Kering remonte de 0,8% sur les 367 euros en matinée à Paris ce mercredi, alors que Bernstein reste à 'performance de marché' sur le dossier en ajustant sa cible de 456 à 414 euros. Jefferies 'conserve' de son côté le groupe de luxe avec un objectif à 370 euros. HSBC 'conserve' aussi le dossier avec une cible ajustée à 400 euros, tandis que Morgan Stanley demeure à 'pondération de marché' mais avec un objectif à 405 euros. A l''achat' sur le titre, UBS affirmait dernièrement que les résultats du premier trimestre qui seront publiés le 23 avril seront probablement un 'non-événement' compte tenu de la récente pré-publication... L'accent reste mis sur la réponse initiale à la nouvelle collection de Sabato de Sarno. La banque, qui a remonté son objectif de cours à 460 euros, joue l'histoire de "redressement potentiel"...

Rappelons que le groupe a lancé le mois dernier un avertissement sur ses revenus... Le management a indiqué que les tendances actuelles de marchés le conduisaient à une estimation de baisse du chiffre d'affaires consolidé de l'ordre de 10% en comparable au 1er trimestre 2024. Les ventes de Gucci, la marque vedette de la société, sont notamment attendues en repli d'environ 20% en raison d'un recul plus fort que prévu dans la région Asie-Pacifique. Le management a néanmoins salué le succès de la collection Ancora préparée par le nouveau directeur artistique de Gucci, Sabato de Sarno, en vente dans certains magasins depuis mi-février...

RBC avait déclaré de son côté que "la patience est encore requise", alors que Gucci est aux premiers stades d'un redressement, même si les prévisions de revenus sont bien pires que prévu, en particulier dans la région APAC. Kering n'a pas fourni d'indications pour ses autres marques, mais laisse entendre que les activités non-Gucci ont enregistré une croissance organique stable ou légèrement en baisse sur un an...