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Morning meeting AOF France / Europe - Pas de tendance claire sur les marchés

(AOF) - Les marchés actions européens sont attendus proches de l'équilibre dans le sillage de la clôture de Wall Street hier. Le dossier grec continue de susciter l'inquiétude des investisseurs tant les négociations entre Athènes et ses créances trainent en longueur. Les intervenants pourraient réagir aux chiffres de l'inflation en Europe ce matin et aux Etats-Unis cet après-midi. Au chapitre des valeurs, Accor a vu sa croissance organique s'accélérer au premier trimestre tandis que Renault a demandé le maintien de l'équilibre actuel entre ses deux principaux actionnaires, l'Etat et Nissan.
L'analyse technique du CAC 40
Les analystes de DayByDay constatent la formation d'une bougie noire encadrée de courtes ombres. L'indice Cac 40 a reculé légèrement dans des volumes étoffés de 4.7 milliards d'euros, mais ces mouvements s'inscrivent toujours dans un espace de consolidation restreint de moins de 100 points. La note des obligations grecques a été abaissée par S&P, et l'insolvabilité du gouvernement revient à l'ordre du jour, inquiétant les marchés, modérément pour l'instant. Le Cac 40 ne signalerait l'entrée en correction baissière que s'il rompait le support à 5193 points. Pour le moment, l'indice conserve la possibilité de rejoindre sa résistance à 5359 points.
Les valeurs à suivre
ACCOR
Accor a réalisé au premier trimestre 2015 un chiffre d'affaires de 1,225 milliard d'euros, en hausse de 5,6% à périmètre et change constants et de 7,9% en données publiées. La branche HotelInvest, propriétaire et investisseur hôtelier, a vu son chiffre d'affaires progresser de 4,8% à périmètre et change constants à 1,055 milliard. La branche a connu de bonnes progressions sur l'ensemble des zones, notamment NCEE (+6,4%) et MMEA (+7,3%), et dans une moindre mesure dans la zone Amériques (+3,5%), qui ralentit par rapport au dernier trimestre 2014.
LAFARGE
Lafarge et Holcim ont annoncé le détail des actifs qu'ils proposent de désinvestir aux Etats-Unis dans le cadre de leur projet de fusion pour créer LafargeHolcim. Les actifs proposés incluent la cimenterie de Davenport, détenue par le groupe français dans l'Iowa et d'une capacité de 1,1 MT, ainsi que 7 terminaux le long du Mississippi. Ces actifs seront cédés à Summit Materials pour un montant total de 450 millions de dollars (420 millions d'euros) auquel s'ajoute le terminal cimentier de Summit à Bettendorf, dans l'Iowa.
MERCIALYS
Mercialys a réalisé de bonnes performances opérationnelles au 1er trimestre 2015, qui se sont traduites par une progression de 2,5% des loyers facturés à périmètre constant, dont 2,6% hors impact d'une indexation légèrement négative. Les revenus locatifs s'élèvent à 39,6 millions d'euros au 31 mars 2015, en progression de 6,7%. A périmètre constant, les loyers facturés progressent de 2,5%. Les centres commerciaux de Mercialys ont continué à surperformer le secteur en France, à la fois en termes de fréquentation et d'évolution du chiffre d'affaires des commerçants, a précisé le groupe.
PIERRE & VACANCES
Pierre & Vacances a fait état, après la clôture des marchés, d'un chiffre d'affaires trimestriel en progression de 15,8% à 659,7 millions d'euros. Dans le détail, le revenu des activités touristiques s'élève à 476,2 millions d'euros, en progression de +2,4% par rapport à l'année dernière à pareille époque tandis que le chiffre d'affaires du "développement immobilier" s'élève à 174,5 millions d'euros, en croissance de 79,9%.
Les chiffres macroéconomiques
En zone euro, le chiffre définitif de l'inflation en mars est attendu à 11h.
Aux Etats-Unis, les investisseurs prendront connaissance à 14h30 des prix à la consommation en mars. La première estimation de l'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan pour avril et l'indice des indicateurs avancés du Conference Board seront dévoilés à 16h.
A 8h25, l'euro cote 1,0787 dollar, en hausse de 0,31%.
Hier à Paris
Les marchés européens ont perdu du terrain, marquant ainsi une pause après avoir inscrit la veille un plus haut de l'année. Les investisseurs privilégient la prudence alors que le dossier grec semble revenir sur le devant de la scène, l'Allemagne jugeant peu probable un accord la semaine prochaine entre Athènes et ses créanciers. Sur le front des valeurs, Renault a terminé en tête du CAC 40 à la faveur de la hausse de 10,8% des immatriculations européennes de voitures neuves en mars. A la clôture, le CAC 40 et l'Eurostoxx 50 ont reculé de 0,57% à 5 224,4 points et de 1,23% à 3 756 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont fini juste en dessous de l'équilibre. La réaction des investisseurs aux résultats des sociétés américaines a été très variable, meilleurs que prévu ou pas. Goldman Sachs a ainsi fini en hausse malgré sa performance supérieure aux attentes. Netflix s'est en revanche envolé. Les statistiques économiques étaient, elles, globalement décevantes, notamment l'emploi. L'indice Dow Jones s'est effrité de 0,04% à 18 105,77 points en clôture tandis que le Nasdaq Composite s'est effiloché de 0,06% à 5 007,79 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).

Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.

AOF

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