Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

Analyse clôture AOF France / Europe - Les marchés marquent une pause

(AOF) - Les marchés européens ont perdu du terrain, marquant ainsi une pause après avoir inscrit la veille un plus haut de l'année. Les investisseurs privilégient la prudence alors que le dossier grec semble revenir sur le devant de la scène, l'Allemagne jugeant peu probable un accord la semaine prochaine entre Athènes et ses créanciers. Sur le front des valeurs, Renault a terminé en tête du CAC 40 à la faveur de la hausse de 10,8% des immatriculations européennes de voitures neuves en mars. A la clôture, le CAC 40 et l'Eurostoxx 50 ont reculé de 0,57% à 5 224,4 points et de 1,23% à 3 756 points.
Unilever a gagné 2,79% à 42,01 euros pour signer la plus forte hausse de la Bourse d'Amsterdam. Le titre du fabricant de glaces Magnum a atteint un plus haut de 16 ans à 42,75 euros. Les investisseurs saluent l'accélération plus marquée que prévu des ventes du géant néerlandais de l'agroalimentaire au premier trimestre 2015. Cette performance constitue une bonne nouvelle pour un groupe, qui à l'image du reste du secteur, a été notamment pénalisé l'an dernier par le ralentissement de la demande chinoise et la stagnation de l'économie brésilienne.
Casino (-4,65% à 82,57 euros) fait partie des plus fortes baisses du SBF 120 en raison de ventes mitigées au premier trimestre, en particulier en France. La hausse des ventes de 5,3% (+2,7% en organique) à 11,9 milliards d'euros sur cette période n'a pas convaincu les investisseurs. En effet, cette progression montre tout de même un ralentissement de la croissance d'une année sur l'autre puisque, au premier trimestre 2014, le chiffre d'affaires de Casino avait augmenté de 8,3% (+6,6% en organique).
En repli de plus de 9% en début de séance, Ipsen (+0,76% à 44,69 euros) a finalement terminé dans le vert. Le laboratoire pharmaceutique avait déçu les investisseurs en annonçant l'échec de son traitement expérimental tasquinimod contre le cancer de la prostate. Si le traitement réduit de façon statistiquement significative le risque de progression radiologique ou de décès chez les patients souffrant d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration et n'ayant pas encore reçu de chimiothérapie, il ne prolonge pas la survie globale.
Les chiffres macroéconomiques
Aux Etats-Unis, l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie pour avril est ressorti à 7,5 points, en hausse par rapport aux 5 points du mois de mars. Il est supérieur au consensus Reuters qui l'attendait à 6.
Les inscriptions au chômage aux Etats-Unis ont augmenté de 294 000 personnes la semaine dernière après une hausse de 281 000 la semaine précédente. Le consensus attendait 280 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires.
Le nombre de mises en chantier aux Etats-Unis est ressorti à 926 000 en mars. En hausse par rapport aux 897 000 de février, il est néanmoins inférieur aux attentes : le consensus Reuters était à 1,04 million. Les permis de construire ont également déçu : 1,039 million ont été accordés en mars au lieu des 1,08 million attendus.
A 17h40, l'euro gagne 0,41% à 1,0726 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
Balance courante : En comptabilité nationale, la balance courante résulte de l'épargne du secteur privé moins les investissements du secteur privé + l'excédent budgétaire (recettes fiscales moins dépenses).

Les déficits de la balance courante qui reflètent d'importants investissements dans le secteur privé pour un niveau donné d'épargne ont tendance à être acceptés par les marchés. Lorsque ces déficits sont accompagnés de déficits budgétaires importants, ils sont perçus beaucoup plus négativement.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X