Wall Street en retrait, malgré de très solides statistiques
Injuste ?

Wall Street s'affiche dans le rouge désormais avant bourse, le S&P 500 cédant 0,5%, le Dow Jones 0,3% et le Nasdaq 0,7%, malgré une révision en hausse des chiffres du PIB du deuxième trimestre outre-Atlantique et des statistiques par ailleurs solides des commandes de biens durables et de l'emploi (inscriptions au chômage). Par ailleurs, c'est le grand jour pour TikTok puisque Donald Trump doit signer un décret confirmant l'accord de cession des activités américaines du réseau social chinois.
Plus tôt cette semaine, les commentaires prudents du patron de la Fed à propos des marchés actions avaient refroidi les opérateurs. Jerome Powell intervenait avant-hier à l'occasion d'un déjeuner de la Chambre de Commerce de Greater Providence à Warwick dans l'État de Rhode Island. Il a affiché sa prudence, dans un contexte difficile mêlant ralentissement économique, faiblesse du marché de l'emploi et inflation persistante. Powell a également souligné hier que les prix des actifs financiers, comprenant les actions, se situaient à des niveaux "assez élevés". "Nous examinons les conditions financières globales et nous nous demandons si nos politiques affectent les conditions financières de manière à atteindre notre objectif", a précisé Powell.
"A bien des égards, les cours des actions sont assez élevés", a précisé Powell. "Les marchés nous écoutent et nous suivent, et ils font une estimation de l'évolution des taux. Ils intègrent donc les facteurs dans leurs cours", a analysé le patron de la Fed lors d'une discussion portant cette fois sur les taux hypothécaires... Malgré les niveaux jugés élevés des actions, Powell a tout de même déclaré qu'il ne s'agissait pas d'une période de risques élevés pour la stabilité financière.
Le leader de la Fed a par ailleurs expliqué hier soir que la banque centrale américaine devait trouver un équilibre entre les risques concernant l'emploi et ceux relatifs à l'inflation. Il a donc évoqué une situation difficile, avec une inflation plus forte que prévu et une croissance faible de l'emploi. Il existe donc selon lui un risque d'abaisser trop rapidement les taux et de relancer l'inflation, tout comme un risque d'agir trop lentement et de voir le chômage grimper. Face à ce dilemme, la Fed a tout de même réduit ses taux d'un quart de point la semaine dernière, les ramenant entre 4 et 4,25%. Les marchés et les responsables de l'institution monétaire (du moins leur prévision médiane) tablent encore sur deux baisses d'un quart de point cette année.
Powell juge que la posture monétaire actuelle laisse la Fed en bonne position pour répondre aux développements à venir. "Notre politique n'est pas figée", a ajouté le dirigeant de la Fed, tandis que Donald Trump maintient quant à lui la pression pour obtenir des baisses de taux bien plus agressives. Il vient de nommer le gouverneur Stephen Miran au sein de la Fed, et ce dernier s'est sans attendre exprimé en faveur d'une réduction des taux bien plus profonde afin de protéger le marché de l'emploi. Michelle Bowman, vice-présidente de la Fed en charge de la supervision, plaide aussi pour une plus grande réactivité, tout comme le gouverneur Christopher Waller - l'un des potentiels successeurs de Powell à la tête de la banque centrale américaine.
Le Secrétaire américain au Trésor Scott Bessent a réagi à l'intervention de Powell, s'étonnant que le patron de la Fed n'ait pas signalé de destination pour les taux. Bessent qui juge tout comme Trump que la Fed a maintenu ses taux à des niveaux trop élevés, trop longtemps. Il prône un cycle d'assouplissement et juge que Powell aurait dû signaler une baisse des taux de 100 à 150 points de base afin d'en revenir au moins à un taux neutre. Bessent se dit par ailleurs moins préoccupé par le risque de récession... A propos de la succession de Powell, Bessent dit avoir vu des candidats surprenants et ajoute qu'il aura encore de nombreuses entrevues la semaine prochaine. Il recherche un candidat "à l'esprit ouvert".
Sur le front économique ce jour, la progression du PIB pour le deuxième trimestre 2025, en lecture finale, a été révisée à +3,8%, contre un consensus de 3,3% et une lecture antérieure de 3,3% également. Les dépenses personnelles de consommation sont quant à elles ressorties en progression au rythme de 2,5%.
Les commandes de biens durables pour le mois d'août, qui viennent aussi d'être publiées, se sont établies en augmentation de 2,9% par rapport au mois antérieur contre -0,5% de consensus. Elles étaient en recul de 2,7% sur le mois antérieur. Hors transport, ces commandes d'août augmentent de 0,4% contre -0,2% de consensus.
La balance du commerce international de biens pour le mois d'août s'est affichée déficitaire de 85,5 milliards de dollars, contre un consensus de -94 milliards et une lecture de -102,8 milliards un mois avant. Les imports ont baissé de 7% et les exports de 1,3%.
Dernière statistique du jour, les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 20 septembre se sont affichées à 218.000 contre 235.000 de consensus, ce qui marque une baisse de 14.000 en comparaison de la semaine antérieure.
Les reventes de logements d'août sont attendues dans quelques instants (16h, consensus FactSet 3,96 millions).
Austan Goolsbee, Jeffrey Schmid, Michelle Bowman, Michael Barr, Lorie Logan et Mary Daly de la Fed, interviennent dans la journée. La présidente de la Fed de San Francisco, Mary Daly, a déjà déclaré hier qu'elle soutenait pleinement la décision de la Fed d'abaisser ses taux la semaine dernière et s'attendait à de nouvelles baisses cette année ou à l'avenir. Daly, qui s'exprimait à la David Eccles School of Business de l'Université de l'Utah, a jugé que "l'important est que ces ajustements de politique monétaire seront probablement nécessaires pour concilier nos deux objectifs : maintenir la pression sur l'inflation pour la stabiliser et soutenir le marché du travail pour qu'il reste proche du plein emploi". Daly ne prévoit pas de récession ou de stagflation. L'inflation reste selon elle trop élevée par rapport à l'objectif de 2% de la Fed, mais elle s'en rapproche. Elle juge par ailleurs que le marché du travail est certes moins solide qu'auparavant, mais qu'il ne peut être qualifié de faible.
Demain, les opérateurs suivront les revenus et dépenses des ménages du mois d'août (consensus +0,3% pour les revenus personnels d'un mois sur l'autre et +0,4% pour les dépenses de consommation, +0,2% pour l'indice de prix core 'PCE' par rapport à juillet ou +3% sur un an selon FactSet). L'indice final du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan pour septembre sera publié à 16 heures (consensus 55,4 avec une lecture des anticipations d'inflation à un an de 4,8%). Thomas Barkin de la Fed sera aussi de la partie vendredi...
Notons aussi sur le front géopolitique un changement de discours de Trump sur l'Ukraine. Le président américain a affirmé sur son réseau Truth Social que Kiev pourrait regagner l'intégralité du territoire conquis par la Russie depuis le début de la guerre en 2022. "Avec du temps, de la patience et le soutien financier de l'Europe et, en particulier, de l'Otan, les frontières d'origine sont tout à fait une option", a ainsi lancé le président américain, insistant cependant pour que l'Europe assume une part plus importante dans la défense de son continent... Le Kremlin a balayé d'un revers de main ce mercredi les propos de Trump qualifiant la Russie de "tigre de papier".
Sur le front commercial, Trump prévoit ce jeudi de valider, par décret, un accord négocié par la Maison Blanche visant à séparer TikTok de son propriétaire ByteDance, a indiqué une source proche du dossier à 'Reuters'. L'objectif est de répondre aux obligations imposées par le texte adopté l'an dernier par le Congrès, qui prévoit l'interdiction de l'application de partage de vidéos courtes si son contrôle par le géant chinois n'est pas levé. En début de semaine, la Maison Blanche avait déjà annoncé que le président américain déclarerait conforme à la législation un accord de cession des activités américaines de TikTok. Cette loi, adoptée en 2024, impose un désengagement complet de ByteDance sous peine de bannissement du réseau social aux Etats-Unis.
Initialement, la loi devait être appliquée sans délai, mais Donald Trump en a repoussé l'échéance à la mi-décembre afin de permettre la finalisation d'un accord. L'administration cherche à organiser la reprise des actifs américains de TikTok, à sécuriser des investisseurs locaux et à s'assurer que la nouvelle structure corresponde bien aux critères d'une cession intégrale. Le décret attendu ce jeudi devrait également inclure une nouvelle extension de délai. Cette prolongation vise à donner plus de temps pour mener à bien les discussions, finaliser la structure juridique et opérationnelle de la transaction, et garantir que l'application reste accessible aux utilisateurs américains sans enfreindre la loi.
L'initiative vise à lancer une série d'étapes, depuis l'obtention de l'approbation finale de la Chine et la conclusion d'un accord valant probablement des dizaines de milliards de dollars jusqu'à la mise en oeuvre d'un cadre technique complexe. La nouvelle coentreprise américaine doit décider de son organisation et démontrer comment elle surmontera les défis techniques, mais aussi apaiser un Congrès encore sceptique, selon Yahoo! Finance.
Parmi les acteurs qui devraient être impliqués, Oracle doit assurer la sécurité de l'algorithme. Le groupe de Larry Ellison recréerait et sécuriserait une nouvelle version américaine de l'algorithme de TikTok dans le cadre d'un accord en cours de négociation visant à vendre la populaire application chinoise à un consortium d'investisseurs américains, selon un responsable de la Maison Blanche cité par Bloomberg lundi. L'accord vise à garantir que les acheteurs américains contrôlent le logiciel de recommandation de TikTok aux États-Unis après la séparation de sa société mère chinoise, ByteDance. Les propriétaires de TikTok, basée aux États-Unis, loueraient une copie de l'algorithme à ByteDance, qu'Oracle réentraînerait ensuite entièrement, selon Bloomberg, citant ce même responsable. Il s'agirait là d'éviter "toute manipulation impropre" de l'algorithme.
Trump a laissé entendre sur Fox News dimanche que Rupert Murdoch et son fils Lachlan seraient probablement impliqués dans "le groupe" d'investisseurs. Il a aussi évoqué les noms déjà connus du patron d'Oracle et de celui de Dell, Michael Dell, sans toutefois spécifier s'il s'agirait d'investissements personnels ou via leurs entreprises. Bloomberg a rapporté de son côté, citant un responsable senior de la Maison Blanche, que les nouveaux investisseurs comprendraient Oracle, Andreessen Horowitz et Silver Lake Management, et que ByteDance ne détiendrait plus pour sa part que 20% tout au plus de l'entité scindée.
Le département au Commerce des États-Unis a en outre annoncé hier l'ouverture de nouvelles enquêtes sur la sécurité nationale portant sur les importations d'équipements de protection individuelle, de dispositifs médicaux, de robots et de machines industrielles. Ces investigations, en vertu de l'article 232 de la loi sur l'expansion du commerce, avaient été lancées le 2 septembre dernier mais n'avaient pas été rendues publiques jusqu'à présent. Ces enquêtes pourraient servir de base à l'imposition de droits de douane encore plus élevés sur un large éventail de produits médicaux médicaux et industriels, incluant masques, seringues, pompes à perfusion, mais aussi la robotique et les machines industrielles telles que les systèmes mécaniques programmables et les presses industrielles.
Le Département demande aux entreprises de préciser les prévisions de demande pour les robots et les machines industrielles, ainsi que la capacité de production nationale à satisfaire cette demande. Les enquêtes vont également s'intéresser au rôle des chaînes d'approvisionnement étrangères, notamment celles des principaux exportateurs comme la Chine, dans la satisfaction des besoins américains.
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a vanté hier les leviers américains qui pourraient donner à l'administration Trump un avantage pour conclure un accord commercial global avec la Chine, tandis que Washington et Pékin seraient par ailleurs en phase finale de négociations en vue d'un énorme contrat d'avions Boeing qui pourrait devenir la pièce maîtresse d'un accord commercial plus large entre les deux pays. "Nous ne sommes pas sans leviers de notre côté. Nous avons de nombreux produits pour lesquels ils dépendent de nous", a lancé Bessent sur Fox Business, citant les moteurs et les pièces d'avion, ainsi que certains produits chimiques, plastiques...
Dans l'actualité des entreprises cotées à Wall Street, Costco Wholesale (après la clôture de Wall Street), Accenture, Jabil, CarMax, BlackBerry ou Concentrix, dévoilent leurs derniers chiffres trimestriels ce jour. Mais l'actualité des entreprises reste aussi dominée par le dossier Intel, alors que le géant des processeurs espèrerait un accord avec Apple, suite à la récente annonce d'une prise de participation de Nvidia.
Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 0,6% à 64,6$. L'once d'or fin se stabilise à 3.736$. L'indice dollar prend 0,3% face à un panier de devises. Le bitcoin évolue vers les 111.000$.
Les valeurs
Intel a pris encore 6,4% hier soir à Wall Street et poursuivait sa hausse après bourse. Selon des sources de Bloomberg proches du dossier, Intel aurait contacté Apple afin d'obtenir un investissement dans le fabricant de microprocesseurs en difficulté. Cette démarche s'inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer une entreprise désormais partiellement détenue par le gouvernement américain, note encore Bloomberg, faisant allusion au récent investissement décidé par l'administration Trump. Apple et Intel auraient également discuté d'une collaboration plus étroite, ont indiqué ces sources de Bloomberg, qui ont requis l'anonymat, les délibérations étant confidentielles. Les discussions en sont à leurs débuts et pourraient ne pas aboutir à un accord, ont-elles précisé.
Un tel deal ferait suite à un investissement de 5 milliards de dollars annoncé la semaine dernière par Nvidia, qui prévoit de collaborer avec Intel sur des puces pour ordinateurs personnels et centres de données. SoftBank, géant technologique japonais qui cherche à se développer davantage aux États-Unis, avait lui aussi annoncé un investissement de 2 milliards de dollars dans Intel le mois dernier. Le groupe de Santa Clara aurait également contacté d'autres entreprises en vue d'investissements et de partenariats potentiels, ajoutent les sources de Bloomberg. Un accord avec Apple, ancien client majeur d'Intel ayant adopté des processeurs internes au cours des cinq dernières années, "constituerait une validation supplémentaire de la stratégie de redressement du fabricant de puces", selon Bloomberg. Néanmoins, il est peu probable, selon l'agence, qu'Apple en revienne aux processeurs Intel pour ses appareils. Les puces les plus sophistiquées du fabricant d'iPhone sont désormais produites par son partenaire taïwanais TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Co.).
KB Home a annoncé pour son troisième trimestre fiscal un bénéfice par action de 1,61$ contre 1,50$ de consensus, pour des revenus de 1,62 milliard de dollars également supérieurs aux attentes. Le constructeur immobilier américain avait réalisé des revenus de 1,75 milliard de dollars sur la période correspondante, l'an dernier. Les livraisons de logements sur le trimestre clos ont décliné de 7% à 3.393 unités, tandis que le prix moyen de vente a régressé légèrement à 475.700$. Le bénéfice net s'est tassé à 110 millions de dollars contre 157 millions sur la période comparable, l'an dernier. Les commandes nettes trimestrielles ont décliné de 4% à 2.950. Le groupe a terminé le trimestre avec un backlog de 4.333 logements représentant une valeur proche de 2 milliards de dollars. Pour l'exercice, il envisage des revenus immobiliers allant de 6,1 à 6,2 milliards, un prix moyen de vente de 483.000$ et une marge opérationnelle de construction de logements de 8,9%.
Birkenstock, le fabricant allemand de sandales, a annoncé ce jour une guidance de chiffre d'affaires d'au moins 2,09 milliards d'euros (2,45 milliards de dollars) pour l'exercice 2025, grâce à une forte demande pour ses produits, dépassant ainsi ses prévisions précédentes. Le groupe tablait auparavant sur une croissance de son chiffre d'affaires annuel se situant dans le haut de sa fourchette de prévisions, comprise entre 15 et 17%. Birkenstock qui confirme par ailleurs anticiper une marge d'Ebitda ajusté allant de 31,3% à 31,8%. Birkenstock a aussi annoncé l'acquisition d'un site de production près de Dresde, en Allemagne, pour un prix d'achat net de 18 millions d'euros. La société a signé le contrat d'achat le 23 septembre et l'acquisition devrait être finalisée au cours du premier trimestre de l'exercice fiscal clos le 31 décembre 2025. Ce site comprend 78.000 mètres carrés d'espace de production et de logistique, ainsi que 80.000 mètres carrés de terrain non aménagé.
Tesla est surclassé par le géant chinois de l'automobile électrique BYD au mois d'août en Europe. Les immatriculations de voitures neuves pour les modèles BYD, reflet des ventes, ont ainsi triplé sur un an pour atteindre 9.130 véhicules dans l'UE le mois dernier, selon l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA). Les ventes de Tesla dans l'UE ont chuté de 36,6% à 8.220 VE, réduisant sa part de marché à 1,2% contre 2% il y a un an. Les ventes de BYD ont progressé de 201,3% (!) en comparaison de l'an dernier, lui conférant 1,3% du marché contre 0,5% un an plus tôt. Sur la période allant de janvier à août, les ventes unitaires de BYD se sont envolées de 244% en Europe à 67.632, tandis que celles de Tesla ont corrigé de 42,9% à 85.673 unités. Le bilan à ce stade de l'année reste donc à l'avantage de Tesla, mais BYD dépasse le groupe d'Elon Musk dans l'UE pour le deuxième mois consécutif.
Accenture, le leader du consulting, a annoncé pour son quatrième trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 3,03$ (+9%) à comparer à un consensus de 2,98$. Les revenus ont totalisé 17,6 milliards de dollars (+7% en dollars et +4,5% en devises locales) contre 17,3 milliards de consensus. Sur l'exercice, le groupe a dégagé un bénéfice de 7,7 milliards de dollars pour des revenus proches des 70 milliards de dollars (+7%). "Les premiers investissements dans l'IA contribuent à de solides résultats pour l'exercice 2025", commente le groupe. Le niveau de nouvelles commandes atteint par ailleurs 21,3 milliards sur le trimestre et 80,6 milliards sur l'exercice. Les commandes liées à l'IA génératives représentent 1,8 milliard sur le trimestre et 5,9 milliards sur l'exercice clos. Le free cash flow annuel a été de 10,9 milliards... Accenture qui anticipe désormais un bénéfice annuel ajusté par action allant de 13,52 à 13,90$, en hausse de 5 à 8%, et une progression de 2 à 5% des revenus en devises locales.
Jabil, le sous-traitant américain de production électronique, a publié pour son quatrième trimestre fiscal clos fin août des revenus totaux de 8,3 milliards de dollars, ainsi qu'un bénéfice ajusté par action de 3,29$. Le consensus était de 2,95$ de bénéfice ajusté par action pour 7,67 milliards de dollars de revenus. Sur l'exercice clos, les revenus ont été de 29,8 milliards de dollars, pour un bénéfice opérationnel ajusté de 1,6 milliard et un bpa ajusté de 9,75$. Le groupe envisage pour son premier trimestre fiscal 2026 des revenus allant de 7,7 à 8,3 milliards, pour un bpa ajusté allant de 2,47 à 2,87$. Sur l'exercice 2026, il ambitionne des revenus de 31,3 milliards de dollars et un bpa ajusté de 11$.
CarMax, le détaillant américain en véhicules d'occasion, plonge avant bourse à Wall Street. Le groupe a publié pour son deuxième trimestre fiscal un bénéfice par action de 64 cents, nettement inférieur au consensus et au niveau de l'an dernier, et des revenus de 6,59 milliards de dollars (-6%) également beaucoup moins élevés que prévu. En effet, les analystes tablaient en moyenne sur des revenus de plus de 7 milliards de dollars et un bpa ajusté d'environ 1$. Le groupe fait face à une plus faible demande, ainsi que des coûts de réparations et nettoyage accrus. Bill Nash, DG du groupe, estime qu'il s'agit d'un trimestre difficile, mais dit rester confiant concernant la stratégie de long terme et la solidité du modèle construit par CarMax.
Starbucks, la chaîne américaine de cafés, a annoncé son intention de fermer des sites sous-performants dans le cadre d'une restructuration en Amérique du Nord, alors que le groupe tente de se redresser sous la direction de Brian Niccol. Le groupe supprimerait également environ 900 postes au sein de ses équipes de support et de nombreux postes vacants. Starbucks prévoit d'engager environ 1 milliard de dollars de dépenses dans le cadre de ce plan de restructuration. "Lors de l'analyse, nous avons identifié des cafés où nous ne sommes pas en mesure de créer l'environnement physique attendu par nos clients et partenaires, ou pour lesquels nous ne voyons aucune perspective de performance financière. Ces établissements seront fermés", a déclaré Niccol dans une lettre aux employés dont les éléments sont repris notamment par Reuters.
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