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CARREFOUR pourrait réouvrir des magasins sous la marque Ed (presse)

(AOF) - Selon le site spécialisé Linéaires.com, le distributeur Carrefour réfléchirait à une conversion de certains magasins Dia en Ed. Cette marque discount, redéposée par le groupe en février dernier, avait été remplacée par Dia à partir de 2009. Carrefour pourrait donc la relancer pour les 200 à 300 magasins Dia qui ne serait pas éligibles aux "formats de proximité de Carrefour", selon le site. Le changement de marque pourrait intervenir dès avril, alors qu'une accélération du plan de relance de Dia devrait être annoncé demain, lors de la présentation des résultats 2014 de Carrefour.
En 2014, selon une source syndicale citée par Linéaires, la filiale couvrant le parc des magasins Dia aurait enregistré une perte de plus de 100 millions d'euros, plus élevée que prévu.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Premier distributeur européen et deuxième mondial avec quatre grands marchés, France pour 47 % des ventes, le reste de l'Europe pour 26 %, l'Amérique latine pour 18 %, puis l'Asie ;
- Retour positif depuis 2012 à la stratégie historique de prix bas toute l'année sous l'impulsion de Georges Plassat à la présidence et Noël Prioux en charge des activités France ;
- Depuis 2013, reconquête ininterrompue des parts de marché en France supérieures à 2 % par an, associée à une hausse de la productivité ;
- 3 grands axes stratégiques : décentralisation (redonner du pouvoir au directeur
de magasin) et différenciation, puis focalisation des investissements sur un nombre plus limité de pays, enfin, valorisation de l'immobilier en exploitant les réserves foncières ;
- Lancement d'une stratégie immobilière après le rachat à Klépierre des 127 galeries marchandes jouxtant les hypermarchés Carrefour en France, Espagne et Italie : création d'une société dédiée, Carmila, relance des investissements, en rénovation et en extension pour les galeries commerciales en Europe, en expansion au Brésil, et mise en place de revenus locatifs récurrents.
Les points faibles de la valeur
- Des parts de marché en France encore inférieures au passé ;
- Absence de stratégie Internet ;
- Déception en terme de ventes en Chine où la consommation stagne ;
- En France, retard dans les « drive » (retrait en magasin de commandes Internet), avec 7 % de parts de marché contre 46 % pour Leclerc ;
- Relative cherté de la valeur par rapport à ses pairs britanniques ou américains.
Comment suivre la valeur
- Baisse du pouvoir d'achat des consommateurs dans les pays européens où Carrefour est présent (Belgique, Espagne, France et Italie) et ralentissement de la croissance des pays émergents ;
- Sensibilité aux parités euro/monnaies d'Amérique latine et d'Asie ;
- En France, poursuite des modernisations des galeries commerciales (70 % d'ici 2017) et des ouvertures des commerces de proximité Carrefour Market ;
- Spéculations sur une introduction en Bourse des activités brésiliennes -filiale Atacadao- et chinoise ;
- Réalisation de l'objectif 2014 d'un résultat courant en hausse de 11 % ;
- Impact positif des activités immobilières et des gains de productivité à partir de 2015 ;
- Renforcement de la famille Moulin, propriétaire des Galeries Lafayette, à hauteur de 9,5 % du capital, aux côtés des actionnaires de concert Groupe Arnault et le fonds Colony (14,48% du capital et 19,98% des droits de vote à eux deux).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution généraliste
Le secteur est soumis à une guerre des prix, qui a été ravivée en 2014. Les comparateurs de prix et les nouveaux modèles de distribution comme le 'drive' intensifient cette tendance. Pour renforcer leur pouvoir de négociation face à leurs fournisseurs en France, plusieurs distributeurs ont choisi de s'unir et de créer des «super» centrales d'achat. Ainsi, après Auchan et Système U en septembre 2014, puis Casino et Intermarché en octobre, cela a été au tour de Carrefour et Cora d'annoncer la signature d'un accord de coopération en décembre dernier. Les deux acteurs ont indiqué que cet accord concrétisait un partenariat de long terme, sans lien capitalistique entre les deux entreprises. Il les engage dans des relations durables avec leurs fournisseurs. Cet accord portera sur les achats de produits de marques nationales et internationales pour l'alimentaire et les produits d'entretien, papeterie, quincaillerie... L'Autorité de la concurrence a néanmoins été saisie par les autorités afin d'émettre un avis sur l'impact concurrentiel des récents accords entre les centrales d'achats. Elle remettra son avis durant le premier semestre 2015.

AOF

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