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AIR FRANCE-KLM passe une commande de 17 avions au brésilien Embraer

(AOF) - Embraer a annoncé avoir reçu une commande ferme de la part d'Air France-KLM pour 17 avions régionaux E-Jets d'un montant de 764 millions de dollars (705 millions d'euros) au prix catalogue. Le troisième constructeur mondial d'avions va fournir à la filiale régionale KLM Cityhopper 15 E175 et deux E190, en remplacement de 19 Fokker F70. KLM Cityhopper possède déjà 28 E190. Le premier E190 sera livré en décembre et les E175 au premier semestre 2016. L'accord prévoit une option sur 17 appareils supplémentaires de la famille E-jets pour KLM Cityhopper ou Hop !, la compagnie régionale d'Air France.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- L'un des leaders mondiaux du transport aérien avec le réseau le plus important entre l'Europe et le reste du monde, numéro un en Europe pour le transport de passagers (74% de l'activité dont 21 % en moyen-courrier), numéro un mondial pour le fret (9 %) et pour la maintenance aéronautique :
- Présence mondiale, grâce à l'alliance SkyTeam (près de 20 % du marché) et à la joint-venture avec Delta Airlines sur l'Atlantique nord (un quart du marché régional), effective jusqu'en 2019 ;
- Offre de correspondances sans équivalent grâce au double hub intercontinental (plate-forme de correspondance) combinant Roissy-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol ;
- Concentration des investissements sur le haut de gamme (60 avions équipés à fin 2015 en cabines « luxe ») ;
- Réussite de Transavia, la filiale à bas coût lancée en 2007, bénéficiaire depuis 2012, et restructuration rapide du réseau point-à-point d'Air France ;
- Montée en puissance de la maintenance, très rentable (numéro 2 mondial) ;
- Depuis la fin 2014, impact positif sur la rentabilité des replis du cours du brut, les achats de kérosène représentant 35 % des coûts d'exploitation ;
- Forte réduction de la perte d'exploitation en 2014 et diminution de l'endettement, d'où la fin des craintes sur une augmentation de capital.
Les points faibles de la valeur
- Forte sensibilité à la conjoncture européenne (61,3 % des ventes hors cargo et frêt, dont 28,4 % pour la France et 8,9 % pour le Benelux) et présence internationale encore faible (13,4 % Amérique du Nord, 10,9 % Asie-Pacifique) ;
- Concurrence accrue du TGV sur les courts trajets, des compagnies à faible coût telles EasyJet ou Ryanair et, dans le haut de gamme, des compagnies aériennes des états du Golfe et du Sud-est asiatique ;
- Surcoût des escales et des taxes en France par rapport aux concurrents ;
- Dégradation des recettes unitaires (excédents de bagages, option d'un délai de réflexion avant la confirmation d'un achat de billet, surclassement, repas améliorés...) en 2014 ;
- Léger recul de la recette sur le long-courrier, activité la plus rentable du groupe ;
- Conflits sociaux récurrents en France qui freinent le redressement de la compagnie ;
- Absence d'amélioration dans l'activité cargo ;
- Long historique de pertes d'exploitation et report à 2015 du retour à la rentabilité.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité du cours tant aux chiffres du trafic aérien mondial et à la géopolitique qu'aux spécificités de la compagnie (endettement, risques sociaux, impact du prix du carburant) ;
- Suivi du plan « Transform 2020 » : réductions d'effectifs (plus de 5 100 départs entre 2012 et 2015, allongement de la durée et de la charge de travail des navigants), restructuration du réseau moyen courrier, toujours déficitaire, sous les marques Transavia et Hop !, avec fermeture de lignes, renforcement du long courrier, développement dans la maintenance et le catering ;
- Issue des négociations avec les syndicats qui démarreront au 2ème trimestre 2015;
- Poursuite du désengagement d'Amadeus ;
- Rumeurs de vente de Martinair, en charge de l'activité fret, principal foyer de perte pour le groupe ;
- Attente d'alliances avec des compagnies asiatiques ;
- Société non opéable, l'Etat détenant 15,9 % du capital, devant les salariés (9,4 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Transport aérien
L'IATA estime que le secteur devrait afficher des bénéfices en hausse cette année, tout en soulignant les facteurs de risque (en particulier les conflits en cours et la nouvelle épidémie d'Ebola). Le secteur aérien européen, l'un des moins rentables au monde, doit se transformer et s'engager, selon les analystes de la Coface, dans une nouvelle phase de concentration. Pour le moment, les acteurs traditionnels cherchent à se renforcer dans le low-cost, à l'image d'Air France-KLM avec Transavia. Depuis 2012, en Europe, pour les courts et moyens courriers la part de marché du low-cost a dépassé celle des transporteurs traditionnels. Les compagnies à bas coûts se développent, elles, depuis quelques années sur le marché du voyage d'affaires. La compagnie irlandaise Ryanair a récemment franchi le pas tandis qu'EasyJet affirme séduire de plus en plus de clients d'affaires.

AOF

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