(AOF) - La société viticole Advini a indiqué que son résultat net part du groupe a progressé de 7% au premier semestre 2015 à 2,30 millions d'euros. Le résultat opérationnel a également augmenté, de 10,4% à 3,84 millions. Les ventes d'Advini, quant à elles, ont progressé de 9,7% à 113,96 millions d'euros au premier semestre. Cette croissance a été portée par les ventes des marques "maisons" de vins et de nos châteaux (Ogier à Châteauneuf-du-Pape, Laroche à Chablis et en Languedoc ou encore Les Clos de Paulilles en Roussillon) qui performent avec une croissance de + 21%.
En France, les ventes à la Grande Distribution (41% des ventes vins) ont progressé de +3,1% et le secteur Traditionnel France (cavistes, restaurants, grossistes) est resté sur une croissance soutenue de +10,9%.
A l'export (41% des ventes vins), l'activité a progressé de + 16,8 %, sur toutes les zones, avec notamment d'excellentes performances en Europe (Royaume-Uni, Allemagne, Scandinavie) et en Amérique du Nord.
La belle performance de l'activité au cours du premier semestre devrait se confirmer au second semestre avec des perspectives encourageantes. Accompagnées d'une maîtrise des marges, ces performances nous permettent d'anticiper une nouvelle année de croissance rentable pour AdVini.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Agroalimentaire
Dans un contexte chahuté, trois stratégies sont gagnantes : miser sur le développement de produits premium, sur l'international, â‰l'Asie étant la cible privilégiée, et/ou sur les services digitaux. De façon générale, l'innovation est un axe stratégique de développement. Cela correspond à un récent virage stratégique des industriels. En effet, avec le début de la crise, en 2008, ils avaient sensiblement réduit leurs ambitions dans ce domaine, ce qui a été souligné par un recul sensible des budgets marketing et R&D des industriels. Aujourd'hui ces derniers s'orientent de plus en plus vers des innovations de services qui leur permettent de nouer une relation avec les consommateurs au-delà de l'acte d'achat. La stratégie de Coca-Cola, avec ses bouteilles personnalisées et leur relais sur les réseaux sociaux, en est un bon exemple. Dans le même temps des acteurs comme Unilever, Procter & Gamble et Nestlé rationnalisent leurs portefeuilles de marques.
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