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ELECTRONIC ARTS : les perspectives gâchent des résultats meilleurs que prévu

(AOF) - L'éditeur de jeux vidéo Electronic Arts a dévoilé des résultats meilleurs que prévu, mais des prévisions décevantes. Au premier trimestre, clos fin juin, le groupe a généré un bénéfice net de 442 millions de dollars, soit 1,32 dollar par action, à comparer avec un bénéfice de 335 millions de dollars, soit 1,04 dollar par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 15 cents, se jouant aisément du consensus Reuters qui s'élevait à seulement 3 cents.
Retraité de la composante on-line de certains jeux, le chiffre d'affaires a reculé de 10,6% à 693 millions de dollars, dépassant là encore les attentes de Wall Street de 652 millions de dollars. Les revenus « numériques », liés à la vente de jeux dématérialisés (jeux pour téléphone et tablette, sur Facebook, distribution par téléchargement...) ont augmenté de 10% à 532 millions.
Sur l'ensemble de l'exercice, le concurrent d'Ubisoft a relevé ses objectifs, mais pas suffisamment aux yeux des investisseurs. Il table sur des ventes ajustées de 4,45 milliards de dollars et un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, de 2,85 dollars, contre 2,75 dollars précédemment.
Le marché est cependant encore plus gourmand, tablant sur respectivement 4,48 milliards et 2,87 dollars.
Au deuxième trimestre, l'éditeur de jeux vidéo cible des ventes ajustées de 1,075 milliard de dollars et un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, de 40 cents.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - Jeux vidéo
Plusieurs pays se battent pour attirer les éditeurs de jeux vidéo. Le Québec bénéficie d'un statut privilégié : avec un taux avantageux de crédit d'impôt de 37,5% depuis dix-huit ans, la province francophone a décidé de créer un fonds pour investir dans les studios québécois. Pionnier, Ubisoft y a installé le plus important studio de développement de jeux au monde. Il a été suivi par les américains Electronic Arts et Warner Bros. En France, l'environnement réglementaire est également en train d'être assoupli : les autorités ont décidé d'élargir le crédit d'impôt aux jeux destinés aux 18 ans et plus. Pour l'industrie cela représente une mesure importante car les jeux «PEGI 18», les plus violents, représentent près d'un dixième de la production annuelle de jeu vidéo. Leur part a quasiment doublé depuis l'effondrement du marché des jeux familiaux sur Wii et DS. En parallèle du dispositif fiscal, un fonds de 20 millions d'euros devrait prochainement voir le jour. Il octroierait des tickets de 200.000 euros à 2 millions d'euros, sous forme de prêts participatifs.

AOF

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