Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

CAPGEMINI : départ du DG d'IGATE et confirmation des objectifs 2015

(AOF) - Capgemini a annonce qu'Ashok Vemuri, directeur général d'IGATE, qui a contribué avec succès au processus de transition, quitte d'un commun accord le groupe pour se consacrer à de nouveaux projets professionnels. Il avait rejoint IGATE en tant que directeur général en septembre 2013. L'acquisition de cette société américaine par le groupe de conseil et de services informatiques est effective depuis le 1er juillet 2015.
« L'intégration d'IGATE se déroule conformément au plan de marche », a précisé Capgemini. A l'occasion de la publication des résultats du troisième trimestre de 2015, le groupe fera le point sur les travaux d'intégration et donnera les grandes lignes de la future organisation qui sera effective le 1er janvier 2016.
Enfin, le groupe a confirmé ses perspectives pour l'année 2015 telles que publiées à l'occasion des résultats du 1er semestre 2015. Il prévoit, d'une part, de réaliser une croissance de son chiffre d'affaires à taux de change et périmètre courants de 12% et, d'autre part, d'atteindre un taux de marge opérationnelle de 10,3%. Le « free cash-flow » organique, quant à lui, est attendu à plus de 600 millions d'euros.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Dixième mondial et premier européen des services informatiques - intégration de systèmes (55,5 % des ventes) et autres managed services (25,5 %), services de proximité sous la marque Sogeti (15 %) et conseil (4 %) ;
- Diminution du poids de l'Europe dans l'activité (dont France pour 22 %, le Royaume-Uni-Irlande pour 21 % et le Benelux pour 11 %) au profit de l'Amérique du nord et des pays émergent, à parts quasi-égales ;
- Majorité des revenus tirés de l'infogérance et de l'intégration de systèmes, peu sensibles aux cycles économiques ;
- Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance : cloud (stockage de données hors de l'entreprise), big data (collecte des données sur les réseaux sociaux), mobilité et réseaux sociaux ;
- Croissance continue dans l'offshore, 47 % des effectifs étant installés dans les pays à bas salaires, notamment l'Inde, d'où une capacité à maîtriser les marges ;
- Retombées importantes du partenariat commercial avec Areva après le rachat de Euriware ;
- Bonne visibilité avec un carnet de commandes supérieur au chiffre d'affaires annuel ;
- Compétitivité renforcée par le recul de l'euro contre le dollar ;
- Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide.
Les points faibles de la valeur
- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ;
- Forte sensibilité du résultat aux frais de personnel (2/3 des charges d'exploitation) ;
- Activité décevante en France et en Belgique, notamment dans les services de proximité et applicatifs ;
- Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes).
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ;
- Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ou l'indien Infosys;
- Rumeurs d'OPA sur l'indien iGate, également convoité par Atos ;
- Réalisation de l'objectif 2015 d'une hausse de 3 à 5 % des revenus, d'une marge opérationnelle proche de 10 % et d'un free cash-flow supérieur à 600 M ;
- Valeur opéable, avec un capital éclaté où les administrateurs et salariés détiennent 9,8 % du capital, d'où des rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Le secteur est soumis à une vague de consolidation. Les opérations de croissance externe répondent à plusieurs impératifs. Les sociétés misent sur les rachats pour doper leur chiffre d'affaires, alors que le Syntec numérique prévoit l'atonie du marché français cette année. De plus, ces opérations leur permettent de s'implanter sur des marchés plus dynamiques que la France. Les fusions répondent aussi au besoin d'atteindre une taille critique dans un secteur dominé par les États-Unis. Après le rachat d'Igate, le chiffre d'affaires de CapGemini devrait atteindre 12,5 milliards d'euros, mais demeure cinq fois inférieur à celui des mastodontes américains du secteur, IBM, HP et Accenture. Enfin, les rachats sont favorisés par la fragmentation du marché. En France, le leader Capgemini détient à peine 5% du marché français.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X