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VIVENDI conforte le PDG d'Universal Music Group et détaille son plan à 5 ans

(AOF) - Vivendi a défini avec les dirigeants d'Universal Music Group (UMG) un plan de développement pour les cinq prochaines années. Présent dans plus de 60 pays et fort d'une cinquantaine de labels prestigieux, UMG est le leader mondial de la musique. Il réalise un chiffre d'affaires proche de 5 milliards d'euros et emploie plus de 7 000 salariés dans le monde. Ce plan lui permettra de poursuivre une croissance rentable et de continuer à jouer un rôle clé dans la transformation de l'industrie musicale.
UMG va accélérer la monétisation de la musique dans le numérique, élargir la diffusion de ses contenus audio et vidéo en multipliant les partenariats avec des plateformes, et renforcer ses relations stratégiques avec les marques et les sponsors. Il continuera à être la référence de son secteur dans l'accompagnement et le développement de tous les artistes. UMG poursuivra également ses investissements dans des marchés à fort potentiel pour la musique, comme l'Afrique, l'Inde et la Chine.
Dans cette perspective, Lucian Grainge, Président Directeur Général d'UMG, a été prolongé dans ses fonctions au moins jusqu'en 2020. Nommé à ce poste en 2011, il a exercé pendant une trentaine d'années différentes fonctions au sein de l'industrie musicale. Après avoir rejoint UMG en 1986 pour lancer PolyGram Music Publishing UK, Lucian Grainge a notamment occupé le poste de Président d'Universal Music UK et de PDG d'Universal Music Group International. Il a été l'artisan de l'expansion internationale d'UMG et de la diversification de ses activités.
UMG est au coeur du nouveau projet stratégique de Vivendi visant à se recentrer dans les médias et la création de contenus, et à s'engager activement aux côtés des talents.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Groupe de médias en cours de recentrage sur le divertissement, soit la télévision, avec Groupe Canal +, et la musique, avec Universal Music, numéro un mondial ;
- Eclaircissement de la stratégie, le groupe perdant son statut de holding après les cessions de l'activité jeux par Activision Blizzard et des télécoms -Maroc Télécom puis SFR, vendu fin novembre 2014 et le brésilien GVT, qui sera cédé au 2ème trimestre 2015 ;
- Amélioration de la visibilité, les abonnements représentant près de 50 % des revenus ;
- Accélération du développement à l'international, la France regroupant encore 44 % des facturations, devant l'Amérique du nord (20 %), l'Europe hors France (24 %) et le reste du monde (12 %) ;
- Pour Canal +, bonne visibilité dans le football, le rugby et dans la télévision gratuite (D8) en France et à l'international ;
- Pour Universal Music, capacité à accroître la marge opérationnelle malgré le développement du streaming, à l'impact déflationniste ;
- Vers une redistribution du cash aux actionnaires qui recevront 5,7 Mds entre 2015 et 2017, soit 2,7 Mds sous forme de rachat d'actions, le reste sous forme de dividende, de 1 par titre en 2015 et 2016 puis 0,2 en 2017.
Les points faibles de la valeur
- Stratégie dans la musique encore à confirmer, le numérique devant encore monter en puissance (streaming et abonnement) pour compenser la chute des demandes de disques ;
- Pour Canal + : hausse de la TVA en France et guerre des prix avec BeINsport, destructrice de valeur ;
- Interrogation sur l'utilisation opérationnelle du cash de plus de 10 Mds, soit 1/3 environ de la capitalisation boursière.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité au risque politique, notamment pour les réclamations fiscales de Bercy ;
- Stratégie fondée sur 4 piliers : la mise en place de relations fortes avec les plateformes digitales, l'accélération de la croissance internationale, la connaissance des clients par les abonnements (5O % des revenus) ;
- Evolution des rapports entre Canal + et son concurrent BeINsport ;
- Premiers résultats en Afrique, zone d'expansion prioritaire, où a été lancée la chaîne A+, en novembre 2014, et où le groupe a pris une participation dans Thema, spécialisé dans la distribution de chaînes télévisées ;
- Succès ou non de la création de contenus exclusifs disponibles à partir de la plateforme de vidéos Dailymotion, que Vivendi va racheter à Orange ;
- Réalisation des objectifs 2015 : légère hausse du chiffre d'affaires, marge opérationnelle près de 11,3 % et résultat net en croissance de 10 % ;
- Capital éclaté, le premier actionnaire étant le Groupe Bolloré avec 14,5 %, mais peu susceptible d'être soumis à OPA, en raison de la présence, à hauteur de 3,52 %, du FSI.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
La diffusion des journaux format papier a reculé en 2014. Selon l'OJD (Office de Justification de la Diffusion), 3,7 milliards d'exemplaires ont été vendus en 2014, soit une diminution de 4%. Cela représente la cinquième baisse en cinq ans, alors que de nombreux titres ont bénéficié d'une forte actualité l'an passé avec les élections municipales et européennes, les Jeux Olympiques de Sotchi et le Mondial de football notamment. Les diffusions de toutes les catégories de titres ont reculé. La presse quotidienne nationale voit sa diffusion papier chuter de 4,1%, mais progresser de 24% sur les écrans mobiles. La diffusion papier de la presse hebdomadaire a mieux résisté (-1,6%). Pour compenser la baisse des ventes en kiosque, les éditeurs de presse se sont reportés sur le portage et les abonnements, qui représentent désormais 52% de la diffusion. Une évolution notable a eu lieu en 2014, avec un bond de la lecture en PDF, sur les tablettes, les ordinateurs ou les smartphones : 71,3 millions d'exemplaires en PDF ont été lus en 2014, contre 45 millions à peine en 2013. Les quotidiens ayant le mieux négocié le virage numérique sont également ceux qui bénéficient de la meilleure diffusion payée.

AOF

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