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GENERAL ELECTRIC chercherait à racheter Alstom (presse)

(AOF) - D'après Bloomberg, le conglomérat américain General Electric projetterait de racheter Alstom moyennant un investissement de l'ordre de 13 milliards de dollars. Les deux groupes sont actuellement en discussions, croit savoir l'agence financière. Si GE n'a pas fait de commentaire, Bouygues, qui détient 29,33% du capital d'Alstom, dont il est l'actionnaire principal, et Alstom ont réagi à cette information. Le principal intéressé, qui publiera ses comptes annuels le 7 mai prochain, a souligné dans un communiqué ne pas être au courant d'un quelconque projet d'offre publique visant son capital.
Il a en outre précisé revoir en permanence ses options stratégiques sur ses différents métiers.
Bouygues s'est montré encore plus évasif. S'il est un actionnaire « significatif » de l'entreprise dirigée par Patrick Kron, le groupe diversifié a rappelé qu'il ne le contrôle pas et s'est contenté d'appuyer ses choix. "Depuis son entrée dans le capital en 2006, Bouygues soutient Alstom et ses stratégies", a-t-il ainsi laconiquement commenté.
Selon Bloomberg, un accord pourrait être annoncé en début de semaine prochaine.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Transport aérien
Une étude réalisée pour le compte de l'Association internationale du transport aérien (IATA), et intitulée « Vision 2050 » souligne, qu'à cet horizon, le nombre de voyages effectués chaque année devrait être multiplié par six et passerait ainsi à 16 milliards. Dans le même temps, le transport aérien de marchandises devrait être multiplié par dix, avec 400 millions de tonnes de cargo par an. Les actuels majors du transport aérien risquent d'être supplantés par de nouveaux entrants, en provenance de Chine, d'Inde, du Brésil, de Russie ou du Mexique. Certains experts alertent sur le danger de disparition pesant sur Air France-KLM, Lufthansa et IAG. Les acteurs européens se rapprocheraient dans un mouvement défensif et ne seraient plus que deux ou trois grands groupes.
Communication - Medias
Signe des difficultés de la presse papier par rapport au support numérique : l'acquisition du Washington Post par le patron et fondateur d'Amazon pour 250 millions de dollars. C'est un fleuron de la presse américaine qui passe dans le giron d'un des grands gagnants de l'Internet. En 2012 le Washington Post a enregistré de mauvaises performances avec un chiffre d'affaires en recul de 7% et des pertes de 54 millions de dollars. Si les revenus de son site web progressent, ils ne permettent pas de compenser les pertes de l'édition papier. L'intérêt de cette opération pour Amazon pourrait être de fournir des contenus exclusifs dans le cadre du programme "premium", Amazon Prime, ou pour le Kindle. Autre opération qui souligne l'essor du numérique : la cession de sa presse papier par Axel Springer. Le premier groupe de presse allemand parachève ainsi sa réorientation stratégique vers le numérique.
Biens d'équipement
Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie.

AOF

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