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Analyse clôture AOF France / Europe - Le CAC 40 a gagné 1,5% en 4 jours

(AOF) - Les marchés européens ont fini en hausse malgré des résultats de sociétés mitigés. Les résultats meilleurs que prévu dévoilés dans l'après-midi par les banques Goldman Sachs et Morgan Stanley et du conglomérat General Electric ont fait pencher définitivement la balance dans le sens de la hausse. A Paris, les investisseurs ont salué l'accélération de la croissance du revenu de Publicis. Avant un week-end pascal de 4 jours, le CAC 40 a gagné 0,49% à 4 431,81 points, portant à 1,5% sa hausse en quatre séances. Le FTSE Eurotop 100 a pris 0,41% à 2 685,68 points.
En Europe, SAP (1,44% à 57,59 euros) a accusé l'une des plus fortes baisses de l'indice DAX après avoir dévoilé des résultats décevants au premier trimestre et averti que l'évolution des changes pèserait sur sa performance sur le reste de l'année. Entre janvier et mars, le spécialiste des logiciels de gestion a enregistré une hausse de 2% (+7% à taux de change constant) de son résultat opérationnel non-IFRS, c'est-à-dire hors éléments exceptionnels, à 919 millions d'euros. Il est ressorti nettement en dessous du consensus Reuters de 961 millions d'euros.
A Paris, Publicis a gagné pour sa part 1,33% à 63,89 euros après la publication ce jeudi d'un revenu en hausse de 2,17% à 1,597 milliard d'euros, en ligne avec les attentes. En excluant les effets négatifs de change de 4,2% (67 millions d'euros), la croissance du groupe de communication a atteint 6,8% et culmine à 3,3% en termes organiques, contre +0,7% au trimestre précédent. La période a été marquée par une reprise de l'activité en Chine (+0,2% contre -10,8% au quatrième trimestre 2013).
Enfin, Rémy Cointreau a perdu 3,33% à 60,87 euros après avoir lancé un profit warning. Le groupe de spiritueux table désormais sur une chute comprise entre 35% et 40% de son résultat opérationnel courant 2013-2014. Le groupe anticipait auparavant un résultat opérationnel courant en baisse significative à deux chiffres. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 1,0316 milliard d'euros sur les 12 mois de l'exercice clos au 31 mars 2014, en baisse organique de 10,7%. Le quatrième trimestre (-16,1% en organique à 186 millions) n'a pas vu d'amélioration de tendances : en Chine, Rémy Cointreau a poursuivi ses efforts de déstockage dans un contexte de renforcement des mesures anti-ostentatoires.
Les chiffres macroéconomiques
Les prix à la production allemands ont diminué de 0,3% le mois dernier par rapport à février et de 0,9% par rapport à la même période un an plus tôt. Le consensus Reuters tablait en moyenne sur une stabilité en séquentiel et sur une baisse de 0,7% sur 12 mois.
304 000 inscriptions hebdomadaires au chômage ont été comptabilisées aux Etats-Unis lors de la semaine au 12 avril, après 302 000 (chiffre révisé de 300 000) la semaine précédente. Les économistes attendaient en moyenne 315 000 inscriptions au chômage.
L'indice d'activité manufacturière de la Fed de Philadelphie s'est établi à 16,6 en avril, contre 9 en mars. Les économistes tablaient sur 10.
A la clôture, l'euro est en légère hausse à 1,3831 face au dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois.

AOF

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