Oracle : la malédiction OpenAI ?
Chute du cours de bourse, dépendance troublante et dette en question
Oracle serait déjà "sous l'eau" avec son incroyable accord à 300 milliards de dollars avec OpenAI, explique le Financial Times. "Il est encore trop tôt pour parler de malédiction OpenAI, mais nous allons le faire tout de même", ajoute le FT, qui rappelle que depuis le 10 septembre et l'annonce de ce deal record de 300 milliards de dollars avec le créateur de ChatGPT, la capitalisation boursière d'Oracle a fondu de 315 milliards de dollars ! Le FT note que lors d'une journée analystes le mois dernier à Las Vegas, Oracle a indiqué qu'il visait des revenus de cloud computing de 166 milliards de dollars d'ici 2030. Pour y parvenir, le budget de capex d'Oracle sur l'exercice en cours est de 35 milliards, et le consensus atteint environ 80 milliards en 2029. Dans le cloud, la majeure partie des revenus devrait provenir d'OpenAI à partir de 2027, estime encore le FT, qui semble s'inquiéter grandement de cette dépendance vis-à-vis d'un client majeur. Le Financial Times évoque également le problème de la dette nette, qui représente déjà 2,5 fois l'Ebitda, plus que doublée depuis 2021, et pourrait encore doubler d'ici 2030, tandis que le cash flow pourrait rester négatif cinq années consécutives.
Le FT constate qu'Oracle n'est pas le seul groupe concerné par de telles inquiétudes. Broadcom et Amazon sont également en baisse en bourse après l'annonce d'accords avec OpenAI, alors que le titre Nvidia a peu évolué depuis l'accord majeur annoncé en septembre avec la startup de Sam Altman.
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