KEYRUS : nette hausse de l'activité au deuxième trimestre

(AOF) - Keyrus a réalisé un chiffre d'affaires de 51,8 millions d'euros sur le deuxième trimestre 2015, en augmentation de 25,4% (+20,8% à périmètre et taux de change constants). Cette croissance est fortement tirée par les activités Grands Comptes qui progressent de 33,3% (26,6% à périmètre et taux de change constants). Les activités Grands Comptes ont vu leur chiffre d'affaires s'accélérer en données organiques au deuxième trimestre sur la bonne lancée du premier trimestre 2015.
Cette forte croissance s'explique d'une part, par le positionnement de spécialiste de la Data et du Digital, domaines d'excellence de Keyrus qui sont au coeur des préoccupations de l'ensemble des organisations, et d'autre part, par les investissements importants réalisés en début d'exercice au niveau commercial et marketing en France et à l'international.
Les activités Mid-Market réalisent également une bonne croissance organique de 5,7% sur le premier semestre 2015, malgré un ralentissement des ventes de licences, mais en maintenant un bon niveau de chiffre d'affaires services, porté notamment par la nouvelle réglementation DSN (Déclaration Sociale Nominative) et l'obligation des entreprises de s'y conformer pour début 2016.
Pour Eric Cohen, Président-Directeur Général de Keyrus, « Nous réalisons une excellente performance sur l'ensemble de nos activités ce premier semestre avec une accélération des projets autour de nos offres de Data Intelligence et de Digital Experience, soutenus par nos activités de Conseil en Management & Transformation. Le business model de Keyrus va continuer de se déployer sur ces trois piliers tant en France qu'à l'international avec un plan de recrutement renforcé sur le deuxième semestre.»
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
Le secteur est soumis à une vague de consolidation. Les opérations de croissance externe répondent à plusieurs impératifs. Les sociétés misent sur les rachats pour doper leur chiffre d'affaires, alors que le Syntec numérique prévoit l'atonie du marché français cette année. De plus, ces opérations leur permettent de s'implanter sur des marchés plus dynamiques que la France. Les fusions répondent aussi au besoin d'atteindre une taille critique dans un secteur dominé par les États-Unis. Après le rachat d'Igate, le chiffre d'affaires de CapGemini devrait atteindre 12,5 milliards d'euros, mais demeure cinq fois inférieur à celui des mastodontes américains du secteur, IBM, HP et Accenture. Enfin, les rachats sont favorisés par la fragmentation du marché. En France, le leader Capgemini détient à peine 5% du marché français.

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