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Demande par Macron de la suppression du devoir de vigilance: des ONG et syndicats en colère

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Une banderole indique
Une banderole indique "Arkema empoisonne, l'Etat soutient" lors d'un rassemblement devant le palais de justice de Lyon en soutien à des activistes poursuivis après une action anti-pollution en mars contre l'usine du chimiste Arkema, le 18 juin 2024 ( JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP/Archives )

Plusieurs organisations syndicales et une douzaine d'ONG ont dénoncé le souhait d'Emmanuel Macron de supprimer, au nom de la simplification, la directive européenne sur le devoir de vigilance qui impose aux entreprises des règles en matière de respect de l'environnement et des droits humains.

L'Union européenne, en plein virage pro-business, a déjà reporté d'un an l'entrée en vigueur de la loi, de 2027 à 2028, malgré les protestations des organisations environnementales.

Lundi, lors d'un discours au sommet Choose France, Emmanuel Macron a déclaré "être tout à fait d'accord" avec le chancelier allemand Friedrich Merz "pour aller bien plus vite" en matière de simplification: "la CS3D (directive sur le devoir de vigilance, ndlr) et quelques autres régulations ne doivent pas être simplement repoussées d'un an mais écartées", a-t-il affirmé.

Les deux dirigeants donnent ainsi raison aux patronats des deux pays, qui réclamaient cette suppression plutôt qu'un simple report.

Avec cette loi européenne, les grandes entreprises seraient tenues, sous peine de sanctions, de prévenir et de remédier aux violations de droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité...) et dommages environnementaux (déforestation, pollution...) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde. Y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.

La directive "était née de la volonté de ne pas voir se réitérer le drame du Rana Plazza", rappellent mercredi les syndicats français dans un communiqué, en faisant référence à l'effondrement d'un immeuble en 2013 à Dacca, au Bangladesh, dans lequel se trouvaient des ateliers de confection pour des marques internationales. Au total, 1.130 personnes étaient mortes.

L'annonce française "va à l'encontre de (ses) précédents engagements pour la responsabilisation des chaînes de valeurs et pour assurer une diffusion et une défense plus large des droits fondamentaux des travailleuses et des travailleurs à travers le globe", épinglent les organisations syndicales.

"Supprimer un texte multilatéral qui régule la domination des multinationales est un contresens historique", jugent-t-elles encore.

Douze ONG, dont Amnesty International, Attac et Oxfam, ont aussi exhorté mardi M. Macron "à respecter ses engagements et à préserver ce texte fondamental pour responsabiliser les multinationales et protéger les victimes".

"A l'heure où la crise climatique et les inégalités s'aggravent, cette annonce va à rebours des urgences sociales et écologiques", dénoncent-elles.

Selon elles, "ce revirement (de M. Macron) acte un alignement préoccupant de la France avec les politiques brutales du président américain Donald Trump".

WWF France estime, dans un communiqué distinct, qu'"en demandant la suppression d'un devoir de vigilance qu'il avait lui-même poussé, Emmanuel Macron achève de renier ce qui restait de son bilan environnemental".

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