son rebond, soutenue par les valeurs du luxe, alors que les espoirs d’une baisse des taux d’intérêt ont pris le pas sur les craintes d’un possible « shutdown »…

Publié le 30/09/2025

Crédit Agricole va racheter un maximum de 22.886.191 actions...

Publié le 30/09/2025

Résultats du premier semestre 2025 DMS Group a publié hier ses résultats semestriels, marqués par une progression modérée du chiffre d’affaires et une…

Publié le 30/09/2025

Orfeas Mavrikios prend les fonctions de Président du Conseil d'administration et de Directeur Général...