Air France KLM : au rapport demain matin
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Air France KLM devrait annoncer de solides résultats pour le troisième trimestre, soutenus par la demande de voyages haut de gamme et par certains effets positifs des mesures de réduction des coûts. Cependant, les grèves devraient avoir pesé sur ces résultats, selon les analystes. Le consensus, fourni par la compagnie, table en moyenne sur un résultat opérationnel de 1,28 milliard d'euros sur le trimestre clos fin septembre pour un chiffre d'affaires de 9,39 milliards d'euros, dont 1,22 MdE pour Transavia. L'EBE est attendu à 2,05 milliards d'euros.
Le management vise sur l'ensemble de l'exercice une capacité en hausse de 4 à 5% par rapport à 2024 ; une augmentation du coût unitaire à un chiffre bas; des dépenses d'investissements nettes comprises entre 3,2 et 3,4 milliards d'euros ; et un levier d'endettement compris entre 1,5x et 2x.
Bernstein ('performance de marché') s'attend à un troisième trimestre favorable, avec un ralentissement attendu des coûts. Côté chiffre d'affaires, la performance du groupe au premier semestre a été solide et son réseau équilibré atténue tout éventuel fléchissement des ventes en cabine principale sur l'Atlantique Nord, avec une exposition moindre à cette région que IAG ou Lufthansa. Le groupe propose un produit premium très réputé, ce qui lui permet de tirer profit de la forte demande dans cette catégorie, selon le courtier cité par 'Bloomberg'.
Pour ING ('conserver'), les chiffres du 3e trimestre pourraient être légèrement inférieurs aux attentes. Les perspectives pour le 4e trimestre ne devraient pas évoluer de manière significative, mais le courtier anticipe une concurrence accrue sur certains itinéraires. La hausse des taxes en France a probablement un impact sur certains acheteurs de billets. Les grèves des contrôleurs aériens en France ont coûté quelques millions d'euros à Air France au 3e trimestre tandis que les grèves du personnel au sol en septembre aux Pays-Bas devraient également avoir pénalisé les comptes. L'évolution des coûts est néanmoins positive, avec des prix du carburant sous pression et des coûts salariaux en hausse, mais à un chiffre. D'autres coûts sont en recul (sauf à l'aéroport de Schiphol), grâce aux économies réalisées par KLM. L'administration Trump a eu un impact sur les vols long-courriers en raison des droits de douane et de la hausse des coûts de visa pour de nombreux pays. Concernant les vols court et moyen-courriers, les performances de Transavia sont " satisfaisantes ", mais le beau temps aux Pays-Bas a dissuadé les voyageurs néerlandais de voyager, selon le broker qui évoque également une concurrence accrue en Espagne.
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