(AOF) - FireEye a annoncé une perte nette de 133,57 millions de dollars au deuxième trimestre, soit 87 cents par action. Ajustée des éléments exceptionnels, la perte par titre est de 41 cents, moins importante qu'attendu par le marché : le consensus Zacks Investment Research était de 48 cents par titre. Les revenus de l'éditeur de logiciels de cybersécurité ont également surpris favorablement les observateurs : en hausse de 56%, ils sont ressortis à 147,2 millions pour un consensus de 143 millions.
Au titre de ses perspectives pour le troisième trimestre, FireEye a indiqué qu'il visait une perte par action comprise entre 44 et 48 cents et des revenus entre 164 et 168 millions de dollars. Le consensus est fixé à -46 cents par titre et 164,26 millions de dollars.
Enfin, le groupe a annoncé le départ de son directeur financier Michael Sheridan. L'intérim sera assuré par le vice-président en charge des finances, Frank Verdecanna, pendant que le groupe cherchera un remplaçant à Sheridan en externe.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - Editeurs de logiciels
L'étude du Truffle 100, qui classe les cent premiers éditeurs français de logiciel, souligne que l'activité de ces acteurs a été dynamique l'an passé, avec un chiffre d'affaires en croissance de 6%, à 6,6 milliards d'euros. Le palmarès des éditeurs n'a pas changé : 55% du chiffre d'affaires édition était réalisé par Dassault Systèmes (30,3%), suivi de Cegedim, Sopra Steria, Murex et Axway. Les acquisitions ont constitué le premier facteur de croissance, avec les opérations menées par Dassault Systèmes, Talentsoft, GFI ou Axway. De plus l'industrie commence à profiter des retombées du SaaS (Software as a service). Le SaaS a représenté 12% du chiffre d'affaires en 2014. En dépit de ce dynamisme, les intervenants du secteur subissent certaines difficultés, au premier rang desquelles une pression sur les marges accrue face à une concurrence internationale intense. D'ailleurs le résultat net des Top 100 s'est contracté l'an passé passant de 604 millions en 2013 à 599 millions d'euros en 2014. De plus, l'accès au financement demeure difficile. Seuls 22 éditeurs sont cotés sur les 100 premiers classés en 2014, contre 33 en 2013.
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