IBM, le géant américain des services technologiques, plongeait hier soir de 8% après bourse à Wall Street, suite à sa publication trimestrielle et à l'annonce de l'acquisition du groupe HashiCorp pour 6,4 milliards de dollars. Les marchés sanctionnent la faiblesse des comptes du premier trimestre fiscal, marqués surtout par des revenus décevants de consulting. Le bénéfice opérationnel du premier trimestre a été de 1,68$ par titre, supérieur au consensus de marché (1,59$), pour des revenus de 14,46 milliards de dollars quant à eux un peu trop courts. Un an avant, à la même période, le bénéfice ajusté par action ressortait à 1,36$ pour des revenus de 14,25 milliards. Le groupe a aussi annoncé le rachat de HashiCorp pour 35$ par titre soit environ 6,4 milliards de dollars, afin de renforcer ses offres dans la domaine du cloud.

IBM n'affiche donc qu'une très faible croissance de son activité sur le trimestre clos. Les revenus de consulting ont été stables, alors que l'activité software a progressé de 5,5%. Le management, cité par Reuters, a évoqué la prudence des clients dans un contexte d'incertitude macroéconomique et la réduction des dépenses discrétionnaires. Le groupe s'offre HashiCorp, un groupe software, dans le cadre d'une opération étendant ses capacités dans le cloud afin de profiter du boom de la demande IA. IBM offre 35$ par titre de sa proie, soit une prime de près de 43% sur la clôture de lundi. Le titre s'était déjà envolé mardi suite à des rapports médias faisant état de discussions en vue d'une transaction éventuelle.