Sanofi : De nouveaux résultats de phase II relatifs à l'amlitelimab confortent son potentiel de meilleur médicament de sa catégorie
Les résultats positifs de la Partie 2 de l'étude de phase IIb STREAM-AD consacrée au médicament expérimental amlitelimab ont montré une amélioration...
Les résultats positifs de la Partie 2 de l'étude de phase IIb STREAM-AD consacrée au médicament expérimental amlitelimab ont montré une amélioration soutenue des signes et symptômes de la dermatite atopique modérée à sévère pendant 28 semaines chez des adultes qui avaient répondu antérieurement à l'amlitelimab et poursuivi leur traitement. Des taux de réponse élevés ont également été observés chez les participants auxquels l'amlitelimab avait cessé d'être administré.
Le profil de sécurité a été cohérent avec celui observé dans le cadre de la Partie 1 de l'étude. L'amlitelimab a été bien toléré et aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié. Ces résultats ont été présentés dans le cadre d'une session d'actualité de dernière heure au Congrès 2024 de l'American Academy of Dermatology (AAD) qui se tient à San Diego et donnent à penser que l'amlitelimab peut être administré une fois par trimestre (toutes les 12 semaines) à une dose de 250 mg, après une dose de charge de 500 mg. Ce schéma posologique est désormais étudié dans le cadre d'un programme clinique de phase III de plus grande envergure (OCEANA).
Professeur Stephan Weidinger, M.D, Ph.D.
Professeur, Directeur du Département de dermatologie et d'allergologie, Hôpital universitaire du Schleswig-Holstein, a déclaré : "Malgré les options thérapeutiques disponibles, tous les patients atteints de dermatite atopique modéré à sévère n'y répondent pas suffisamment et nombre d'entre eux continuent de présenter des lésions sur la peau et des symptômes, comme des démangeaisons persistantes, qui peuvent avoir un impact important sur leur vie quotidienne. Les résultats de cette partie de l'étude indiquent que l'amlitelimab a le potentiel de présenter une efficacité durable après interruption de son administration, ce qui justifie l'évaluation d'un schéma posologique moins fréquent, à raison d'une dose toutes les 12 semaines. Ce schéma pourrait représenter une bénéfice important pour les patients atteints de dermatite atopique."
Dans le cadre de la deuxième partie de l'étude de recherche de dose STREAM-AD, les répondeurs à l'amlitelimab dont le score EASI s'est amélioré de 75% (EASI-75, Eczema Area and Severity Index ou score d'étendue et de sévérité de l'eczéma) et/ou dont le score IGA (Investigator Global Assessment, Évaluation globale de l'investigateur) était de 0 ou 1 pendant la période de traitement de 24 semaines (Partie 1) ont de nouveau été randomisés afin d'étudier le maintien de la réponse clinique pendant une période additionnelle de 28 semaines, avec poursuite ou interruption du traitement par amlitelimab, selon le cas.
Dans tous les groupes de dose, les patients qui ont poursuivi le traitement par amlitelimab ont maintenu des taux de réponse EASI-75 et/ou IGA 0/1, IGA 0/1 et EASI-75 élevés pendant 28 semaines. Des taux de réponse élevés ont également été observés chez les patients qui avaient cessé de prendre le traitement.
La réponse IGA 0/1 et/ou EASI-75 s'est maintenue chez 69,2% des patients ayant poursuivi le traitement par amlitelimab 250 mg, toutes les quatre semaines, après une dose de charge de 500 mg, contre 58,8% des patients ayant cessé le traitement.
Une analyse des données groupées relatives à tous les groupes de dose a montré que la réponse
IGA 0/1 s'est maintenue chez 71,9% des patients ayant poursuivi le traitement, contre 57% des patients ayant cessé le traitement. Cette analyse a également montré que la réponse EASI-75 s'est maintenue chez 69% des patients ayant poursuivi le traitement, contre 61,6% des patients ayant cessé le traitement.
La réduction des taux de biomarqueurs en lien avec la dermatite atopique s'est maintenue jusqu'à la semaine 52, dans les groupes de patients qui ont continué ou cessé de prendre de l'amlitelimab, même si les concentrations sériques d'amlitelimab avaient atteint des niveaux négligeables. La réduction des concentrations de TARC, d'éosinophiles et d'IL-22 observée à la semaine 24 s'est maintenue chez les patients qui avaient cessé de prendre le traitement, comme chez ceux qui l'ont poursuivi jusqu'à la semaine 52. Ces données sur les biomarqueurs donnent à penser que les lymphocytes T inflammatoires peuvent être modulés par l'inhibition d'OX40L et que la dermatite atopique reste durablement contrôlée après interruption du traitement par amlitelimab.
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