OpenAI copié par DeekSeek ?
Génies ou plagiaires ?

OpenAI affirme avoir trouvé des preuves que la start-up chinoise d'intelligence artificielle DeepSeek a utilisé les modèles exclusifs de la société américaine pour entraîner son rival open source, indique le Financial Times. Le concepteur californien de ChatGPT a précisé au FT qu'il avait observé des preuves de "distillation", et suspecte donc le nouveau concurrent chinois. Cette technique est utilisée par les développeurs pour obtenir une meilleure performance sur de plus petits modèles en utilisant l'output de plus grands et plus capables, ce qui permettrait d'atteindre des résultats comparables sur des tâches spécifiques à un coût très inférieur. "Le problème est lorsque vous le sortez de la plateforme pour créer votre propre modèle pour vos propres desseins", selon une source du FT proche d'OpenAI. Le Financial Times rappelle que les termes de service d'OpenAI stipulent que les utilisateurs ne peuvent copier aucun de ses services ni utiliser l'output pour développer des modèles rivaux.
DeepSeek avait fait plonger Wall Street lundi, après avoir pris la tête des téléchargements sur l'App Store US d'Apple devant ChatGPT. Son modèle open source R1 a déstabilisé les grandes compagnies technologiques américaines et fait plonger Nvidia ou Broadcom en bourse en début de semaine. Lundi, la capitalisation boursière de Nvidia s'est effondrée de près de 590 milliards de dollars en une seule séance, du jamais vu pour une compagnie cotée. Les investisseurs craignent en effet que des investissements massifs ne soient pas forcément nécessaires pour développer une IA crédible.
OpenAI et son partenaire Microsoft enquêtent sur des comptes qui pourraient provenir de DeepSeek et qui utilisaient l'an dernier l'API - interface de programmation d'application - OpenAI. Les accès des comptes ont été bloqués sur des soupçons de "distillation" enfreignant les termes de service, rapporte une source du FT ayant une connaissance directe de la question. Ces enquêtes ont été initialement dévoilées par Bloomberg. Le président Donald Trump et le "crypto tsar" de l'administration Trump, David Sacks, avaient évoqué auparavant un possible vol de propriété intellectuelle...
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