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EDF EN remporte un contrat au Brésil

(AOF) - Dans le cadre d'une enchère du gouvernement brésilien, EDF Energies Nouvelles, via sa filiale locale EDF EN do Brasil, a annoncé avoir remporté un contrat de fourniture d'électricité de long terme (PPA) pour 117 MW de puissance éolienne. Le projet de 117 MW, qui sera construit dans l'Etat du Bahia, est inclus dans le portefeuille de projets éoliens de Ventos da Bahia, développé par EDF EN Do Brasil en partenariat avec Sowitec.
« La construction de ces nouvelles capacités démarrera en 2017, en vue de fournir de l'électricité d'ici fin 2018 », a précisé le producteur d'électricité verte.
Ces futurs parcs éoliens font partie de la deuxième tranche du portefeuille de projets éoliens d'un potentiel de 800 MW, situé au coeur d'une des zones les plus ventées de l'intérieur de l'Etat du Bahia.
En février 2015, EDF Energies Nouvelles entrait sur le marché brésilien avec l'acquisition de 80% du portefeuille de Ventos da Bahia, disposant d'un premier contrat de fourniture d'électricité pour 66 MW de projets éoliens.
Ce portefeuille de projets est co-développé avec Sowitec, partenaire reconnu pour son expertise locale.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Premier opérateur français d'électricité (production nucléaire à 54 %, devant le charbon et le fioul - 25 % - et l'hydraulique - 16 %) et un des leaders européens de l'énergie, diversifié dans le gaz ;
- Forts besoins énergétiques dans le monde et prix de revient très compétitif grâce aux réacteurs nucléaires dont la durée en France et au Royaume-Uni a été rallongée ;
- Stratégie du « mix génération » renforcée avec la prise de contrôle total d'EDF Energies renouvelables, activité en forte croissance;
- Forte rentabilité de la filiale italienne Edison, désormais détenue à 97,4 % et renforcement des positions dans le nucléaire au Royaume-Uni ;
- Accord de partenariat stratégique avec Areva, EDF prenant le contrôle majoritaire des activités de services et fabrication de réacteurs ;
- Politique généreuse de distribution des dividendes de 55 % à 65 % du résultat courant et visibilité assurée d'une stabilité du dividende unitaire jusqu'à 2018.
Les points faibles de la valeur
- Faible visibilité en raison de la dimension « politique » de la valeur : intervention de l'Etat, notamment sur la hausse des tarifs de l'électricité, débat sur la sûreté nucléaire, interrogations sur la future formule de l'ARENH (accès régulé à l'électricité nucléaire historique) ;
- Faible visibilité sur les conséquences des « stress tests » réalisés sur le parc nucléaire du groupe et plus généralement sur le niveau des investissements nécessaires (hausse des dépenses de maintenance, durée de vie des centrales, fermeture de certains sites...) ;
- Sensibilité au réchauffement climatique sur les revenus du groupe, très partiellement compensés par la hausse des tarifs ;
- En France, incertitudes liées au futur plan de transition énergétique visant à diminuer à 50 % contre 73 % en 2013 la part du nucléaire dans la production française ;
- Difficultés de la filiale britannique confrontée à des risques techniques dans les réacteurs nucléaires et, en France, reports incessants du démarrage de l'EPR de Flamanville dont le coût final a été revu en hausse à 10,5 Mds;
- Positions à l'international encore trop faibles, la France restant le plus gros contributeur à l'excédent brut d'exploitation (82 %), loin devant le Royaume-Uni (13 %) et l'Italie (5 %) ;
- Endettement élevé, encore renforcé par la prise de participation majoritaire dans la centrale anglaise d'Hinkley Point ;
- Interrogations sur la capacité financière du groupe à construire 30 à 50 petits EPR en France d'ici 2050 ;
- Cours très éloigné du cours d'introduction de 32 euros en 2005, les incertitudes liées à Areva expliquant la décote du titre.
Comment suivre la valeur
- Secteur des « utilities » (producteurs d'eau, de gaz et d'électricité), traditionnellement considéré comme défensif mais actuellement considéré à risque dans un environnement de pression fiscale accrue ;
- Activité encadrée par la loi NOME (libre concurrence entre tous les acteurs du marché et revente du quart de la production d'électricité nucléaire d'EDF à ses concurrents) avec des prix de l'électricité administrés en France d'où des difficultés à faire passer le coût de maintien du réseau dans les tarifs qui devraient croître de 30 % d'ici 2017, selon la CRE ;
- Corrélation positive entre la hausse des tarifs et le cours de Bourse ;
- Stratégie « Cap 2030 » : développement croissant dans les énergies renouvelables (1/3 des investissements bruts du groupe), notamment en Afrique du sud, Chili et Brésil, et réduction des émissions de CO2, avec une « mise sous revue stratégique » des actifs de production d'énergie à base de combustibles fossiles ;
- Confirmation des objectifs 2018 : livraison de grands projets -terminal méthanier de Dunkerque, EPR de Flamanville 3, énergies renouvelables-, poursuite de la maîtrise des coûts, gains de synergies de 2,5 Mds en 2015 et retour à un cash-flow positif après dividendes ;
- Attente de l'offre ferme d'EDF sur Areva d'ici la fin de l'année ;
- Réalisation des objectifs 2015 d'un EBITDA entre 16,7 et 17,2 Mds, malgré le gel de l'ARENH ;
- Société publique contrôlée à hauteur de 84,49 % par l'Etat qui pourrait réduire sa participation.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
L'heure est au changement d'image pour les groupes de services aux collectivités français. GDF Suez vient de changer de nom et se fait désormais appeler «Engie». C'est une étape symbolique importante pour l'énergéticien, né du mariage de GDF, ex Gaz de France, avec le groupe Suez, en 2008. Il tourne ainsi vraiment la page de la fusion. Ce changement de nom s'inscrit également dans une vaste réorganisation, annoncée fin mars, alors que les métiers du gaz affrontent une grave crise de croissance en Europe, en raison de la baisse de la consommation et de la concurrence des énergies renouvelables et du charbon américain. La nouvelle stratégie du groupe est de devenir le leader de la transition énergétique en Europe, et l'énergéticien de référence dans les pays en croissance. Quant à Suez Environnement, il a officialisé le regroupement sous une enseigne unique de ses quelque quarante marques. Il a adopté un nouveau logo qui symbolise son positionnement, centré sur la gestion durable des ressources, et qui remplace l'organisation en deux grands métiers, l'eau et les déchets. Le groupe n'a pas opté pour le changement radical de nom, préférant capitaliser sur la notoriété de sa marque.

AOF

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