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La valeur du jour à Wall Street - VERIFONE : des perspectives prudentes

(AOF) - Verifone recule de 1,45% à 30,60 dollars en raison de perspectives décevantes pour le quatrième trimestre, clos fin novembre. Le spécialiste des technologies de paiement électronique sécurisées vise un bénéfice par action hors éléments exceptionnels, compris entre 47 et 48 cents pour des ventes de 510 à 513 millions de dollars. Le consensus Thomson Reuters s'élevait, lui, à respectivement 51 cents et 520,5 millions de dollars. Le concurrent d'Ingenico est en particulier devenu plus prudent sur les marchés émergents en raison de l'incertitude macroéconomique.
JPMorgan a confirmé sa recommandation Surpondérer et son objectif de cours de 42 dollars, estimant que la prévision conservatrice du groupe est déjà intégrée dans le cours.
Verifone a par ailleurs resserré sa fourchette d'objectifs annuels. Le bénéfice par action hors éléments exceptionnels est anticipé entre 1,82 dollar et 1,83 dollar contre de 1,81 à 1,84 dollar auparavant. Le chiffre d'affaires est attendu entre 1,997 et 2 milliards de dollars, à comparer avec la fourchette précédente de 1,995 à 2 milliards de dollars.
Le groupe avait pourtant réalisé une performance solide au troisième trimestre, clos fin juillet. Il avait renoué avec les profits, dégageant un bénéfice net de 9,5 millions de dollars contre une perte de 29 millions de dollars (26 cents par action) un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 47 cents, supérieur de 1 cent au consensus Zacks Investment Research. Dans le même temps, le chiffre d'affaires a augmenté de 7% à 510 millions de dollars là Wall Street visait 501,2 millions de dollars.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Constructeurs informatiques
Après une accalmie l'an passé, le déclin du marché mondial des PC devrait se poursuivre cette année. Le cabinet IDC a abaissé ses prévisions et estime que la baisse des ventes mondiales d'ordinateurs devrait atteindre 4,9% en 2015, à 293,1 millions d'unités (contre une baisse de 3,3% prévue précédemment). En valeur, le marché des ordinateurs, qui a reculé de 0,8% en 2014 pour atteindre 201 milliards de dollars (189 millions d'euros), devrait chuter de 6,9% cette année. Son recul serait moins marqué les années suivantes et son montant total s'établirait à 175 milliards de dollars (165 milliards d'euros) en 2019. L'écart de prix entre tablettes et PC portables s'étant considérablement réduit, les seconds ont gagné en attractivité. En revanche, les ventes de tablettes ne devraient augmenter que de 2,1% en 2015, contre 4,4% l'an passé et plus de 50% en 2013.
Informatique - Editeurs de logiciels
L'étude du Truffle 100, qui classe les cent premiers éditeurs français de logiciel, souligne que l'activité de ces acteurs a été dynamique l'an passé, avec un chiffre d'affaires en croissance de 6%, à 6,6 milliards d'euros. Le palmarès des éditeurs n'a pas changé : 55% du chiffre d'affaires édition était réalisé par Dassault Systèmes (30,3%), suivi de Cegedim, Sopra Steria, Murex et Axway. Les acquisitions ont constitué le premier facteur de croissance, avec les opérations menées par Dassault Systèmes, Talentsoft, GFI ou Axway. De plus l'industrie commence à profiter des retombées du SaaS (Software as a service). Le SaaS a représenté 12% du chiffre d'affaires en 2014. En dépit de ce dynamisme, les intervenants du secteur subissent certaines difficultés, au premier rang desquelles une pression sur les marges accrue face à une concurrence internationale intense. D'ailleurs le résultat net des Top 100 s'est contracté l'an passé passant de 604 millions en 2013 à 599 millions d'euros en 2014. De plus, l'accès au financement demeure difficile. Seuls 22 éditeurs sont cotés sur les 100 premiers classés en 2014, contre 33 en 2013.
Informatique - SSII
Le secteur est soumis à une vague de consolidation. Les opérations de croissance externe répondent à plusieurs impératifs. Les sociétés misent sur les rachats pour doper leur chiffre d'affaires, alors que le Syntec numérique prévoit l'atonie du marché français cette année. De plus, ces opérations leur permettent de s'implanter sur des marchés plus dynamiques que la France. Les fusions répondent aussi au besoin d'atteindre une taille critique dans un secteur dominé par les États-Unis. Après le rachat d'Igate, le chiffre d'affaires de CapGemini devrait atteindre 12,5 milliards d'euros, mais demeure cinq fois inférieur à celui des mastodontes américains du secteur, IBM, HP et Accenture. Enfin, les rachats sont favorisés par la fragmentation du marché. En France, le leader Capgemini détient à peine 5% du marché français.

AOF

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