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A suivre aujourd'hui... CAPGEMINI

(AOF) - Capgemini (-0,83% à 86,11 euros) a limité mardi ses pertes en Bourse. Le groupe de conseil et de services informatiques bénéficie de son intégration dans la liste des valeurs préférées de Citigroup. Le bureau d'études en recommande l'Achat et vise 100 euros. L'analyste justifie sa décision par deux motifs. Il met d'une part en avant une amélioration de la croissance des revenus sous-tendue par une évolution structurelle vers plus d'outsourcing et de recours à l'offshore en Europe.
Il évoque d'autre part le rythme soutenu de l'amélioration de la marge grâce aux synergies tirées de la fusion et une baisse de la rémunération moyenne des employés.
Fin juillet, Capgemini a relevé ses perspectives pour 2015 au vu de ses résultats du premier semestre et de l'intégration d'IGATE au 1er juillet. Le groupe technologique français prévoit d'une part, de réaliser une croissance de son chiffre d'affaires à taux de change et périmètre courants de 12% et, d'autre part, d'atteindre un taux de marge opérationnelle de 10,3%. Il ciblait auparavant une marge située entre 9,5% et 9,8% et une croissance organique de 3% à 5%. Le « free cash-flow » organique, quant à lui, est attendu à plus de 600 millions d'euros.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Dixième mondial et premier européen des services informatiques - intégration de systèmes (55,5 % des ventes) et autres managed services (25,5 %), services de proximité sous la marque Sogeti (15 %) et conseil (4 %) ;
- Diminution du poids de l'Europe dans l'activité (dont France pour 22 %, le Royaume-Uni-Irlande pour 21 % et le Benelux pour 11 %) au profit de l'Amérique du nord et des pays émergent, à parts quasi-égales ;
- Majorité des revenus tirés de l'infogérance et de l'intégration de systèmes, peu sensibles aux cycles économiques ;
- Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance : cloud (stockage de données hors de l'entreprise), big data (collecte des données sur les réseaux sociaux), mobilité et réseaux sociaux ;
- Croissance continue dans l'offshore, 47 % des effectifs étant installés dans les pays à bas salaires, notamment l'Inde, d'où une capacité à maîtriser les marges ;
- Retombées importantes du partenariat commercial avec Areva après le rachat de Euriware ;
- Bonne visibilité avec un carnet de commandes supérieur au chiffre d'affaires annuel ;
- Compétitivité renforcée par le recul de l'euro contre le dollar ;
- Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide.
Les points faibles de la valeur
- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ;
- Forte sensibilité du résultat aux frais de personnel (2/3 des charges d'exploitation) ;
- Activité décevante en France et en Belgique, notamment dans les services de proximité et applicatifs ;
- Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes).
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ;
- Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ou l'indien Infosys;
- Rumeurs d'OPA sur l'indien iGate, également convoité par Atos ;
- Réalisation de l'objectif 2015 d'une hausse de 3 à 5 % des revenus, d'une marge opérationnelle proche de 10 % et d'un free cash-flow supérieur à 600 M ;
- Valeur opéable, avec un capital éclaté où les administrateurs et salariés détiennent 9,8 % du capital, d'où des rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Le secteur est soumis à une vague de consolidation. Les opérations de croissance externe répondent à plusieurs impératifs. Les sociétés misent sur les rachats pour doper leur chiffre d'affaires, alors que le Syntec numérique prévoit l'atonie du marché français cette année. De plus, ces opérations leur permettent de s'implanter sur des marchés plus dynamiques que la France. Les fusions répondent aussi au besoin d'atteindre une taille critique dans un secteur dominé par les États-Unis. Après le rachat d'Igate, le chiffre d'affaires de CapGemini devrait atteindre 12,5 milliards d'euros, mais demeure cinq fois inférieur à celui des mastodontes américains du secteur, IBM, HP et Accenture. Enfin, les rachats sont favorisés par la fragmentation du marché. En France, le leader Capgemini détient à peine 5% du marché français.

AOF

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