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Banques : l'impact de la crise politique sur l'économie réelle plus important que le risque souverain

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Exposition à la dette française en question...

Banques : l'impact de la crise politique sur l'économie réelle plus important que le risque souverain
Credits SOCIETE GENERALE - Mathieu Philibert

Plus que leur exposition directe à la dette souveraine, les banques françaises ont davantage à craindre des effets de second tour sur l'économie. Selon des analystes et investisseurs interrogés par 'Bloomberg', les banques nationales devraient en effet être en mesure de gérer les risques liés à la crise politique dans le pays, mais cela ne signifie pas pour autant que le chemin ne sera pas cahoteux. BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale ont souffert en début de semaine à l'annonce de la démission surprise du Premier ministre Sébastien Lecornu.

L'instabilité politique et budgétaire a en effet incité les investisseurs à se débarrasser des actifs français, ce qui a fait grimper les coûts de financement du pays. La prime d'emprunt de la France par rapport à la dette allemande - le fameux spread, un indicateur clé du risque budgétaire - a atteint lundi son plus haut niveau de l'année avant de retomber quelque peu. Les actions des banques ont également regagné du terrain, alors que les négociations se poursuivent pour contenir la crise et rassurer les investisseurs.

Cet épisode a néanmoins rappelé de lointains souvenirs de la crise de la dette souveraine européenne d'il y a plus de dix ans, lorsque la détérioration des finances publiques avait alimenté les craintes d'un " cercle infernal " entre les gouvernements nationaux et les banques détentrices de leur dette. Pourtant, les analystes affirment que le véritable risque actuel ne réside pas dans l'exposition des banques à la dette publique, mais dans les effets secondaires, tels que la hausse des coûts de refinancement et un ralentissement économique.

"Le risque fondamental à court terme pesant sur les avoirs des banques en titres souverains français est limité", explique à l'agence Joseph Dickerson, analyste chez Jefferies. "Le véritable risque résiderait dans tout impact en chaîne sur l'économie réelle".

Contrairement aux banques italiennes et espagnoles, qui ont été au coeur de la crise de la dette souveraine, les banques françaises détiennent une part nettement moindre de la dette de leur pays, les investisseurs internationaux en possédant plus de la moitié, rappelle l'agence. L'exposition des établissements financiers hexagonaux à la dette publique s'élève à environ 6% de leur actif total, selon les données de la Banque centrale européenne, contre 12% pour les Italiens et 8% pour les Espagnols. "L'exposition actuelle ne pose pas de problème, même dans le contexte volatile actuel", affirme Simon Outin, directeur de la recherche crédit financier chez Allianz Global Investors.

"La grande majorité de l'exposition du groupe Crédit Agricole au risque souverain français n'est pas sensible aux variations de valorisation en raison de son traitement comptable", a indiqué à l'agence un porte-parole de la banque. "L'impact des variations de spreads sur le ratio CET1 du groupe est donc très limité".

"Le principal problème pour les banques françaises n'est pas tant leur exposition aux obligations souveraines françaises mais bien plus leur exposition à l'économie française", ajoute Kevin Thozet, membre du comité d'investissement de Carmignac. La hausse des coûts d'emprunt pour l'État pourrait entraîner une hausse des coûts de refinancement pour les banques, ce qui réduirait probablement leurs marges de crédit. L'augmentation des coûts de financement et l'incertitude politique sont également susceptibles de peser sur l'investissement des entreprises et la propension à dépenser des consommateurs, ce qui pourrait se répercuter sur la demande de prêts, tandis que les créances douteuses augmenteraient probablement. Une situation à suivre de près.

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