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Analyse AOF pré-ouverture Wall Street - Les marchés toujours suspendus aux annonces de la Fed

(AOF) - Les marchés américains devraient ouvrir en ordre dispersé, les investisseurs faisant toujours montre d'une certaine fébrilité avant l'issue de la réunion de politique monétaire de la Fed. Cette dernière publiera ses conclusions et ses projections sur l'économie américaine ce soir, après la clôture des bourses européennes. S'agissant des indicateurs macroéconomiques du jour, l'indice des prix à la consommation en août s'est effrité, alors qu'il était attendu à l'équilibre. A 15H, les futures sur le S&P 500 progressent de 0,08% à 1 993 points et ceux sur le Nasdaq cèdent 0,02% à 4 057,2 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont terminé sur une note haussière la séance de mardi, au terme de la première journée de réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale. Les investisseurs ont fait preuve de confiance à la veille de la décision de l'institution qui devrait vraisemblablement réduire à nouveau ses rachats mensuels d'actifs. D'éventuels indices sur le calendrier de relèvement des taux sont très attendus. A la clôture, le Dow Jones et le Nasdaq se sont respectivement octroyés 0,59% à 17 131,97 points et 0,75% à 4 552,76 points.
Les chiffres macroéconomiques
Aux Etats-Unis, l'indice des prix à la consommation a reculé de 0,2% au mois d'août, après une hausse de 0,1% en juillet. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un indice stable pour la période.
Hors énergie et alimentaire, l'indice des prix à la consommation est resté stable en août, contre +0,1% en juillet, tandis que le consensus Briefing tablait sur une progression de 0,2%.
De son côté, l'indice NAHB de la confiance des constructeurs immobiliers en septembre tombera à 16h. Enfin, le compte-rendu de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed sera publié à 20h.
Les valeurs à suivre
ADOBE
L'éditeur de logiciels d'édition Adobe a dévoilé des résultats trimestriels contrastés et des prévisions décevantes. Au troisième trimestre, clos fin août, son bénéfice net s'est établi à 44,7 millions de dollars, ou 9 cents par action, contre 83 millions (16 cents par action) un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 28 cents, ce qui est supérieur de 2 cents au consensus FactSet. Le chiffre d'affaires a, lui, progressé de 1% à 1 milliard. Wall Street visait 1,02 milliard de dollars.
AT&T
AT&T s'intéresse à l'Amérique latine et surtout au Mexique et n'exclurait pas un achat opportuniste dans la région. Le groupe, selon une source proche du dossier, est l'un des acheteurs potentiels contactés par America Movil, qui cherche à céder des actifs. En effet, L'opérateur télécoms mexicain, cherche à vendre des actifs sur la côte Est du Mexique dont la valeur pourrait atteindre 17,5 milliards de dollars. Outre AT&T, America Movil aurait également sollicité Bell Canada, et le japonais Soft Bank.
BOEING
La Nasa a choisi mardi le constructeur aéronautique et SpaceX (Space Exploration Technologies) pour construire les "taxis de l'espace" qui transporteront les astronautes vers la station spatiale internationale (ISS). Le contrat, d'un montant total de 6,8 milliards de dollars, avec 4,2 milliards pour Boeing et 2,6 milliards pour SpaceX, porte sur la construction de capsules pouvant contenir chacune sept passagers. Ce nouveau contrat doit permettre à la Nasa de mettre fin à l'hégémonie des Soyouz russe, sur le marché du transport spatial.
DUPONT DE NEMOURS
Le fonds Trian, dirigé par l'investisseur activiste Nelson Peltz, qui détient 3% du capital de DuPont, a demandé à ce dernier de se scinder en deux parties. Le fonds estime en effet que la structure du conglomérat détruit de la valeur. Il met également en avant la sous-performance continue et les échecs à tenir les objectifs de chiffre d'affaires et de profit. Nelson Peltz recommande une partition entre l'agriculture, la nutrition et la santé d'une part, et les matériaux hautes performances, les équipements de protection, l'électronique et la communication d'autre part.
FEDEX
Fedex a annoncé, avant l'ouverture de la Bourse de New York, un résultat net en hausse de 24% à 606 millions de dollars au titre du premier trimestre de son exercice décalé, soit 2,10 dollars par action, contre 1,53 dollars un an auparavant. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur un bénéfice net par titre de 1,96 dollar. En outre, le numéro deux mondial de la messagerie a enregistré un chiffre d'affaires en hausse de 6% à 11,7 milliards, ce qui demeure également supérieur aux prévisions du consensus Reuters qui attendait 11,48 milliards de dollars.
GENERAL MILLS
General Mills a publié des résultats plus mauvais que prévu. Au premier trimestre clos le 24 août, le fabricant des céréales Cheerios et de préparations pour cakes Betty Crocker a réalisé un bénéfice net de 345,2 millions de dollars, ou 55 cents par action, contre 459,3 millions, ou 70 cents par action un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le BPA est ressorti à 61 cents, inférieur au consensus FactSet qui le donnait à 69 cents. Le chiffre d'affaires a reculé de 2,4% à 4,27 milliards, pénalisé par la faiblesse de la demande aux Etats-Unis. Le marché tablait sur 4,38 milliards.
LENNAR
Lennar a réalisé au troisième trimestre de son exercice 2014 un bénéfice net de 177,8 millions de dollars. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action du groupe de Miami est ressorti à 78 cents. Les analystes tablaient de 67 cents. Le chiffre d'affaires s'est établi à 2,01 milliards, au dessus des attentes du marché qui visait 1,94 milliard.
MICROSOFT
Microsoft a annoncé un dividende trimestriel de 31 cents par action, en progression de 11%. Il sera payé aux actionnaires enregistrés au 11 décembre. L'action traitera hors dividende le 18 novembre. Le numéro un mondial des logiciels a par ailleurs nommé deux nouveaux administrateurs pour remplacer deux membres du conseil qui ont décidé de ne pas se représenter. Les nouveaux venus sont Teri List-Stoll, directeur financier de Kraft Foods, et Charles W. Scharf, directeur général de Visa. Leur nomination sera effective au 1er octobre.
US STEEL
U. S. Steel a placé sa filiale canadienne sous la protection de la loi sur les faillites en vue de la création d'une société restructurée capable de rivaliser à long terme avec ses concurrents sur le marché de l'acier nord-américain. Cette filiale a accumulé des pertes de 2,4 milliards de dollars sur les cinq dernières années.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.

AOF

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