Bruce Springsteen, le boss du rendement sans risque ?

Le cofondateur et président d'Eldridge Industries, cité par Bloomberg, a déclaré qu'investir dans les droits musicaux pouvait générer des flux de trésorerie similaires à ceux de l'immobilier, mais sans les contraintes. Tony Minella a comparé les acquisitions de participations dans les catalogues de Bruce Springsteen et des Killers par le gestionnaire d'actifs Eldridge, qui pèse 70 milliards de dollars, à de l'immobilier, affirmant que ces investissements musicaux généraient des revenus importants sans les efforts nécessaires sur le segment de la propriété. "Pas besoin d'améliorer les choses pour les locataires, pas besoin d'entretenir un bâtiment, on dispose d'un catalogue que l'on peut réenregistrer, on peut faire des publicités et ils ont obtenu d'excellents résultats pour nous", a ainsi déclaré Minella lors du sommet asiatique du Milken Institute à Singapour.

Bloomberg rappelle qu'Eldridge, fonds de Todd Boehly, a acquis une participation dans le catalogue de chansons de Springsteen auprès de Sony Music Group en 2021. Les flux de trésorerie générés par la discographie de l'interprète de 'Born to Run', 'Born in the USA' ou 'Dancing in the Dark' s'élevaient à environ 7 millions de dollars à l'époque, mais qu'ils ont aujourd'hui atteint 17 millions de dollars, a précisé Minella. Bloomberg explique que les catalogues musicaux ont connu un essor considérable ces dernières années, attirant des entreprises comme Carlyle et Blackstone, tout en offrant d'importantes rentrées d'argent aux artistes. 'The Weeknd' serait aussi en pourparlers pour lever environ un milliard de dollars de financement adossé à certains de ses droits musicaux, avait rapporté Bloomberg cet été.