Reflux dans le sillage de l’emploi US

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L’appétit s’amenuisait à des niveaux de prix historiques sur l’ensemble des actifs à risque et il était probable que les marchés connaissent une décrue en amont des éventuels prochains catalyseurs dont la microéconomie américaine. Les tensions grandissantes entre l’Iran et les Etats Unis pourraient également réveiller la volatilité à partir du 7 juillet (ultimatum), pour peu que les signataires européens ne trouvent pas de terrain d’accord avec l’Iran sur son programme nucléaire. Pour l’instant, les sources de préoccupation n’ont eu qu’un impact minime sur l’évolution du CAC40 qui est repassé ponctuellement sous la ligne de crête passant par les tops d’avril 2018 et 2019 (+ bas à 5573.35). Seul le comblement à 5545.06 du Gap haussier du 1er juillet mettrait un peu d’huile sur le feu, sachant que 5545 (future juillet) doit être sèchement enfoncé en séance ou en clôture pour envisager un reflux plus marqué, hypothèse qui garde notre préférence. Au fixing, le CAC40 a terminé en baisse de 0.48 % à 5593.72 dans un volume moyen de 2.800 MDE. Sur la semaine, l’indice parisien aura gagné 0.99 %.