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Wall Street corrige encore, après les chiffres de l'emploi et de la consommation

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La pression se confirme

Wall Street corrige encore, après les chiffres de l'emploi et de la consommation
Credits Reuters

Wall Street persiste dans le rouge ce mardi, toujours sous pression alors que les valorisations technologiques se dégonflent depuis quelques jours. La cote américaine, qui avait déjà souffert la semaine dernière de sanctions sur certains gros dossiers de l'IA tels qu'Oracle ou que Broadcom, demeure prudente suite aux chiffres de l'emploi et des ventes de détail. Le S&P 500 abandonne 0,36% à 6.792 pts, le Dow Jones 0,38% à 48.233 pts et le Nasdaq 0,13% à 23.028 pts. Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 2,8% à 55$. L'once d'or fin avance de 0,5% à 4.327$. L'indice dollar régresse de 0,2% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin hésite autour des 88.000$.

Les investisseurs prennent note d'une bonne surprise relative ce mardi sur le front de l'emploi aux États-Unis. Ainsi, selon le Département américain au Travail, les créations de postes non-agricoles de novembre se sont établies au nombre de 64.000, tandis que le consensus se situait à 40.000. Le taux de chômage américain de novembre est ressorti à 4,6% contre un consensus FactSet de 4,4%. Il se situait à 4,4% auparavant. Les créations de postes dans le privé ont été de 69.000 contre 45.000 de consensus FactSet. Le salaire horaire moyen a augmenté de 3,5% sur un an en novembre (+0,1% d'un mois sur l'autre).

L'emploi a progressé en novembre dans les secteurs de la santé et de la construction, tandis que l'administration fédérale a continué d'enregistrer des pertes d'emplois. La variation de l'emploi total non agricole pour août a été révisée à la baisse de 22.000, passant de -4.000 à -26.000, et celle de septembre de 11.000, passant de +119.000 à +108.000. Après ces révisions, l'emploi cumulé pour août et septembre est inférieur de 33.000 aux chiffres précédemment publiés. L'absence de données pour octobre 2025 a nécessité un ajustement du processus de pondération statistique. Dans l'enquête auprès des ménages, l'estimation composite repose sur les données du mois précédent pour calculer les pondérations statistiques des données du mois en cours. En l'absence de données d'octobre, la formule de pondération composite a été ajustée en décalant d'un mois les données collectées précédemment. Les estimations de novembre 2025 présentent des erreurs-types légèrement supérieures à la normale selon le Département au Travail. Ceci s'explique par plusieurs raisons : un taux de réponse à l'enquête plus faible, des modifications de la pondération composite et l'utilisation d'une période d'analyse de deux mois au lieu d'un mois. Par exemple, le taux de chômage de novembre nécessitait une variation de 0,26 point de pourcentage pour être statistiquement significatif, contre 0,21 point de pourcentage en septembre.

Les ventes de détail d'octobre aux États-Unis ont aussi été annoncées, ressortant quasiment stables d'un mois sur l'autre, ou bien en hausse de 0,4% hors automobile. Hors automobile et essence, elles ont progressé de 0,5%. Le consensus était proche de la stabilité également pour les ventes totales. Il se situait à +0,3% hors automobile et +0,4% hors 'auto' et essence.

Les indices PMI américains préliminaires de décembre se sont établis en territoire d'expansion, sur la barre des 50, mais ils ratent le consensus. Ainsi, l'indicateur composite est ressorti à 53 contre 54,2 pour la lecture finale de novembre, tandis que l'indice des services s'est établi à 52,9, contre 53,9 de consensus Bloomberg et 54,1 en lecture finale pour novembre. L'indice manufacturier s'est affiché à 51,8 contre 52 de consensus, alors qu'il était de 52,2 pour la lecture finale du mois antérieur.

Les ventes de détail de novembre, les stocks des entreprises et l'indice des anticipations de la Fed d'Atlanta sont programmés mercredi. John Williams et Raphael Bostic de la Fed prendront la parole le même jour.

Jeudi, l'indice américain des prix à la consommation de novembre tiendra la vedette (consensus +0,3% d'un mois sur l'autre et +3,1% sur un an, +0,3% et +3% hors alimentaire et énergie). Les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 13 décembre et l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie pour décembre seront aussi connus jeudi, tout comme la balance des comptes courants et l'indice des indicateurs avancés.

Enfin, la journée de vendredi pourrait se révéler volatile, puisqu'il s'agit du jour des Quatre Sorcières, marqué par l'expiration simultanée des options sur indices, options sur actions, et contrats à terme sur indices ou actions. Vendredi, les opérateurs prendront aussi connaissance des revenus personnels et dépenses des ménages, ainsi que des reventes de logements existants et de l'indice du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan.

Pendant ce temps, Kevin Hassett est toujours considéré comme un favori pour le poste de président de la Fed, mais Trump a aussi rencontré la semaine dernière l'ancien gouverneur de la Réserve fédérale, Kevin Warsh, et laissé flotter l'idée qu'il serait un bon candidat. Cela permettrait aussi de balayer les critiques selon lesquelles Hassett est trop proche de Trump pour ce poste... Le président américain a ainsi cité les deux hommes comme ses candidats privilégiés pour succéder à Jerome Powell, lors d'une interview accordée au Wall Street Journal vendredi. "Nous aurons bientôt un bon président de la Fed qui souhaitera voir les taux d'intérêt baisser", a martelé Trump dimanche lors d'une réception à la Maison Blanche. "Mais nous luttons contre des taux d'intérêt élevés", a encore insisté Trump.

Hassett, président du Conseil économique national américain, a précisé que Trump était l'un des nombreux experts qu'il serait légitime de consulter, même s'il ne faisait finalement que donner des conseils sur la politique monétaire. Même en tant que président de la Fed, Hassett a indiqué qu'il serait "ravi de parler avec le président tous les jours jusqu'à notre dernier souffle, car c'est un vrai plaisir de discuter avec lui", selon des propos tenus sur CBS. Il considèrerait donc les opinions de Trump s'il était nommé à la tête de la Fed, mais les décisions de la banque centrale resteraient selon lui indépendantes. "Mais à la fin, le travail de la Fed est d'être indépendante et d'oeuvrer avec un groupe de personnes siégeant au conseil des gouverneurs, le FOMC, afin de parvenir à un consensus de groupe sur le niveau où les taux devraient se situer", a ainsi expliqué Hassett...

Kevin Warsh et Kevin Hassett sont tous deux qualifiés pour diriger la Réserve fédérale, a déclaré ce mardi le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, à Fox Business, ajoutant qu'il s'attendait à ce qu'un nouveau président de la Fed soit nommé début janvier. Bessent a aussi confirmé que les Américains profiteraient de remboursements d'impôts de 100 à 150 milliards de dollars sur le premier trimestre, soit 1000-2000$ par foyer. Il s'est montré également confiant concernant le commerce avec la Chine, indiquant que jusqu'à présent, Pékin avait fait tout ce qui avait été négocié. Toujours sur Fox, le secrétaire au Trésor a indiqué que les deux géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac allaient être réintroduits à Wall Street l'an prochain.

Selon l'outil CME FedWatch ce jour, la probabilité actuelle d'une baisse de taux supplémentaire le 28 janvier 2026 à l'issue de la prochaine réunion monétaire se situe à 24,4%, contre 75,6% de 'proba' pour un statu quo. La banque centrale américaine a rappelons-le abaissé ses taux d'un quart de point la semaine dernière, les ramenant entre 3,50 et 3,75%. Parmi les voies dissidentes, Austan Goolsbee, le président de la Fed de Chicago et Jeffrey Schmid, celui de l'antenne de Kansas City, ont voté en faveur d'un statu quo. L'économiste Stephen Miran, choisi par Trump, a opté à nouveau pour une réduction d'un demi-point de pourcentage. Ce lundi, Miran a jugé les prix stabilisés et estimé que la politique monétaire devrait refléter cet état de fait supposé. Il a répété que des politiques trop restrictives entraîneraient des pertes d'emplois. Le président de la Réserve fédérale de New York, John Williams, a déclaré pour sa part que la politique monétaire était bien positionnée pour l'année prochaine suite à la baisse des taux d'intérêt de la semaine dernière.

Dans l'actualité des entreprises à Wall Street, Lennar publie ses comptes ce mardi, tandis que Micron, Toro Company, General Mills ou Jabil annoncent mercredi. Accenture, Nike, Cintas, Birkenstock, FactSet, Darden Restaurants, CarMax, KB Home, BlackBerry ou FedEx, publient jeudi. Paychex, ConAgra et Carnival annoncent enfin vendredi.

Les valeurs

Ford (+0,2%), le géant automobile américain, a annoncé hier des charges de dépréciations de 19,5 milliards de dollars liées à ses investissements dans les véhicules électriques. Une grande partie de cette somme correspond aux dépenses liées à l'abandon de modèles entièrement électriques développés depuis des années. "Ford suit ses clients pour générer une croissance rentable", indique le groupe, qui réinvestit dans le segment trucks, les véhicules hybrides, les véhicules électriques abordables et le stockage des batteries.

Ford a ainsi annoncé une série de mesures visant à optimiser son plan Ford+ en réorientant ses investissements "de manière décisive" afin de répondre à la demande des clients et de stimuler une croissance rentable. L'entreprise se tourne vers des opportunités plus rentables, notamment en tirant parti de son empreinte industrielle américaine pour ajouter des trucks et vans à sa gamme et lancer une nouvelle activité à forte croissance dans le domaine du stockage d'énergie par batteries. Dans le cadre de ces mesures, Ford renonce à produire certains véhicules électriques de grande taille dont la rentabilité s'est dégradée en raison d'une demande inférieure aux prévisions, de coûts élevés et de l'évolution de la réglementation. Cette approche privilégie l'accessibilité, le choix et la rentabilité. Ford élargira son offre de motorisations avec notamment une gamme de véhicules hybrides et de véhicules électriques à autonomie étendue, tout en concentrant le développement de ses véhicules 100% électriques sur sa plateforme universelle flexible pour véhicules électriques, destinée à des modèles plus petits et plus abordables.

Ford relève ses prévisions d'Ebit ajusté pour 2025 à environ 7 milliards de dollars, compte tenu de la solidité persistante de ses activités sous-jacentes, notamment grâce à l'amélioration de ses coûts. Le groupe confirme ses prévisions de flux de trésorerie disponible ajusté, qui devraient se situer dans la partie supérieure de la fourchette, entre 2 et 3 milliards de dollars.

Tesla (-0,2%) consolide après avoir pris 3,6% hier soir à Wall Street contre la tendance de marché, sur des développements positifs concernant le robotaxi et l'autonomie. Dimanche, un utilisateur de X.com a publié une vidéo d'un robotaxi Tesla circulant sans conducteur de sécurité à Austin, au Texas, où Tesla exploite son service de robotaxis. Ashok Elluswamy, le responsable des initiatives d'IA chez Tesla, a réagi en écrivant : "Et c'est parti !" Le DG de Tesla, Elon Musk en personne, a ensuite confirmé en affirmant : "Des tests sont en cours sans passagers à bord". L'apparition d'un robotaxi en phase de test à Austin sans conducteur de sécurité a donc dopé le cours de Tesla. Musk avait indiqué en début de mois que le groupe serait à quelques semaines de la mise en service de robotaxis autonomes. Le mois dernier, l'homme le plus riche de la planète avait également affirmé que la flotte de robotaxis Tesla doublerait en décembre, l'entreprise étant prête à étendre ses tests au-delà d'Austin et de la baie de San Francisco, jusqu'à Phoenix et le Nevada.

L'analyste Dan Ives de Wedbush, toujours dithyrambique au sujet de Tesla, a indiqué : "L'année 2026 s'annonce exceptionnelle pour Tesla et Musk, avec le début de l'ère de la conduite autonome et de la robotique". Le spécialiste prévoit un déploiement accéléré des robotaxis aux États-Unis, et surtout, "le lancement de la production en série des Cybercabs vers avril/mai".

Intel (-0,7%), le géant américain des microprocesseurs, a nommé hier une conseillère économique du président américain Donald Trump à la tête de son département des affaires gouvernementales. Alors que le gouvernement américain vient de prendre une participation de 10% au capital du groupe, Intel a précisé que Robin Colwell, assistante du président et directrice adjointe du Conseil économique national, avait donc été nommée à ce poste. Le poste était vacant depuis le départ de Bruce Andrews, ancien membre du département du Commerce sous Barack Obama, suite aux élections de novembre. Par ailleurs, Intel a également nommé James Chew en tant que vice-président de l'unité Intel Government Technologies supervisant l'activité avec le gouvernement américain, suite au départ de Chris George. Chew est un ancien de Cadence Design Systems, dont le DG d'Intel Lip-Bu Tan était auparavant CEO. Enfin, Intel a désigné Annie Shea Weckesser en tant que vice-présidente senior et directrice du marketing et de la communication.

Pfizer (-4,6%) a annoncé des prévisions de bénéfice pour 2026 inférieures aux estimations de Wall Street, anticipant une baisse des ventes de ses produits Covid-19. Le laboratoire new-yorkais prévoit un bénéfice ajusté par action compris entre 2,80 et 3$ pour l'exercice à venir, contre un consensus de 3,05$. Le groupe prévoit des investissements continus dans le pipeline et les actifs acquis en 2026 pour alimenter sa croissance à long terme. Le chiffre d'affaires annuel devrait se situer entre 59,5 et 62,5 milliards de dollars, contre 61,6 milliards de consensus 2026 et environ 62 milliards de dollars anticipés en 2025. Les revenus 2025 sont révisés en baisse, puisqu'ils étaient attendus auparavant entre 61 et 64 milliards de dollars. Le groupe maintient tout de même ses prévisions 2025 de bénéfice ajusté par action entre 3 et 3,15$.

Les prévisions de chiffre d'affaires pour l'exercice 2026 tiennent compte d'un chiffre d'affaires issu des produits contre le Covid inférieur d'environ 1,5 milliard de dollars aux prévisions de 2025, ainsi que d'un impact négatif attendu d'environ 1,5 milliard de dollars sur le chiffre d'affaires annuel en raison de la perte d'exclusivité de certains produits. Pfizer prévoit une croissance de son chiffre d'affaires opérationnel d'environ 4% pour l'exercice 2026, hors produits Covid et produits ayant perdu leur exclusivité. Les revenus des produits Covid sont attendus à environ 6,5 milliards en 2025 et 5 milliards en 2026.

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