Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
8 167.50 PTS
-0.26 %
8 133.0
-0.17 %
SBF 120 PTS
6 192.19
-0.28 %
DAX PTS
18 704.42
-0.18 %
Dow Jones PTS
40 003.59
+0.34 %
18 546.23
-0.06 %
1.087
+0. %

Wall Street dans le vert, en attendant Disney et Uber

| Boursier | 259 | Aucun vote sur cette news

Wall Street poursuit son rallye de fin de semaine dernière...

Wall Street dans le vert, en attendant Disney et Uber
Credits Reuters

Wall Street poursuit son rallye de fin de semaine dernière. Le Nasdaq gagne encore 0,64% ce lundi à 16.261 pts. Le S&P 500 prend 0,59% à 5.158 pts. Le Dow Jones s'accorde 0,28% à 38.783 pts. La semaine sera encore assez riche en publications trimestrielles d'entreprises, avec notamment Walt Disney, Uber et Airbnb... Sur le Nymex, le baril de brut WTI avance de 0,9% à 78,8$ avec l'incertitude géopolitique. L'once d'or grimpe de 0,9% à 2.329$. L'indice dollar cède 0,1% face à un panier de devises.

Dans l'actualité économique cette semaine à Wall Street, les responsables de la Fed seront très nombreux à s'exprimer. Thomas Barkin et John Williams prennent ainsi la parole ce lundi, alors que Neel Kashkari intervient demain. Philip Jefferson, Susan Collins et Lisa Cook seront de la partie mercredi. Michelle Bowman, Austan Goolsbee et Michael Barr, sont attendus vendredi.

Il n'y aura pas de statistique marquante ce lundi à Wall Street. Demain mardi, les investisseurs suivront seulement les chiffres du crédit à la consommation. Les stocks de grossistes et le rapport hebdomadaire du Département américain à l'Énergie concernant les stocks pétroliers domestiques, pour la semaine close le 3 mai, seront dévoilés mercredi. Les inscriptions au chômage pour la semaine se terminant le 4 mai seront dévoilées jeudi. Enfin, l'indice préliminaire du sentiment des consommateurs américains pour le mois de mai mesuré par l'Université du Michigan, ainsi que la balance budgétaire américaine, seront annoncés vendredi.

Dans l'actualité des entreprises à Wall Street, Vertex Pharmaceuticals, Palantir Technologies, Microchip Technology, Williams Companies, Symbotic, Coty, Lucid Group ou International Flavors & Fragrances, publient après bourse ce lundi leurs derniers comptes trimestriels. Tyson Foods, Loews, CNA Financial ou BioNTech, annoncent avant l'ouverture.

Walt Disney, Arista Networks, Ferrari, Duke Energy, McKesson, TransDigm, Occidental Petroleum, Sempra, Datadog, Electronic Arts, Kenvue, Rockwell Automation, GlobalFoundries ou Waters, publient demain.

Uber Technologies, Anheuser-Busch, Airbnb, Arm Holdings, Shopify, Emerson Electric, The Trade Desk, Li Auto, Fox Corp, News Corp et Robinhood Markets, annonceront mercredi.

Constellation Energy, Akamai, Hyatt Hotels, Warner Music Group, Warner Bros. Discovery, Roblox ou Mettler-Toledo, dévoileront jeudi leurs derniers chiffres.

Wall Street a rebondi en fin de semaine dernière, suite aux derniers chiffres d'Apple et à un rapport très mitigé sur l'emploi américain pour le mois d'avril. Cette faiblesse du marché du travail, tant espérée par la Fed, semble donc enfin se matérialiser. Elle offrirait à la banque centrale américaine la possibilité d'abaisser ses taux un peu plus tôt qu'attendu. Pour l'heure, suite à un sixième statu quo consécutif de la Fed cette semaine maintenant le taux des fed funds entre 5,25% et 5,50%, au plus haut de 23 ans, les marchés n'entretiennent pas vraiment d'espoir d'un assouplissement à court terme. Néanmoins, la probabilité d'une baisse des taux pour le mois de juillet ou en septembre est remontée après les chiffres de l'emploi...

Les créations de postes non-agricoles aux Etats-Unis pour le mois d'avril 2024 sont ressorties au nombre de 175.000 seulement, contre un consensus de place de 235.000 mesuré par FactSet, un consensus Bloomberg de 243.000 et un niveau de 315.000 un mois auparavant. La précédente lecture du mois de mars se situait à 303.000. Le taux de chômage est ressorti pour sa part à 3,9%, contre 3,8% de consensus et 3,8% un mois plus tôt. Le salaire horaire moyen a augmenté de 0,2% en comparaison du mois antérieur, contre +0,3% de consensus et +0,3% un mois plus tôt - soit +3,9% sur un an contre +4% de consensus. Les créations d'emplois dans le privé se sont établies à 167.000 contre un consensus de 180.000.

Selon l'outil FedWatch du CME Group, la probabilité d'un nouveau statu quo monétaire à l'issue de la prochaine réunion des 11 et 12 juin est désormais de près de 92%. La probabilité d'un premier assouplissement monétaire le 31 juillet devient plus significative, avec plus de 33% de chances que les taux descendent d'un cran d'ici là. Enfin, la probabilité dominante pour le 18 septembre (49%) est celle d'une fourchette de taux de 5-5,25%, ce qui représenterait donc une baisse d'un quart de point.

Les valeurs

Berkshire Hathaway (stable), la firme d'investissement de Warren Buffett, a publié ce week-end ses résultats financiers du premier trimestre et tenu son assemblée générale, sans l'associé historique Charlie Munger, décédé fin novembre. Pour son premier trimestre 2024, le groupe d'Omaha a dégagé un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 12,7 milliards de dollars, à comparer aux 35,5 milliards de l'an dernier - qui comprenaient 27,4 milliards de dollars de gains sur investissements. Le bénéfice opérationnel, plus représentatif, a été de 11,22 milliards, contre 8,06 milliards pour la période correspondante de l'an dernier. Les comptes ont notamment été soutenus par les opérations d'assurance, qui ont affiché des bénéfices en vive hausse de 80% à 5,2 milliards avec Geico.

Les opérateurs étaient aussi à l'affût des nouvelles concernant le portefeuille d'investissements de Berkshire. Sans réelle surprise, le groupe a fortement réduit son exposition sur la valeur Apple, qui reste tout de même très importante. En valeur, la participation de Berkshire Hathaway au capital du groupe californien de Cupertino a reculé de 22% à 135,4 milliards de dollars à fin mars 2024, contre 174,3 milliards un trimestre avant. Le cours d'Apple a certes baissé de plus de 10% sur la période, mais la baisse de valeur de la participation provient aussi de nouvelles cessions d'actions de Berkshire - qui possédait environ 790 millions de titres du groupe à la pomme à fin mars. Ainsi, la firme d'Omaha a réduit sa participation de 13% soit 115 millions de titres.

Apple (stable). Rappelons que le titre Apple est fortement remonté, de près de 6% vendredi, sur l'annonce de résultats trimestriels légèrement supérieurs aux attentes, de plans attendus dans l'IA, mais aussi et surtout d'un programme de rachat d'actions démesuré de 110 milliards de dollars, qui donnera sans doute à Berkshire l'occasion d'alléger encore sa position dans de très bonnes conditions si la firme le désire... Buffett a promis qu'Apple resterait, sauf événement imprévu et spectaculaire, le principal investissement de sa firme. Il n'a toutefois pas exclu non plus que le groupe allège encore sa position. Berkshire demeure quoi qu'il en soit, pour l'heure, le tout premier actionnaire d'Apple.

Le niveau du trésor de guerre de Berkshire a quant à lui encore gonflé à 189 milliards de dollars, un record. Warren Buffett a précisé ce week-end que ce niveau de liquidités pourrait même atteindre 200 milliards de dollars à fin juin. Notons que dans le même temps, Berkshire a acquis durant le premier trimestre pour 2,6 milliards de dollars de ses propres titres.

Paramount (+3%)... Buffett a aussi indiqué que Berkshire avait cédé la totalité de sa participation au capital de Paramount, tout en perdant "pas mal d'argent" dans cette opération. L'oracle d'Omaha s'est dit "responsable à 100%" de cette décision. Berkshire détenait 63,3 millions de titres Paramount à fin décembre, alors que la firme avait déjà réduit sa part d'un tiers au quatrième trimestre... Paramount va mettre un terme à ses négociations exclusives en vue d'un rachat de sa société mère par Skydance Media, a indiqué une source de Reuters au fait des échanges. Le dossier demeure convoité, et un comité spécial du conseil d'administration chargé d'évaluer les offres pour la compagnie s'est réuni samedi matin. Selon Reuters, les acquéreurs potentiels attendent d'en savoir plus sur les prochaines étapes, suite à l'arrêt des discussions avec Skydance.

BioNTech (stable) a annoncé pour son premier trimestre fiscal 2024 des revenus totalisant 188 millions d'euros, à comparer à des ventes de 1,28 milliard d'euros sur la période comparable, l'an dernier. Le partenaire allemand de Pfizer dans les vaccins Covid-19 affiche donc une très forte baisse de son chiffre d'affaires. La perte nette atteint 315 millions d'euros sur le trimestre clos, 1,31 euro par action, contre un bénéfice net de 502 millions d'euros sur la période comparable de l'an dernier. Le consensus était de 1,17$ de perte ajustée par action pour 460 millions de dollars de chiffre d'affaires sur la période. La chute des ventes est essentiellement due à des revenus en fort déclin des vaccins Covid-19. A fin mars 2024, le niveau de trésorerie, équivalents et investissements était de 16,94 milliards de dollars.

"Nous avons commencé l'année en faisant de bons progrès dans notre pipeline d'oncologie. Nous avons administré le premier patient dans notre deuxième essai pivot de phase 3 et visons à mener au moins dix essais potentiellement enregistrés d'ici la fin de 2024. Les revenus du premier trimestre reflètent la demande saisonnière de vaccins contre la Covid-19, et nous prévoyons d'enregistrer environ 90% de notre chiffre d'affaires annuel au cours des derniers mois de 2024, principalement au quatrième trimestre 2024. Avec une solide position de trésorerie de 16,9 milliards d'euros, nous sommes bien placés pour investir dans notre pipeline de R&D innovant et développer l'activité en vue d'une préparation commerciale en oncologie", a déclaré Jens Holstein, directeur financier de BioNTech. Le groupe maintient ses prévisions 2024 de revenus entre 2,5 et 3,1 milliards d'euros. Les dépenses de recherche et développement sont anticipées entre 2,4 et 2,6 milliards d'euros. Les dépenses générales et administratives sont attendues entre 700 et 800 millions d'euros. Le capex des activités opérationnelles est prévu entre 400 et 500 millions d'euros.

Tyson Foods (-7%), le groupe alimentaire américain, a publié ce lundi pour son deuxième trimestre fiscal 2024 des revenus totalisant 13,07 milliards de dollars, contre 13,13 milliards un an avant. Le bénéfice opérationnel s'est redressé à 312 millions de dollars, à comparer à une perte de 49 millions de dollars pour la période correspondante, l'an dernier. Le bénéfice opérationnel ajusté a été de 406 millions contre 65 millions un an plus tôt. Le bénéfice ajusté par action a représenté 62 cents, contre un déficit de 4 cents par titre pour le deuxième trimestre 2023. Le consensus était de 39 cents de bénéfice ajusté par action pour 13,16 milliards de dollars de revenus.

"Les stratégies que nous avons mises en oeuvre donnent des résultats tangibles, comme en témoigne notre retour à la croissance de nos profits d'une année sur l'autre", a déclaré Donnie King, président et directeur général de Tyson Foods. "En ce qui concerne le second semestre de l'année, nous continuerons de nous concentrer sur l'exécution des fondamentaux et sur l'exploitation de notre portefeuille multi-protéines. Nous sommes dynamisés par nos progrès réalisés à ce jour et concentrés sur la création de valeur à long terme". Le groupe envisage un bénéfice d'exploitation ajusté total compris entre 1,4 et 1,8 milliard de dollars pour l'exercice 2024. Tyson prévoit des ventes "relativement stables" sur l'exercice.

Loews (+2%) a annoncé pour son premier trimestre fiscal un bénéfice net de 457 millions de dollars en augmentation de 22%, un bénéfice par action de 2,05$, et des revenus en croissance de 12% à 4,23 milliards de dollars. La valeur comptable par action se situe à 83,68$ contre 81,92$ à fin 2023. La progression du bénéfice net reflète une performance robuste des filiales clés, particulièrement de CNA Financial (-1%) et de Boardwalk, indique Loews, holding diversifié coté à Wall Street, actif dans l'assurance, l'énergie, l'emballage ou l'hospitalité. Loews détient 90% de CNA, son unité dédiée à l'assurance. "CNA continue de connaître une forte croissance rentable, enregistrant son bénéfice de base le plus élevé jamais enregistré au premier trimestre", a déclaré James S. Tisch, président et DG de Loews.

U.S. Steel (+3%) gagne du terrain à Wall Street ce jour, alors que la Commission Européenne a approuvé ce jour l'acquisition du groupe américain de sidérurgie par le groupe japonais Nippon Steel dans le cadre d'une opération d'un montant proche de 15 milliards de dollars. La Commission a indiqué que l'opération ne poserait pas de problème du point de vue concurrentiel.

 ■

Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du dimanche 12 mai 2024 au samedi 18 mai 2024, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

Jusqu'à
170€ de prime offerte*

Pour toute 1ère adhésion avant le 31 mai 2024 inclus, avec un versement initial investi à 30 % minimum sur un (ou des) support(s) d'investissement en unités de compte, non garanties en capital.
*SOUS CONDITIONS

Ces contrats présentent un risque de perte en capital.
Information publicitaire à caractère non contractuel.

CONTENUS SPONSORISÉS
SUR LE MÊME SUJET
Publié le 16/05/2024

Wall Street s'est affiché dans le vert une bonne partie de la séance ce jeudi

Publié le 16/05/2024

Nouveaux records pour le S&P, le Nasdaq et surtout le Dow Jones

Publié le 16/05/2024

Wall Street s'affiche timidement dans le vert avant bourse ce jeudi, sur ses sommets avec Walmart et Cisco, au lendemain d'un rallye saluant des...

Publié le 15/05/2024

Wall Street a nettement progressé mercredi, à la suite des derniers chiffres relativement rassurants de l'inflation aux Etats-Unis...

Publié le 15/05/2024

Wall Street grimpe ce mercredi, suite à des chiffres relativement rassurants de l'inflation américaine des prix à la consommation...

À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 17/05/2024

La Bourse de New York a fini en baisse jeudi, à l’issue d’une séance marquée par des prises de bénéfices après avoir signé des records historiques la veille. 

Publié le 17/05/2024

La Bourse de Paris a consolidé dans le calme, ne parvenant pas à s’affranchir du plus haut annuel et historique atteint récemment (8.259,19 points le 10/05/24). 

Publié le 17/05/2024

Eiffage avait annoncé le 28 février 2024 une augmentation de capital réservée aux salariés du groupe en France, Belgique, Luxembourg, Espagne, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Pologne et Sénégal.…

Publié le 17/05/2024

Danone annonce avoir réalisé la cession de ses activités EDP en Russie à Vamin R LLC, faisant suite à l’obtention des autorisations réglementaires russes requises - comme annoncé dans le…

Publié le 17/05/2024

Wall Street a beau battre des records, avec notamment un Dow Jones qui a dépassé pour la première fois les 40...

Votre compte bourse direct

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.
Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.

  • Pas de dépôt minimum
  • 0€ de droits de garde
  • 0€ d'abonnement
  • 0€ de frais de tenue de compte,

Demande de documentation

Ouvrir mon compte Bourse Direct en ligne

WEBINAIRE

Faut-il toujours investir dans l'immobilier en 2024 ?

Mercredi 22 mai
à 11h00

S'inscrire