Souffler le chaud et le froid pour stimuler la hausse des marchés

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Les frictions sur bon nombre de fronts conjuguées à la réélection de D.Trump ou à l’élection d’un nouveau président des Etats Unis en novembre 2020 devraient non seulement justifier le maintien de politiques monétaires accommodantes des banques centrales (assurance tous risques) mais aussi entretenir la spirale haussière des indices. Sans vouloir faire de mauvais raccourci, le cycle haussier parti des + bas de 2003 et 2009 est certes historiquement long mais nettement moins performant que celui de la fin du siècle précédent parti des + bas de 1988 et 1995. Avec les dividendes inclus, l’indice parisien avait gagné 1012 % (du + bas de 1988 au + haut de 2000) contre 355 actuellement (du + bas de 2003). Ce différentiel s’explique par une conjoncture qui était bien plus dynamique alors. Aujourd’hui, le grand écart entre le capital risque (valorisation des actifs risqués) et l’économie réelle fait froid dans le dos !  A ce stade, on ne constate aucun signe de faiblesse, le CAC40 a même réalisé un nouveau top de 12 ans à 6071.66, se rapprochant du plus haut de 2007 à 6168.15. Au fixing, le CAC40 a terminé la séance en hausse de 0.19 % à 6042.55 dans un volume moyen de 3.100 MDE.